• A propos

Love In Books

~ Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un livre pour s'évader…

Love In Books

Archives de Tag: Bragelonne

La Piste des Éclairs – Rebecca Roanhorse

18 mercredi Mar 2020

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Bragelonne, Critique de livre, idées de lecture, La piste des éclairs, lecture, Livre, milady, post-apo, quoi lire, Rebecca Roanhorse, roman, SF

Les premières phrases

«  Le monstre est venu ici. Je sens son odeur.

C’est celle d’un carnivore qui ne se lave pas, qui empeste la sueur et la viande et quelque chose d’autre que je n’arrive pas à identifier. L’air nocturne en est imprégné, mais ça va au-delà de la simple puanteur, ça m’évoque une émotion plus profonde, plus primaire, qui me perturbe. Mon instinct se réveille et hurle un avertissement. Des gouttes de sueur froide perlent sur mon front. Je les essuie du revers de la main.

Je sens aussi l’enfant que le monstre a enlevée. Son odeur à elle est plus légère, plus propre. C’est celle de l’innocence. Si j’en crois mon odorat, cette petite est vivante, ou du moins elle l’était quand il l’a emmenée. Il se peut qu’elle ait une tout autre odeur à présent. »

Circonstances de lecture

Attirée par la couverture.

Impressions

Voici un roman post-apo sans prétention, mais qui se lit d’une traite. Chapitres courts, personnages bien trempés, de l’action à souhait… On ne s’ennuie pas à la lecture de ce premier tome ! Rebecca Roanhorse a en effet réussi à créer une chasseuse de monstres attachante que l’on prend plaisir à suivre. D’autant qu’à l’instar de son partenaire Kai Arviso, un homme-médecine, son héroïne, Maggie Hoskie, possède des dons claniques redoutables. Ici, l’ambiance post-apo se mêle aux légendes navajos, et la magie opère. Rendez-vous donc, vous aussi, à Dinétah, cette réserve indienne préservée de l’apocalypse climatique par les Dieux navajos… au prix du retour de monstres et autres créatures mythologiques d’un autre temps !

Rebecca Roanhorse – La Piste des Éclairs (Milady)

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Share this:

  • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)

WordPress:

J’aime chargement…

Carbone modifié – Richard Morgan

02 mercredi Mai 2018

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Altered Carbon, Bragelonne, Carbone modifié, Critique de livre, idées de lecture, lecture, Livre, quoi lire, Richard Morgan, roman, SF

Les premières phrases

«  L’aube allait pointer dans deux heures. J’attendais dans la cuisine dont les murs s’écaillaient en fumant une des cigarettes de Sarah, bercé par le rythme du cyclone. Millsport dormait depuis longtemps, mais dehors, dans le Reach, les courants s’accrochaient aux bancs de sable et le chant du ressac hantait les rues désertes. Une fine brume flottait dans la tempête, retombant sur la ville comme un voile de mousseline et brouillant la vue des fenêtres de la cuisine.

En état d’alerte chimique, j’ai fait l’inventaire du matériel posé sur le panneau éraflé de la table en bois. Le pistolet à éclats Heckler & Koch de Sarah brillait dans la pénombre, béant, attendant qu’on lui enfile son chargeur. Une arme d’assassin, compacte et parfaitement silencieuse. Les chargeurs étaient posés à côté. Sarah les avait entourés de bande adhésive pour reconnaître les munitions : vert pour les somnifères, noir pour le venin d’araignée. La plupart des chargeurs étaient noirs. Sarah avait épuisé beaucoup de verts contre les gardes de la sécurité de Gemini Biosys la nuit dernière.  »

Circonstances de lecture

Parce que que j’avais très envie de lire le livre après avoir vu la série sur Netflix.

Impressions

A quoi ressemblerait la société si la mort n’était pas définitive ? Si l’on pouvait vous faire revenir à la vie dans le corps d’un autre, pourvu que vous en ayez les moyens financiers évidemment… C’est en partant de ce postulat de départ que Richard Morgan nous embarque dans un monde futuriste proche de celui de Blade Runner. Notre héros, Takeshi Kovacs, se voit ramener à la vie pour enquêter sur la « mort » d’un milliardaire, pas convaincu de la conclusion de la police qui pense à un suicide. En effet, pourquoi se suicider quand on sait que l’on sera de nouveau en vie quelques heures plus tard ?

