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~ Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un livre pour s'évader…

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Archives de Catégorie: Policiers / Thrillers

Le livre du désert – Mo Hayder

20 lundi Juin 2022

Posted by Aurélie in Fantastique, Policiers / Thrillers, Romans étrangers, SF

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Le livre du désert, lecture, Les Presses de la Cité, Livres, Mo Hayder, quoi lire, roman, Roman fantastique, SF

Mo Hayder - Le livre du désertLes premières phrases

«  Le voici, aux confins d’un désert immémorial, simple élément d’une file d’êtres humains qui traverse les dunes en silence. La chaleur, ardente, fait vibrer l’air, bien que la journée soit presque finie et que le soleil rejoigne l’horizon. Parfois, Spider ne se rappelle que ce lieu. Sa peau est encroûtée de sueur, sa langue enflée, ses pieds lui font mal mais il poursuit sa lente marche : la nuit approche, il n’a pas le choix. « 

Circonstances de lecture

Parce que ce petit lézard a attiré mon regard… 

Impressions

Je m’attendais à lire un polar, mais voilà que Mo Hayder propose ici un livre oscillant entre SF et Fantastique. Déçue ? Pas du tout, car « Le livre du désert » s’avère être un véritable page turner !

On y suit un groupe de 13 personnes – hommes, femmes, enfants – formant une famille improvisée mais très soudée (on s’y attache énormément), arpentant un désert infini afin d’y trouver le « Sarkpoint », mystérieux objectif de leur présence dans ce « Cirque » composé de dunes et de villes abandonnées ensevelies sous le sable. Qui sont-ils ? Pourquoi sont-ils là ? Qu’est-ce que représente leur quête ? Est-ce un jeu ? Est-ce un futur post-apocalyptique ? Et quel est donc leur lien avec McKenzie, cette jeune lycéenne dont on suit le quotidien en parallèle du leur, une adolescente habitant en Virginie, obsédée par le désert, la météo et victime d’hallucinations ?

Premier volet d’une duologie posthume de l’autrice Mo Hayder, « Le livre du désert » m’a envoûtée. Je n’arrivais plus à arrêter ma lecture. C’est une lecture idéale pour cet été, à dévorer assis sur le sable avec un verre d’eau glacée à portée de main. Vivement la suite ! Vous l’aurez compris, c’est un gros coup de cœur !

Mo Hayder – Le livre du désert  – Mai 2022 – Les Presses de la Cité

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Le code Twyford – Janice Hallett

19 dimanche Juin 2022

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers, Romans étrangers

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énigmes, Codes secrets, Denoël, Janice Hallett, Le code Twyford, lecture, Livres, quoi lire, roman, Sueurs froides, Thriller

Janice Hallett - Le code TwyfordLes premières phrases

«  Cher Professeur Mansfield,

J’enquête sur une affaire mystérieuse au sujet de laquelle vous devriez pouvoir m’aider. Je vous explique.

Un iPhone 4 a été découvert parmi un certain nombre d’objets appartenant à une personne récemment portée disparue. Il n’est lié à aucun réseau de téléphonie mobile et a d’abord semblé vide, sans historique d’appels, sans musique, e-mails, SMS et photographies. Un examen plus approfondi a révélé qu’il contenait une série de fichiers audio effacés : des messages vocaux en divers formats cryptés, datant de 2019, enregistrés sur une période de douze semaines. Ces fichiers ont été récupérés et déchiffrés.

Il y en a deux cents au total. « 

Circonstances de lecture

Parce que ce titre m’intriguait.

Impressions

Plus qu’un thriller, c’est une expérience de lecture que nous propose ici Janice Hallett. A tel point qu’une fois le livre terminé, on est très tenté de le reprendre depuis le début !

Si le style peut dérouter au départ (il s’agit de retranscriptions écrites de fichiers audios enregistrés par un ex-taulard ne sachant ni lire ni écrire), on s’y habitue assez vite. Et surtout, tout prend sens au fur et à mesure… pour mieux nous bluffer dans les dernières pages.

