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Anthologie - Solarpunk vers des futurs radieuxLes premières phrases

«  L’idée n’est pas exactement nouvelle, au sein de la maison Moutons électriques, selon laquelle la science-fiction nécessite de nos jours, après tant d’années d’une sorte de « chape dystopique » et de space operas plus ou moins militaristes, de se parer de qualités positives, écologistes et optimistes. »

Circonstances de lecture

Parce qu’on a tous grand besoin d’entrevoir des futurs meilleurs.

Impressions

Tout est dans le titre : « Solarpunk, vers des futurs radieux« . Ne vous méprenez donc pas : les mondes que vont vous dépeindre les différents auteurs et autrices de cette anthologie de nouvelles ne sont pas utopiques. Ils sont en chemin « VERS » des avenirs radieux. Passé ce premier avertissement, vous aurez toutes les cartes en main pour profiter de ce recueil. Car, c’est une fois que je me suis fait cette remarque, que j’ai pleinement apprécié ma lecture.

Si, comme d’habitude dans une anthologie, toutes les nouvelles ne m’ont pas autant plu, j’ai eu de très beaux coups de cœur. Mélanie Fievet m’a remué le cœur avec « Un point au large », un très beau texte sur les réfugiés climatiques et les îles de déchets. Tout comme Dominique Warfa, avec « Sur des langueurs océanes » qui a su créer une belle alchimie au sein de l’équipage de cette île/usine (avec un petit air de Becky Chambers). J’aurais volontiers continuer le voyage sur encore plusieurs centaines de pages !

J’ai ressenti également beaucoup d’émotions à la lecture de « Premier mai » de Silène Edgar. Je ne suis pas prête d’oublier non plus « La gueule sans crocs » de Basile Cendre et sa version de Totoro. Et que dire de « La pluie coule entre nos doigts » de Christine Luce ? Là aussi, j’aurais aimé rester sur Commune. Coup de cœur aussi pour « La succulente » de Chloé Chevalier, faisant s’entremêler la vie d’une petite fille avec celle d’une plante. Roland C. Wagner aborde avec justesse l’impact des mots et de la connaissance sur le monde dans sa nouvelle « Ce qui n’est pas nommé ». Quant à Xavier Dollo (ou/et Thomas Geha), il délivre deux textes des plus émouvants avec « Voyageuse » et « Une île (et quart) sous la lune rouge », qui m’ont beaucoup touchés. 

Vous l’aurez compris, si j’ai eu un peu de mal à m’immerger dans cette anthologie, une fois lancée, j’ai adoré cette lecture. Et j’attends maintenant avec impatience la sortie d’un recueil pour le coup totalement utopique, pour ressentir les mêmes vibrations qu’à la lecture d’Eutopia de Camille Leboulanger et de L’espace d’un an de Becky Chambers.

Anthologie – Solarpunk, vers des futurs radieux – Juin 2024 – Les Moutons électriques

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