Un récit de SF riche et intense, violent aussi. J’ai beaucoup aimé. Si la série proposée sur Netflix prend de nombreuses libertés par rapport au roman de Richard Morgan, elle n’en est pas moins également intéressante à regarder. L’atmosphère du livre y est parfaitement retranscrite. Vivement la réédition ce mois-ci des deux suites, chez Bragelonne !

Un passage parmi d’autres

 S’ils vous veulent, tôt ou tard, ils vous trouveront, comme un grain de poussière sur un artefact martien, avait écrit une jeune Quell à propos de l’élite de Harlan. Traversez l’abîme entre les étoiles et ils vous suivront. Faites-vous stocker durant des siècles et ils seront là à vous attendre, dans de nouveaux clones. Ce sont les dieux dont nous rêvions, les agents mythiques du destin. Aussi implacable que l’était la Mort, mais ce pauvre laboureur appuyé sur sa faux ne l’est plus aujourd’hui… Pauvre Mort, elle n’était pas de taille, elle n’a pu lutter contre la puissance du carbone modifié et les technologies de stockage et de récupération des données. Il fut un temps où nous vivions avec la crainte de son arrivée. A présent, nous flirtons avec sa sombre dignité, et des êtres comme ceux-là ne la laissent même pas passer par l’entrée de service…

Richard Morgan – Carbone modifié – octobre 2008 (Bragelonne)

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Share this:

  • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)

WordPress:

J’aime chargement…

La Guilde des Magiciens – Trudi Canavan

09 lundi Juin 2014

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans étrangers

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Bragelonne, Critique de livre, La Guilde des Magiciens, roman, Trilogie du Magicien Noir, Trudi Canavan

Trudi Canavan - La Guilde des MagiciensLes premières phrases

«  A Imardin, on dit que le vent a une âme et qu’il gémit le long des rues étroites, désolé par ce qu’il y voit. Le jour de la Purge, il grondait au creux des voiles affalées du port, s’engouffrait sous les portes Ouest et hurlait contre les flancs des maisons. Là, comme attristé par les âmes en peine qu’il y rencontrait, il se faisait aussi doux qu’un murmure.

C’était en tout cas ce que s’imaginait Sonea. Alors qu’une autre rafale de vent froid la fouettait, elle serra encore plus son manteau râpé contre ses flancs. Baissant les yeux, elle grimaça en voyant la boue qui éclaboussait ses chaussures à chaque pas. Les chiffons dont elle avait rempli ses bottes trop grandes étaient déjà saturés d’eau, et ses orteils la brûlaient.

Un mouvement vif, sur sa droite, attira son attention, et elle fit un pas de côté pour éviter un homme qui titubait. Sortant d’une allée, il tomba à genoux dans la boue juste devant elle. Sonea s’arrêta et lui tendit la main, mais le vieil homme ne parut pas la voir. Il se releva et rejoignit le flot de silhouettes voûtées qui descendaient la rue.

En secouant la tête à l’abri de sa capuche, Sonea regarda autour d’elle. Un soldat montait nonchalamment la garde à l’entrée de la ruelle. Sa bouche s’ourlait d’un sourire dédaigneux, et son regard sautait de passant en passant. Elle posa les yeux sur lui, mais lorsqu’il tourna la tête dans sa direction, elle regarda vivement ailleurs.

Maudits soient les gardes, pensa-t-elle. Puissent-ils trouver des farens venimeux cachés dans leurs bottes.

Quelques noms de gardes gentils et serviables lui vinrent à l’esprit, mais elle n’était pas d’humeur à faire des exceptions.

Emboîtant le pas aux silhouettes qui avançaient en traînant les pieds, Sonea se fendit dans la foule et déboucha bientôt sur une artère plus large. Des maisons à deux ou trois étages se dressaient de chaque côté ; des visages étaient collés à leurs fenêtres les plus hautes. Sonea vit un homme aux riches vêtements qui tenait un enfant à bout de bras pour qu’il puisse mieux regarder la foule. L’homme pinçait les narines de dégoût, et, quand il tendit le doigt vers le bas, le petit garçon grimaça comme s’il avait goûté quelque chose de répugnant.

Sonea les défia du regard. »

Circonstances de lecture

Trois tomes lus sur les conseils de ma libraire, en trois semaines.