Suivez donc le périple de Steven Smith à la recherche d’un code caché dans une série de livres pour enfants. Un roman à énigmes très intelligent, pour les nostalgiques du Club des Cinq, et les adeptes des acrostiches, des anagrammes et des codes secrets.

Janice Hallett – Le code Twyford  – Mai 2022 – Denoël Sueurs Froides

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La Princesse au visage de nuit – David Bry

25 lundi Avr 2022

Posted by Aurélie in Fantastique, Policiers / Thrillers, Romans français

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David Bry, Fantastique, L'home sans nom, La princesse au visage de nuit, lecture, Livres, quoi lire, roman, Thriller

David Bry - La princesse au visage de nuitLes premières phrases

«  C’était un orage d’été.

Des éclairs zébraient le ciel, illuminaient la forêt avant de la replonger dans l’obscurité ; le tonnerre résonnait dans la vallée comme hurlé d’un énorme monstre noir caché derrière les nuages.

La pluie battait le pare-brise de la voiture, assourdissant l’habitacle jauni de cigarette. L’homme aux cheveux gris et sa passagère n’en semblaient pas gênés. Ils ne parlaient pas, n’écoutaient pas la nuit gronder. Ils se contentaient de fixer la route d’un air absent. »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais ce roman depuis bien trop longtemps dans ma PAL…

Impressions

« Les cicatrices ne s’effacent pas. On doit juste essayer de vivre avec. »

David Bry signe un livre plein d’émotions, sur la perte de l’innocence de l’enfance, les blessures qui ont du mal à cicatriser, et sur la place de l’amitié.

Entre thriller et conte fantastique, « La Princesse au visage de nuit » fait partie de ces livres – rares – que l’on s’empresse de dévorer tout en sachant qu’ils resteront encore longtemps dans notre cœur. Je dois avouer que cette histoire m’a beaucoup émue et que j’ai versé ma petite larme.

David Bry – La Princesse au visage de nuit  – Octobre 2020 – L’Homme Sans Nom

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Huit crimes parfaits – Peter Swanson

08 jeudi Avr 2021

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers

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Agatha Christie, Gallmeister, lecture, Livres, Peter Swanson, Polar, quoi lire, roman policier, Thriller

Les premières phrases

«  La porte d’entrée s’ouvrit et j’entendis l’agente du FBI taper ses pieds sur le paillasson. La neige commençait juste à tomber et une rafale d’air lourd s’engouffra à l’intérieur du magasin. La porte se referma derrière l’employée fédérale. Elle devait être à deux pas lorsqu’elle m’avait appelé car cela ne faisait pas plus de cinq minutes que j’avais accepté de la rencontrer.

J’étais seul dans la librairie. Je ne sais plus très bien pourquoi j’avais décidé d’ouvrir ce matin-là. Une tempête était annoncée et on attendait soixante centimètres de neige d’ici au lendemain après-midi. « 

Circonstances de lecture

Parce que ce roman policier me faisait de l’œil….

Impressions

Amoureux des librairies, des romans policiers, d’Agatha Christie, de Donna Tartt ou encore de Patricia Highsmith, ce livre est fait pour vous. Son héros, Malcom, a un jour dressé une liste de crimes parfaits de la littérature policière sur le blog de sa librairie. Mais voilà qu’un jour un tueur semble s’inspirer de cette liste pour commettre des meurtres, bien réels ceux-ci…

Un polar assez classique, mais que vous n’arriverez pas à lâcher ! Au fil des pages, l’auteur nous conduit de surprise en surprise. Un bel hommage aux polars et à ses auteurs emblématiques. De quoi donner envie de relire tous les Agatha Christie !

