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Les premières phrases
« Les gens se chient souvent dessus lorsqu’ils trépassent.
Leurs muscles se relâchent, leur âme se libère, et tout le reste… s’échappe. Malgré tout l’amour que leur public porte à la mort, les dramaturges font rarement mention de cette réalité. Quand le héros rend son dernier soupir dans les bras de l’héroïne, ils n’attirent pas l’attention sur la tâche qui apparaît sur ses collants ni sur la puanteur qui fait pleurer sa dame lorsqu’elle se penche pour son baiser d’adieu.
Prenez cela pour un avertissement, ô, chers amis : sachez que votre narrateur ne partage pas cette retenue. Et si les réalités désagréables d’un bain de sang liquéfient le contenu de vos intestins, sachez aussi que ces pages parlent d’une fille qui était au meurtre ce que les maestros sont à la musique. Qui faisait aux fins heureuses ce qu’une lame de scie fait à la peau. »
Circonstances de lecture
Qui pourrait résister à cette couverture ?!
Impressions
Prenez une héroïne au caractère affirmé, un « non-chat » protecteur, des ombres inquiétantes, une histoire de vengeance familiale, une école d’assassins où les élèves n’hésitent pas à s’entretuer pour devenir une « lame » au service de l’Église rouge, et vous obtenez un roman de fantasy très bien ficelé que j’ai dévoré ! C’est drôle, sanglant, violent, prenant. Je n’ai qu’une envie : que la suite sorte pour pouvoir m’y oublier un temps et savoir ce que va devenir Mia Corvere, cette jeune fille qui joue avec les ombres et parle aux ténèbres. Une réussite et un gros coup de cœur !
Jay Kristoff – Nevernight – Octobre 2020 (De Saxus)
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