Impressions

L’histoire peut paraître assez classique : une jeune fille, Sonea, se découvre soudain des pouvoirs magiques inattendus et doit apprendre à les maîtriser. Originaire des Taudis, elle obtient ainsi son ticket d’entrée à la Guilde, d’ordinaire réservée aux enfants des nobles de la ville. Rien de très original, donc. Mais, petit à petit, on se laisse happer par l’histoire, très rythmée, et ses personnages, très attachants. Et, sans même s’en rendre compte, on ferme les pages du premier, puis du deuxième et enfin du troisième et dernier tome (le meilleur)… en l’espace de trois semaines ! Preuve que, malgré une trame plutôt classique et une écriture qui ne m’a pas emballée d’emblée, la Trilogie du Magicien Noir m’a bel et bien transportée dans l’univers de Trudi Canavan.

Un passage parmi d’autres

 Le soleil s’était levé sur les tours du palais et inondait les jardins de la Guilde d’une lumière dorée.

Sonea déambulait le long du chemin et ne disait pas un mot. Elle boudait. Rothen savait que la jeune fille n’était pas dupe : s’ils se promenaient aussi souvent, c’était parce que la Guilde était magnifique. Le mage avait compris que Sonea se surveillait et s’empêchait de trouver l’ombre d’une raison de rester.

Rothen sourit. Sonea critiquait tout ce qu’on lui montrait, mais le mage avait décidé de lui faire visiter tout le domaine. Si elle voulait rejeter la Guilde, au moins, qu’elle sache ce qu’elle allait rater !

A force de l’entendre jurer ses grands dieux qu’elle voulait partir, Rothen avait remis en question sa propre vie. Comme il était d’usage chez les enfants des Maisons, on avait testé ses capacités magiques dès qu’il avait eu dix ans. Il se rappelait encore l’excitation de ses parents, lorsqu’on leur avait annoncé le résultat. Son père et sa mère lui avait dit et répété à quel point il était chanceux et hors du commun. Depuis ce jour-là, Rothen travaillait pour se faire une place à la Guilde.

Sonea n’avait pas été élevée dans l’optique de devenir mage. Son éducation lui avait appris à craindre les magiciens, à les haïr, à les critiquer et les accuser de tous les maux du monde. Dans un tel climat, Rothen devinait sans mal pourquoi s’installer à la Guilde ressemblait à une trahison pour elle.

Mais s’il parvenait à lui faire comprendre qu’elle pourrait utiliser ses pouvoirs pour le bien des habitants des Taudis, elle accepterait peut-être de rester.

Trudi Canavan – La Guilde des Magiciens (La Trilogie du Magicien Noir) – 2007 (Bragelonne)

Share this:

  • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)

WordPress:

J’aime chargement…

Arcadia – Fabrice Colin

16 mercredi Avr 2014

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans français

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Arcadia, Bragelonne, Critique de livre, Fabrice Colin, Fantasy, roman

Fabrice Colin - ArcadiaLes premières phrases

«  Il ne lit plus à présent, il n’en a plus la force. Lever un bras, se dresser sur un coude : il en serait incapable. Les yeux fixés au plafond, il est condamné à l’attente.

De temps à autre, la fatigue semble venir à bout de ses souffrances et il s’enfonce dans un sommeil aveugle, mais lorsqu’il se réveille, c’est pour constater avec désespoir qu’il est encore en vie et que la douleur ne l’a pas quitté.

– Avez-vous déjà vu quelqu’un mourir ? demande-t-il à Severn. 

Joseph approuve.

– Dans ce cas, je vous plains.

Sa tête retombe sur l’oreiller. Il y a quelques jours, de nouveau, il a évoqué l’éventualité du suicide. Il a répété à son ami qu’il aurait pu en finir trois mois plus tôt sur le Maria Crowther mais qu’il a tenu bon parce que lui, Severn, a brandi l’étendard de son inébranlable foi chrétienne. Et de quel secours lui est cette foi désormais ? « Il n’est pas de mots assez durs », a-t-il martelé, « pas de châtiments assez forts pour fustiger un homme obligeant son ami à endurer pareils tourments. »

Bouleversé, Severn s’est enfui et a traversé la Piazza di Spagna en larmes pour retrouver le docteur James Clark, le seul homme auquel il pouvait se confier. Clark l’a écouté en hochant la tête, puis a remonté avec lui les marches de la Casina Rossa. Sitôt franchi le seuil de la chambre, il a raflé le flacon de laudanum et l’a fait disparaître dans sa poche. Le poète est resté coi. Lorsque Clark s’est penché sur lui, il l’a fixé de ses yeux grands yeux humides et lui a demandé le plus calmement du monde combien de temps encore il lui faudrait supporter cette « existence posthume ».