Peter Swanson – Huit crimes parfaits – février 2021 – Gallmeister

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Sauvage – Jamey Bradbury

05 mardi Mar 2019

Posted by Aurélie in Fantastique, Policiers / Thrillers, Romans étrangers

≈ 2 Commentaires

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Americana, Critique de livre, Fantastique, Gallmeister, idées de lecture, Jamey Bradbury, lecture, Livre, quoi lire, roman, Sauvage

Les premières phrases

«  J’ai toujours su lire dans les pensées des chiens. Mon père dit que c’est dû à la manière dont je suis venue au monde, née sur le seuil de la porte du chenil, avec vingt-deux paires d’yeux canins qui me regardaient et les aboiements et hurlements de nos chiens qui furent les premiers sons que j’ai entendus.  »

Circonstances de lecture

Parce qu’avec une si belle couverture…

Impressions

Jamey Bradbury signe ici un magnifique premier roman. Son héroïne, Tracy, va bientôt fêter ses 18 ans. Elle ne rêve qu’à une seule chose : participer à une course de chiens de traîneaux, comme son père le faisait avant le décès de sa mère. Tracy est une jeune fille étrange, férue de chasse et de courses en forêt, une jeune fille en quête de réponses.

Mystérieux, sublime et angoissant, ce roman oscille entre ode à la nature sauvage, thriller glaçant et surnaturel. Suivez les traces de Tracy en Alaska. Elle vous hantera longtemps, un goût de sang sur la langue.

Un passage parmi d’autres

 Il y a des livres dans le monde qui vous font vous demander, quand vous les lisez, comment un parfait inconnu peut faire pour savoir aussi précisément ce que vous avez en tête. Il y a un passage où Kleinhaus vit déjà au grand air depuis environ trois mois, et où ça fait presque quatre jours qu’il est pris sous un blizzard ininterrompu. Il est coincé sur une corniche à flanc de montagne, sans rien pour faire du feu. Alors il se réveille au milieu de la quatrième nuit et constate que la neige a enfin cessé de tomber. Le ciel est clair, avec toutes les étoiles comme une limaille projetée sur un drap noir, et le drap est si vaste qu’il ne se termine nulle part, s’étire encore et encore, toujours plus loin, et vous sentez qu’il pourrait vous aspirer, et vous voudriez presque qu’il vous aspire, juste pour pouvoir faire partie d’un truc aussi grand que ça. Et bien qu’il ait froid et qu’il n’ait pas de feu, il se contente de rester là assis à regarder le ciel. Il écrit : « Sous cette vastitude, je m’oublie. Mon humanité me quitte doucement et je cesse d’être mon moi reconnaissable. Je ne suis plus qu’un animal comme les autres sous un ciel antique et sans égards. » La première fois que j’ai lu ça, j’ai dû fermer le livre et sortir. Ça m’avait fait tourner la tête.

Jamey Bradbury – Sauvage – mars 2019 (Gallmeister)

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Un silence brutal – Ron Rash

04 lundi Mar 2019

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers, Romans étrangers

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Critique de livre, Gallimard, idées de lecture, lecture, Livre, Polar, quoi lire, roman, Roman noir, Ron Rash, Un silence brutal

Les premières phrases

ron-rash-un-silence-brutal.jpg«  Alors que le soleil colore encore les montagnes, des êtres aux ailes de cuir noir tournoient déjà à faible hauteur. Les premières lucioles clignotent, indolentes. Au-delà de cette prairie des cigales s’emballent et ralentissent comme autant de machines à coudre. Tout le reste paré pour la nuit, hormis la nuit elle-même. Je regarde l’ultime lueur s’élever au-dessus de la rase campagne. Au sol des ombres suintent et s’épaississent. Des arbres en cercle forment des rives. La prairie se mue en étang qui s’emplit, à la surface des dizaines de suzannes-aux-yeux-noirs.

