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Mark Lawrence - The book that wouldn't burnLes premières phrases

«  They named Livira after a weed. You couldn’t grow much in the Dust but that never stopped hungry people trying. They said livira would grow in places where rocks wouldn’t. Which never made sense to Livira becauce rocks don’t grow. Unfortunately, not even goats could eat the stuff and any farmer who watered a crop would find themselves spending most of their time fighting it. Spill a single drop of water in the Dust and, soon enough, strands of livira would come coiling out of the cracked ground for a taste.

Her parents had given her a different name but she hardly remembered it. People called her Livira because, like the weed, you couldn’t keep her down. » 

Circonstances de lecture

Parce que je ne peux pas résister à un livre qui se passe dans une bibliothèque !

Impressions

Comment résister à ce livre quand on aime la fantasy et qu’on est libraire ? De mon côté, j’ai craqué avant même sa sortie en VF (en juillet chez Bragelonne), et j’ai adoré. On y suit Livira, une petite fille élevée dans un campement au milieu du désert jusqu’à ce que son village soit attaqué et qu’elle se retrouve propulsée dans la grande ville de Crath, où a été érigée la plus grande bibliothèque jamais construite. Mais attention, les livres y sont jalousement gardés et les bibliothécaires sont les gardiens de ce savoir, mis à la disposition des habitants au bon vouloir du roi. 

Evar est quant à lui prisonnier d’une bibliothèque gigantesque. Impossible d’en trouver l’issue. Seul un mystérieux Mécanisme permet à ses frères et à sa sœur de s’échapper temporairement de leur prison, en leur permettant de vivre à l’intérieur d’un livre et ainsi d’accroître leurs connaissances. Une étrange assistante et un soldat veillent sur eux, d’aussi loin qu’ils s’en souviennent, sans pour autant les aider à quitter leur prison ni leur donner des clés de compréhension. 

Ce livre a un world-building incroyable. J’ai adoré me perdre dans les allées et les multiples salles de la bibliothèque, essayer de comprendre la nature de l’assistante et du soldat, la raison de l’enfermement d’Evar et de ses frères et sœur, suivre Livira dans sa soif de connaissances et sa découverte des secrets cachés dans les livres. Mark Lawrence y aborde des thèmes faisant tristement écho à l’actualité, notamment la haine que se vouent deux peuples depuis des millénaires. Il y traite également d’une forme de pouvoir s’appuyant sur le choix des lectures autorisées par le roi, créant ainsi une vision biaisée du passé et des connaissances. L’intolérance entre les peuples, l’endoctrinement culturel, la course à l’innovation scientifique (notamment en matière d’armement), le rôle des histoires et de la fiction dans la compréhension du monde et des autres, sont autant de points abordés avec brio par l’auteur. Vous l’aurez compris, ce livre (premier d’une trilogie) est un véritable coup de cœur. Je vais m’empresser de me procurer le tome 2…

Mark Lawrence – The book that wouldn’t burn – Mai 2023 – Harper Voyager (sortie VF en juillet chez Bragelonne)

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