Les moments de lucidité alternent avec les phases de léthargie brumeuse. « Et la lucidité », a expliqué le docteur, « n’est pas recommandée. » Au loin, les émotions. Aucune allusion à Fanny, encore moins à l’écriture ou aux livres : dans l’état où il se trouve, cela le tuerait. Severn ne peut qu’acquiescer. C’est l’amour qui aura raison de son ami, cette passion impossible, ce feu mauvais qui dévore – rien moins que l’amour. »

Circonstances de lecture

Comment résister à la lecture d’une si belle réédition par les éditions Bragelonne?

Impressions

Attention : pour plonger dans « Arcadia », il faut laisser de côté le monde rationnel et accepter de ne pas tout comprendre à la cohérence de l’histoire. Il faut se laisser porter par la plume (très onirique) de Fabrice Colin, oublier la réalité et flotter entre deux mondes pleins de poésie. Celui d’Arcadia et de Ternemonde, celui de la « réalité » et celui des rêves.

Lire « Arcadia », c’est voyager dans des mondes parallèles, voyager dans le temps et l’espace, côtoyer de grands peintres, poètes, dramaturges, compositeurs et écrivains. A l’instar de John Keats, Rudyard Kipling, Alfred Tennyson, Lewis Carroll et Rossetti. C’est aussi croiser Merlin, la fée Morgane, le roi Arthur, Guenièvre, Lancelot et Perceval. Jouer avec les songes, jouer avec les identités (multiples), et les réincarnations. Vibrer au son de la musique du sommeil, frissonner dans un Londres victorien où la neige est bleutée, mettre un pied au Pays des Merveilles, rencontrer l’auteur de Peter Pan, frémir devant la montée des eaux à Paris…

Dans « Arcadia », Fabrice Colin magnifie les Arts, de la peinture à la musique en passant par l’écriture. Tout en traitant de l’amour, des rêves, de la vie et de la mort avec poésie et magie. Une petite pépite hallucinée de la Fantasy qui demande une seconde lecture, peut-être, pour comprendre tous les rouages de ce  roman-poème sous ecstasy.

Un passage parmi d’autres

 La nuit s’est assez fait attendre. Les avenues s’éclairent dans le brouillard, et Londres devient magique avec ses enseignes colorées, ses trottoirs bordés de neige, ses filaments de brume et ses fontaines gelées. Sagement installée sur sa banquette de cuir, Maggie se laisse prendre au spectacle de la rue : gentlemen pressés, crieurs de journaux, vendeurs ambulants, pubs et restaurants déjà bondés, elle ne se souvient pas d’avoir jamais vu autant de monde à Londres un soir d’hiver.

La neige bleutée qui vient se coller à la vitre en une fine pellicule filtre sa rêverie tel un prisme fragile. Lorsque Maggie ferme les yeux, elle fond un peu plus vite et, bientôt, le paysage se délaie lui aussi, les demeures arrogantes des quartiers riches font place à un paysage plus tranquille – enfilades monotones de maisons brunâtres, chapelles solitaires et parcs silencieux. Le tram contourne le Lancelot de Leighton que la petite aime tant et se dirige vers les quartiers sud.

Vingt minutes plus tard, la voici chez elle. Elle pousse les grilles de fer forgé et s’engage dans l’allée principale que les domestiques se sont efforcés de dégager. Il fait bien noir à présent, la lune est creuse dans le ciel, mais les fenêtres de la Grange sont illuminées, et la petite Sidhe poursuit son chemin. Elle gravit les marches de pierre en repensant au calao ; la gouvernante ouvre la porte pour la laisser rentrer et, d’un revers de main, balaie la neige qui s’est accumulée sur le col de son manteau.

Arcadia – Fabrice Colin (Bragelonne)

Share this:

  • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)

WordPress:

J’aime chargement…

Le Nom du Vent – Patrick Rothfuss

29 samedi Juin 2013

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans étrangers

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Bragelonne, Critique de livre, Fantasy, Le Nom du Vent, Patrick Rothfuss, roman

Les premières phrases

Patrick Rothfuss - Le Nom du Vent«  C’était de nouveau la nuit. L’auberge de la Pierre levée était envahie par le silence, un silence en trois parts.

Le premier était un calme en creux, l’écho de choses absentes. S’il y avait eu du vent, il aurait soupiré en passant entre les arbres, fait grincer la chaîne de l’enseigne et chassé le silence sur la route comme un tas de feuilles mortes. S’il y avait eu une foule de clients, même une poignée seulement, attablés dans la salle de l’auberge, ils auraient rempli le silence de leurs conversations et de leurs rires, du vacarme et des clameurs que l’on s’attend à trouver dans un débit de boissons à une heure avancée de la nuit. En fait, il n’y avait rien de tout cela et seul le silence demeurait.