Je m’assieds sur sur un sol qui fraîchit, bientôt humide de rosée. Près de moi une charrue à versoir abandonnée de longtemps. Des lianes de chèvrefeuille enroulent leurs verts cordons, des fleurs blanches accrochées là comme de petites ampoules de Noël. J’effleure un manche qu’ont poli rotations de poignet et suantes étreintes. Le souvenir des mains de mon grand-père, rondes de cals et aussi lisses que des pièces de monnaie usées. Un matin je l’avais regardé parcourir le champ, la rame d’acier faisant onduler la terre.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais envie de commencer à lire du Ron Rash.

Impressions

Un shérif part bientôt à la retraite. Il doit encore gérer une affaire de drogue et le déversement de pétrole lampant dans une rivière gorgée de poissons, avant de passer la main à son adjoint. Une histoire assez banale en somme, mais la plume poétique de Ron Rash et son amour de la nature transforment ce polar en un beau roman noir, ode au passage du temps et des saisons. Ici, l’odeur de la forêt côtoie celle de la méthamphétamine, les dollars changent de mains pour tenter de trouver un équilibre précaire entre compromis peu orthodoxes et justice parfois trop expéditive.

Un passage parmi d’autres

 J’avais été terriblement somnambule étant petit. Il y avait eu des périodes, pour je ne sais quelle raison toujours en été, où je sortais de la maison et me retrouvais dans le jardin. Les gens, en ce temps-là, du moins ceux de la campagne, ne voyaient pas l’intérêt de laisser une ampoule allumée toute la nuit sur leur galerie. J’ouvrais soudain les yeux et il n’y avait rien d’autre que l’obscurité, comme si le monde, s’étant libéré de son collier, s’était enfui emportant tout sauf moi. J’entendais alors un engoulevent ou une cigale caniculaire, je sentais la rosée me mouiller les pieds, ou bien je levais les yeux et découvrais les étoiles piquées dans le ciel à leur place habituelle, seule la lune vagabondait.

Je tournai sur la grand-route et repartis vers la ville en repensant tout au long du trajet à cette impression que j’avais eu enfant, quand le monde connu avait disparu et qu’il fallait trouver comment le faire revenir, sans être sûr d’y arriver.

Ron Rash – Un silence brutal – mars 2019 (Gallimard)

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Trouble vérité – E. Lockhart

28 mardi Août 2018

Posted by Aurélie in Jeunesse, Policiers / Thrillers, Romans étrangers

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Critique de livre, E. Lockhart, Gallimard Jeunesse, idées de lecture, lecture, Livre, Nous les menteurs, quoi lire, roman, Thriller, Trouble vérité, Young Adult

Les premières phrases

«  L’hôtel était génial.

La chambre de Jule comportait un minibar garni de paquets de chips et de quatre sortes de barres chocolatées différentes. Une baignoire équipée de jets à bulles. Des serviettes de bain moelleuses et du savon liquide au gardénia à volonté. Chaque après-midi à seize heures, un vieux monsieur jouait du Gershwin sur le piano à queue dans le hall. Le spa proposait des soins du visage à l’argile chaude, si vous supportiez d’être tripotée par des mains inconnues. La peau de Jule sentait le chlore toute la journée.

Tout était blanc, au Playa Grande Resort de Baja : les rideaux, la faïence, les tapis et les bouquets de fleurs luxuriants. Les membres du personnel ressemblaient à des infirmiers dans leurs uniformes de coton blanc. Cela faisait près de quatre semaines que Jule séjournait seule ici. Elle avait dix-huit ans.  »

Circonstances de lecture

Parce que que j’avais adoré Nous les menteurs.

Impressions

J’avais adoré Nous les menteurs. Sans arriver au niveau de ce précédent roman, « Trouble vérité » se dévore. Si le début m’a laissée perplexe (est-ce que je vais pouvoir m’intéresser à cette histoire de petite fille riche ?!), E. Lockhart m’a ensuite transportée dans ce thriller mené tambour battant. Je l’ai lu en une journée. On y suit Jule et Imogen, deux jeunes filles qui ont quelque chose à cacher… Ce qui fait la force de ce roman, c’est son schéma narratif, construit à rebours… jusqu’à la révélation finale. Pas de doute, Emily Lockhart sait construire ses romans et surprendre ses lecteurs !