A l’intérieur de l’auberge, deux hommes étaient installés à un bout du comptoir. Ils buvaient avec une tranquille détermination, évitant de discuter de nouvelles inquiétantes. Ainsi, ils ajoutaient un petit silence maussade au premier, celui qui était plus vaste, celui qui était creux, combinant avec une lui une sorte d’alliage, un genre d’harmonie.

Le troisième silence n’était pas facile à remarquer. Si vous aviez tendu l’oreille pendant une heure, vous auriez pu commencer à déceler sa présence dans les lattes du plancher sous vos pieds, dans le bois rugueux des barils disposés derrière le comptoir. Il était dans le poids des pierres noircies du foyer, qui retenaient encore la chaleur d’un feu depuis longtemps éteint. Il était dans le va-et-vient du chiffon de lin blanc qui passait et repassait sur le bois du comptoir. Et il était entre les mains de l’homme qui se tenait là, astiquant la planche d’acajou qui luisait déjà sous la lampe.

L’homme avait des cheveux d’un roux violent, d’un rouge de flamme. Le regard sombre et lointain, il se déplaçait avec l’assurance tranquille de celui qui sait beaucoup de choses. « 

Circonstances de lecture

J’en avais lu beaucoup de bien, et je n’ai pas été déçue.

Impressions

Il est souvent difficile de trouver un roman de fantasy bien écrit. Le Nom du Vent fait partie de ceux-là. Patrick Rothfuss écrit avec justesse, comme un conteur que l’on écouterait au coin du feu. Son héros, Kvothe, un aubergiste à l’apparence tranquille, nous raconte son histoire, celle d’un jeune prodige au destin peu ordinaire, animé par un esprit de vengeance qui le conduira sur les pas des Chandrians, ces êtres maléfiques dont quasiment personne n’ose évoquer le nom de peur de disparaître… A peine le 1er Tome terminé, on ne peut s’empêcher de se plonger aussitôt dans le second volume !

Un passage parmi d’autres

 – D’une certaine manière, tout a commencé lorsque je l’ai entendue chanter. Sa voix se mêlait à la mienne, en harmonie. Sa voix semblait le portrait de son âme : farouche comme le feu, tranchante comme des éclats de verre, fraîche et suave comme le trèfle.

Kvothe secoua la tête.

– Non. Tout a commencé à l’Université. J’y étais allé pour apprendre la magie, celle dont on parle dans les histoires. La magie de Taborlin le Grand. Je voulais apprendre le nom du vent. Je voulais le feu et les éclairs. Je voulais les réponses à des milliers de questions et aussi avoir accès à leurs archives. Mais ce que j’ai trouvé à l’Université fut loin de répondre à mes attentes et j’en ai été consterné.

Mais j’imagine que le vrai commencement découle de ce qui m’a conduit à l’Université. Des feux inexplicables au crépuscule. Un homme aux yeux de glace au fond d’un puits. L’odeur du sang et de cheveux brûlés. Le Chandrian. Oui, je crois que c’est à partir de là que tout commence. A bien des égards, c’est l’histoire du Chandrian.

Kvothe secoua la tête, comme pour se libérer de sombres pensées.

– Je suppose cependant que je dois remonter encore plus loin. Si cela doit être une relation de mes faits et gestes, je peux bien y consacrer un peu de temps. Cela vaudrait la peine que les souvenirs que l’on garde de moi comportent quelque vérité, à défaut de flatteries.

Mais qu’aurait dit mon père, s’il m’avait entendu raconter une histoire de cette façon ? « Commence par le commencement ! » Fort bien. Puisque nous sommes censés raconter une histoire, faisons-le dans les règles.

Kvothe se pencha en avant dans son fauteuil.

– Au commencement, pour autant que je sache, le monde fut créé à partir du vide sans nom par Aleph, celui qui donna un nom à toute chose. Ou bien, selon les versions, celui qui découvrit les noms qu’avaient déjà les choses.

Le Nom du Vent – Patrick Rothfuss – avril 2009 (Bragelonne)

Share this:

  • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)

WordPress:

J’aime chargement…

Le Lever des Lunes – Elspeth Cooper

20 samedi Avr 2013

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans étrangers

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Bragelonne, Critique de livre, Elspeth Cooper, La Chasse Sauvage, Le Lever des Lunes, Magie, roman

Elspeth Cooper - Le Lever des LunesLes premières phrases

«  Des particules de lumière pailletaient l’air, tel un nuage de papillons blafards. Sa coupe en argent à la main, Savin s’avança parmi elles et, d’un geste de son autre main, referma le Voile derrière lui, comme s’il tirait un rideau devant une fenêtre donnant sur un jardin en terrasses baigné de soleil. Un picotement dans les doigts lorsqu’il rapprocha les bords, un frisson sur sa peau, et ce fut comme s’il n’avait jamais touché à la trame. 

Bien pratique, ce petit tour. Ca lui permettait de se déplacer librement dans des endroits où il était imprudent de trop attirer l’attention, et ça impressionnait les nigauds. Comme le savaient bien les forains et les arnaqueurs, parfois, un petit sens de la mise en scène était plus précieux que de l’or.

Une par une, les paillettes s’estompèrent dans l’obscurité qui régnait autour de lui, et il fronça les sourcils. Cette pièce, située dans une des tours du château de Renngald, n’aurait pas dû être aussi sombre, ni froide au point de condenser sa respiration, même après la chaleur estivale de Mesarild. Il ressentait rarement le froid, bien qu’il ait dû apprendre à en faire abstraction au lieu d’y être indifférent de naissance comme ses hôtes, mais l’humidité qui l’accompagnait dans ces contrées nordiques était désastreuse pour une bibliothèque, et c’était pourquoi il y avait laissé brûler un feu. Or celui-ci s’était éteint, et il ne voyait nulle trace de la servante à qui il en avait confié l’entretien. « 

Circonstances de lecture

Il s’agit de la suite des Chants de la Terre, que j’avais adoré.

Impressions

Encore une belle édition de la maison Bragelonne. On retrouve avec plaisir l’univers découvert dans le 1er Tome de cette saga (La Chasse Sauvage) d’Elspeth Cooper. Très bien écrit, le livre nous transporte sur les pas de Gair, forcé de suivre Alderan dans le Sud à la poursuite d’un indice caché qui pourrait l’aider à battre Savin et à sauvegarder le Voile. Mais on découvre aussi de nouveaux personnages, notamment Teia, jeune fille du clan des Loups, porteuse du pouvoir des Diseuses… Elspeth Cooper pose clairement les bases d’une grande saga, pleine de magie et de personnages attachants, mais aussi de réflexions sur le pouvoir des religions et la bêtise des hommes. A l’instar de ce qu’avait réussi Ange avec La Légende du Peuple Turquoise. Vivement la suite !

Un passage parmi d’autres

 Lorsque l’eau eut cessé de clapoter, laissant le disque argenté de la lune vagabonde flotter paisiblement en son centre, Teia plaça les deux mains sur le bord du récipient et ferma les yeux. Puis elle plongea en elle-même, cherchant la musique.

D’abord lente à répondre à son appel, celle-ci jaillit soudainement au premier plan de ses pensées. Teai la dompta rapidement, en réduisit le flot à un filet infime, puis la relâcha. Des étincelles bleuâtres lui enveloppèrent les doigts, se convulsant au-dessus de l’eau. Le reflet de la lune chatoya. Celle-ci avait commencé à décroître et n’était pas aussi puissante que lorsqu’elle était pleine, mais elle promettait encore une bonne divination. Une lumière blanche emplit le cercle décrit par le bord du seau puis se figea, offrant à Teia un parfait reflet de son visage.

Montre-moi.

L’image frémit puis redevint nette. Son visage, encore, mais entouré désormais d’un ciel gris et brumeux. Elle avait la joue maculée de sang et ses cheveux formaient comme un roncier de boucles sombres et mouillées. Son regard était terne comme celui d’un oiseau mort.

Elle avait beau l’avoir déjà vue dix fois, cette vision ne manquait jamais de la consterner, par la prédiction qu’elle offrait d’un avenir qu’aucune femme ne pouvait désirer. Agrippant le bord du seau, elle inspira profondément pour se calmer avant sa vision suivante, au cas où il s’agirait de nouveau du guerrier ténébreux.

Montre-moi.

Son visage laissa place à celui du garçon. Les cheveux noirs, les yeux bleus, il lui rendait solennellement son regard, les mains d’une femme posées sur ses épaules. Un geste de protection ou de fierté ? Teia n’avait jamais réussi à le déterminer. Ses traits carrés et massifs, son corps trapu ne laissaient aucun doute quant à sa filiation, même sans le reflet d’or au col de sa chemise.

Montre-moi.