Un passage parmi d’autres

 Si seulement elle pouvait revenir en arrière, elle agirait mieux. Ou différemment. Elle serait davantage elle-même. Ou peut-être moins. C’était difficile à dire parce qu’elle ne savait même plus qui elle était réellement, si Jule existait encore ou si elle n’était plus qu’une série de personnages changeants selon le contexte.

Les autres gens étaient-ils tous comme elle ? Sans consistance réelle ?

Ou était-elle la seule ?

Elle ne savait plus si elle était capable d’aimer son petit cœur tordu et écorché. Elle aurait voulu que quelqu’un d’autre le fasse pour elle, le regarde battre derrière sa cage thoracique et lui dise, Je vois au fond de toi. Je te vois telle que tu es, rare et précieuse. Et je t’aime.

C’était si monstrueux, si stupide d’être une âme tordue et écorchée, de n’avoir aucune personnalité, aucune identité réelle alors qu’on avait toute la vie devant soi. Jule possédait des talents uniques. Elle travaillait dur, elle avait beaucoup de choses à offrir. Elle savait tout cela.

Alors pourquoi se sentait-elle aussi nulle, en même temps ?

E. Lockhart – Trouble vérité – avril 2018 (Gallimard Jeunesse)

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One Of Us is Lying – Karen M. McManus

12 samedi Mai 2018

Posted by Aurélie in En VO, Jeunesse, Policiers / Thrillers, Romans étrangers

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Critique de livre, idées de lecture, Karen M. McManus, lecture, Livre, One of us is lying, Penguin Books, quoi lire, roman, Thriller, Young Adult

Les premières phrases

«  A sex tape. A pregnancy scare. Two cheating scandals. And that’s just this week’s update. If all you knew of Bayview High was Simon Kelleher’s gossip app, you’d wonder how anyone found time to go to class.

« Old news, Bronwyn, » says a voice over my shoulder. « Wait till you see tomorrow’s post. »

Damn. I hate getting caught reading About That, especially by its creator. I lower my phone and slam my locker shut. « Whose lives are you ruining next, Simon? »

Simon falls into step beside me as I move against the flow of students heading for the exit. « It’s a public service, » he says with a dismissive wave. « You tutor Reggie Crawley, don’t you? Wouldn’t you rather know he has a camera in his bedroom? »

I don’t bother answering. Me getting anywhere near the bedroom of perpetual stoner Reggie Crawley is about as likely as Simon growing a conscience.  »

Circonstances de lecture

Parce qu’une amie me l’a recommandé.

Impressions

Cinq lycéens se retrouvent en heure de colle. L’un d’eux meurt empoisonné, Simon, le créateur d’une appli dévoilant les secrets de ses camarades de classe. Les quatre autres deviennent automatiquement les suspects numéro un. Car chacun aurait bien une raison de le voir mort…

Karen M. McManus nous entraîne ici dans une enquête pleine de suspens. Chaque chapitre dévoile le point de vue d’un des suspects. Une lecture addictive jusqu’aux toutes dernières pages. A lire !

Un passage parmi d’autres

 « She’s a princess and you’re a jock, »he says. He thrusts his chin toward Bronwyn, then at Nate. « And you’re a brain. And you’re a criminal. You’re all walking teen-movie stereotypes. »

« What about you? » Bronwyn asks. She’s been hovering near the window, but now goes to her desk and perches on top of it. She crosses her legs and pulls her dark ponytail over one shoulder. Something about her is cuter this year. New glasses, maybe? Longer hair? All of a sudden, she’s kind of working this sexy-nerd thing.

« I’m the omniscient narrator, » Simon says.