Cette fois, ce fut une vue depuis le ciel qui s’offrit à elle, d’abord des flancs de montagne boisés, puis des plaines vallonnées d’un beige argenté, filetées de rivières scintillantes. Le paysage rappelait les plaines au sud du campement, près de l’an-Archéen, mais cette vision ne ressemblait à rien de ce qu’elle avait vu là-bas lors des hivers qu’elle y avait passés. Par ailleurs, cela semblait être l’été, ou au moins le printemps, parce que le soleil brillait et qu’il y avait des fleurs parmi les herbes. Au loin, presque à la limite de ce qu’elle pouvait distinguer, des silhouettes minuscules comme des fourmis s’éloignaient.

– Qu’est-ce que tu fais, petite ?

Ytha ! La Diseuse était juste derrière elle, approchant à travers les hautes herbes avec la discrétion d’une chasseresse. Relâchant la musique, Teia remua l’eau du bout des doigts pour dissiper l’image et se releva précipitamment pour lui faire face.

Le Lever des Lunes – Elspeth Cooper – janvier 2013 (Bragelonne)

Share this:

  • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)

WordPress:

J’aime chargement…

Les Chants de la Terre – Elspeth Cooper

03 vendredi Fév 2012

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans étrangers

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Bragelonne, Elspeth Cooper, Fantasy, Les Chants de la Terre

Les premières phrases

«  La magie était libre à nouveau. 

Sa musique résonnait sur les nerfs de Gair comme sur les cordes d’une harpe, promesse de puissance vibrant sous ses doigts. Il n’avait qu’à l’accueillir à bras ouverts, s’il osait. Il appuya son front sur ses genoux et se mit à prier.

– Je Vous salue, Mère pleine de grâce, lumière et vie de ce monde. Heureux les débonnaires, car ils trouveront force en Vous. Heureux les miséricordieux, car ils trouveront justice en Vous. Heureux les égarés, car ils trouveront salut en Vous. Amen.

Phrase après phrase, verset après verset, la prière s’échappait de ses lèvres gercées. Il serra convulsivement ses doigts, cherchant la forme familière des grains de son chapelet pour ne pas perdre le fil, bien que ce soit fait depuis longtemps déjà. Lorsque les mots lui manquèrent, il serra ses genoux encore plus fort sur sa poitrine et recommença.

– Maintenant, je suis égaré dans les ténèbres, ô Mère, je me suis écarté de Votre voie, guidez-moi de nouveau…

La musique chuchotait toujours à son oreille. Rien ne pouvait en couvrir le murmure enjôleur. Ni les prières, ni les supplications, ni même les quelques hymnes dont il se souvenait encore. Elle était partout : dans les murs de fer rouillé de sa cellule, dans la sueur nauséabonde qui luisait sur sa peau, dans les couleurs qu’il voyait dans le noir. A chaque inspiration qu’il prenait, elle devenait un peu plus forte.

Un carillon argentin retentit. Gair ouvrir les yeux et fut ébloui par une lumière si vive, si blanche, qu’il dut se protéger le visage. A travers ses doigts, il vit deux silhouettes vêtues de lumière. Des anges. Sainte Mère, des anges envoyés pour le ramener avec eux.

– … Bénissez-moi maintenant et accueillez-moi à Vos côtés, pardonnez-moi tous mes péchés…

Agenouillé, Gair attendit d’être béni. Un violent coup du revers de la main lui fit perdre l’équilibre.

– Epargne-nous tes psalmodies, sale changelin !

Un autre coup le projeta brutalement contre le mur revêtu de fer. Une douleur fulgurante lui envahit la tempe et, dans un dernier frémissement, la musique se tut.  »

Circonstances de lecture

Lu fin janvier 2012. La présentation que l’éditeur Bragelonne en faisait m’a poussée à l’acheter. Un enchantement.

Impressions

Le livre en lui-même laissait déjà présager d’un bel objet. La lecture des premières pages m’a tout de suite emportée dans l’aventure de Gair, condamné à l’exil parce qu’il est l’un des seuls à entendre le Chant. Aidé par Alderan, il découvre petit à petit ses pouvoirs et la noirceur du monde qui l’entoure. Si vous aimez le Seigneur des Anneaux, La Légende du Peuple Turquoise d’Ange, mais aussi Harry Potter, ce livre est fait pour vous. D’autant qu’Elspeth Cooper a une vraie plume. Ce qui est assez rare en Fantasy. Vivement le prochain Tome !

Un passage parmi d’autres

 – Tu peux le faire, Gair.