Bronwyn’s brows rise above her black frames. « There’s no such thing in teen movies. »

« Ah, but Bronwyn. » Simon winks and chugs his water in one long gulp. « There is such a thing in life. »

Karen M. McManus – One Of Us is Lying – mai 2017 (Penguin Books)

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La Trilogie du Subtil Changement – Jo Walton

28 samedi Avr 2018

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers, Romans étrangers, SF

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Critique de livre, Hamlet au Paradis, idées de lecture, Jo Walton, La trilogie du subtil changement, Le cercle de Farthing, lecture, Livre, quoi lire, roman, SF, uchronie, Une demi-couronne

Les premières phrases

«  Tout a commencé quand David est revenu du parc dans une fureur noire. Nous séjournions à Farthing à l’occasion d’un des épouvantables raouts politiques de Mère. Si nous avions trouvé un moyen de nous y dérober, nous serions allés n’importe où ailleurs, mais Mère n’avait rien voulu entendre et nous étions donc là, lui en jaquette et moi en petite robe Chanel beige, dans mon ancienne chambre de jeune fille à laquelle j’avais été si soulagée de dire adieu quand j’avais épousé David.  »

Circonstances de lecture

Parce que je suis fan de Jo Walton.

Impressions

J’adore Jo Walton ! Et je dois dire encore une fois que j’ai  dévoré sa trilogie du « Subtil changement ». Elle se situe entre uchronie et roman policier, et part du postulat de départ suivant : et si l’Angleterre avait signé un pacte avec l’Allemagne nazie d’Hitler ? Quel serait alors le visage de l’Empire britannique ? Ces trois romans (Le Cercle de Farthing, Hamlet au Paradis, et Une demi-couronne) sont passionnants. Ils sauront combler aussi bien les passionnés de SF que les amoureux de polar « so british ». Je les recommande vivement !

Un passage parmi d’autres

 « Le vrai problème, c’est que la plupart des gens sont parfaitement satisfaits de la situation telle qu’elle est, ou bien alors trop effrayés pour se révolter. Parfois, je me dis qu’il nous faudrait un gouvernement encore pire qui obligerait nos concitoyens à se secouer .

– Et que se passerait-il s’ils se secouaient enfin sous ce nouveau gouvernement ? demanda Abby. Ils ne pourraient plus agir, ce serait trop tard. On peut rendre les gens plus courageux, plus lucides, on peut leur ouvrir les yeux. Je le fais avec mes élèves. Mais je le fais au cas par cas. Et c’est un travail difficile qui prend des années. Comment procéder,  pour tout un pays ? Pour que la population entière s’intéresse à ce que son gouvernement fait en son nom, au lieu de l’ignorer ? Puis pour qu’elle le rejette au lieu de lui trouver des excuses? Le jour où notre peuple prendra enfin conscience de ce qu’il subit, il faudra qu’il ait le pouvoir de rejeter ses dirigeants. Aujourd’hui, l’inertie et les institutions peuvent encore le permettre. Mais si nous les malmenons comme elles ont été malmenées en Allemagne, si nous cautionnons un roi de droit divin, quelles seraient les conséquences d’un réveil de la population ? Ce serait un massacre, forcément, comme ce qui s’est produit il y a deux ans à Vienne… ».

 

Jo Walton – La trilogie du Subtil Changement (Folio SF)

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La Disparition de Stephanie Mailer – Joël Dicker

29 jeudi Mar 2018

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers, Romans français

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Critique de livre, Editions de Fallois, idées de lecture, Joël Dicker, La Disparition de Stephanie Mailer, lecture, Livre, quoi lire, roman, Thriller

Les premières phrases

«  Seuls les gens familiers avec la région des Hamptons, dans l’État de New York, ont eu vent de ce qui se passa le 30 juillet 1994 à Orphea, petite ville balnéaire huppée du bord de l’océan. 