Cette voix douce et grave lui emplit les oreilles, plus forte que la tempête, légère comme un murmure. D’énormes vagues s’écrasaient contre la coque de la « Mouette » et bouillonnaient sur son pont en pente, essayant d’emporter hommes et matériel. Les embruns déferlaient à leurs pieds. Au-dessus de leur tête, une corde trop tendue se rompit avec un claquement sonore.

Gair hésita.

– Je… Je ne pense pas. Le Chant est trop puissant.

– Ne pense pas ; aie foi, c’est tout. Aie foi en lui. Confiance en toi.

A ces mots, un bruissement enveloppa l’esprit de Gair comme le battement d’ailes puissantes. En réponse, une note chatoyante résonna là où régnait auparavant le silence. Pâle et ténue au début, elle se renforça à chacune de ses pulsations. D’autres notes suivirent, s’entrelaçant autour de la première pour former une harmonie complexe qui se mit à enfler et à exercer une pression croissante sur sa volonté. Tout ce qu’il avait à faire, c’était s’y ouvrir.

Il ne pouvait pas.

– N’aie pas peur. Il ne te fera pas de mal.

Gair entendit la voix d’Alderan aussi clairement que si les mots avaient été prononcés à l’intérieur de sa tête. Il en resta éberlué. La vague suivante faillit le faire tomber, et ce ne fut que grâce à la poigne ferme de son aîné qu’il resta debout. Une giclée d’eau de mer lui cingla le visage, l’aveuglant momentanément ; il cligna des paupières et vit qu’Alderan le regardait toujours intensément dans les yeux.

– Touche-le. Accepte-le. Il fait partie de toi, Gair. Il t’appartient.

– J’ai peur, chuchota le jeune homme, avant de s’ouvrir à la magie.

Elle le submergea entièrement. La tempête, la mer, le bateau sous ses pieds, tout devint secondaire. Il en avait encore conscience, mais vaguement, comme d’une conversation dans une autre pièce. Désormais, c’était une musique palpitante, en plein essor, qui occupait ses sens.

Les Chants de la Terre – Elspeth Cooper – Novembre 2011 (Editions Bragelonne)

Share this:

  • Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre)

WordPress:

J’aime chargement…

Catégories

  • Citations
  • En image
  • En vidéo
  • En VO
  • Essais
  • Fantastique
  • Fantasy
  • Grands classiques
  • Jeunesse
  • Mangas
  • Poésie
  • Policiers / Thrillers
  • Romans étrangers
  • Romans français
  • SF
  • Sondages

Articles récents

  • Blackwater – Michael McDowell
  • Le Chant des Géants – David Bry
  • Je suis le rêve des autres – Christian Chavassieux
  • La Princesse au visage de nuit – David Bry
  • Les Oubliés de l’Amas – Floriane Soulas

Mes derniers Tweets

  • "Eurydice déchaînée" de Melchior Ascaride. Un livre (illustré) sur la vengeance à travers la réécriture du mythe d’… twitter.com/i/web/status/1… 1 year ago
  • "Blackwood" de Michael Farris Smith, une histoire sombre à l’atmosphère envoûtante, avec une pointe de fantastique.… twitter.com/i/web/status/1… 1 year ago
  • "Ce matin-là" de Gaëlle Josse : un livre pansement qui fait du bien, comme la main tendue d’une amie. À mettre entr… twitter.com/i/web/status/1… 1 year ago
  • Nevernight de Jay Kristoff : un gros coup de cœur Fantasy, prenant, sanglant, violent, hyper addictif ! loveinbooks.com/2020/12/01/nev… 1 year ago
  • "Les villes de papier" de Dominique Fortier : un livre de toute beauté sur Emily Dickinson. loveinbooks.com/2020/11/04/les… 1 year ago
Follow @LoveInBooks

Archives

En train de lire

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et recevoir des notifications à chaque publication de nouveaux posts par mail.

Liens

  • La Grande Librairie
  • Librairie Hatchards à Londres
  • Librairie Le Livre d'Orge
  • Librairie Type Books à Toronto
  • Librairie WHSmith

Mes réseaux sociaux

  • Voir le profil de LoveInBooks sur Twitter
  • Voir le profil de aurecha22 sur Instagram
  • Voir le profil de aureliec sur Pinterest

En train de lire

Lorsque le dernier arbre de Michael Christie

Propulsé par WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné
    • Love In Books
    • Rejoignez 95 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Love In Books
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…
 

    %d blogueurs aiment cette page :