Ce soir-là, Orphea inaugurait son tout premier festival de théâtre, et la manifestation, de portée nationale, avait drainé un public important. Dès la fin de l’après-midi, les touristes et la population locale avaient  commencé à se masser sur la rue principale pour assister aux nombreuses festivités organisées par la mairie. Les quartiers résidentiels s’étaient vidés de leurs habitants, au point de prendre des allures de ville fantôme : plus de promeneurs sur les trottoirs, plus de couples sous les porches, plus d’enfants en patins à roulettes dans la rue, personne dans les jardins. Tout le monde était dans la rue principale. 

Vers 20 heures, dans le quartier totalement déserté de Penfield, la seule trace de vie était une voiture qui sillonnait lentement les rues abandonnées. Au volant, un homme scrutait les trottoirs, avec des lueurs de panique dans le regard. Il ne s’était jamais senti aussi seul au monde. Personne pour l’aider. Il ne savait plus quoi faire. Il cherchait désespérément sa femme : elle était partie courir et n’était jamais revenue.  »

Circonstances de lecture

Parce que c’est Joël Dicker.

Impressions

J’avais adoré « La Vérité sur l’Affaire Harry Québert », et également beaucoup aimé « Le Livre des Baltimore ». C’est dire que j’attendais avec une certaine impatience ce nouveau roman de Joël Dicker. Je l’ai dévoré en une semaine, pendant mes vacances. Ce thriller est efficace, les pages se tournent à toute vitesse, et la lecture est plaisante. Donc, oui, c’est un bon roman policier… Reste que je ne retrouve pas ce qui m’avait emporté dans les précédents romans de Joël Dicker. L’histoire est prenante, mais les indices trop évidents parfois et une clé du thriller m’a sauté très rapidement aux yeux… bien avant que le policier émérite du livre ne la découvre à son tour… C’est vraiment dommage. J’espère que le prochain livre de l’auteur aura un peu plus de profondeur.

Un passage parmi d’autres

 – La réponse était juste sous vos yeux, capitaine Rosenberg. Vous ne l’avez simplement pas vue.

J’étais à la fois intrigué et agacé.

– Je ne suis pas sûr de vous suivre Stephanie.

Elle leva alors sa main et la plaça à hauteur de mes yeux.

– Que voyez-vous, capitaine ?

– Votre main.

– Je vous montrais mes doigts, corrigea-t-elle.

– Mais moi je vois votre main, rétorquai-je sans comprendre.

– C’est bien le problème, me dit-elle. Vous avez vu ce que vous vouliez voir, et non pas ce que l’on vous montrait. C’est ce que vous avez raté il y a vingt ans.

Ce furent ses dernières paroles. Elle s’en alla, me laissant avec son énigme, sa carte de visite et la photocopie de l’article.

Avisant au buffet Derek Scott, mon ancien coéquipier qui végétait aujourd’hui au sein de la brigade administrative, je m’empressai de le rejoindre et lui montrai la coupure de presse.

– T’as toujours la même tête, Jesse, me dit-il en souriant, s’amusant de retrouver cette vieille archive. Que te voulait cette fille ?

– C’est une journaliste. Selon elle, on s’est planté en 1994. Elle affirme qu’on est passé à côté de l’enquête et qu’on s’est trompé de coupable.

– Quoi ? s’étrangla Derek, mais c’est insensé.

– Je sais.

– Qu’a-t-elle dit exactement ?

– Que la réponse se trouvait sous nos yeux et qu’on ne l’a pas vue.

Derek resta perplexe. Il semblait troublé lui aussi, mais il décida de chasser cette idée de son esprit.

– J’y crois pas un instant, finit-il par maugréer. C’est juste une journaliste de seconde zone qui veut se faire de la pub à bon compte.

– Peut-être, répondis-je, songeur. Peut-être pas.

Balayant le parking du regard, j’aperçus Stephanie qui montait dans sa voiture. Elle me fit signe et me cria : « A bientôt, capitaine Rosenberg. »

Mais il n’y eut pas de « bientôt ».

Parce que ce jour-là fut le jour de sa disparition.

 

 

Joël Dicker – La Disparition de Stephanie Mailer – mars 2018 (Éditions de Fallois)

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