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Les premières phrases

« On ne le nomme pas et on ne lui donne pas de nom. Entre eux, ils doivent utiliser des noms. Je ne sais pas comment se fait appeler le mien et, s’il me le disait, j’essaierais d’oublier, je le jure. Ce ne serait pas comme le nom secret des chiens, qu’enfant je souhaitais si fort apprendre.

Mais le nom sur cette enveloppe est le mien, indéniablement, imprimé en noir, bien net, sur le papier immaculé qui tremble entre mes doigts tétanisés. Imprimé par une machine. Dedans, la lettre et la sphère. Exactement comme dans les histoires. »

Impressions

Vous connaissez mon amour pour les romans post-apo. Alors, quand c’est en plus L’Atalante aux manettes, et dans un format novella, je ne peux qu’être conquise !

Au cœur du Canada, vit une communauté de survivants, et c’est là que réside Reid, une jeune fille porteuse, comme sa mère et d’autres humains, d’un parasite – un « cad » – vivant en symbiose avec son corps et ayant une influence plus ou moins consciente sur son comportement. Son quotidien se voit bouleversé par l’arrivée d’une lettre d’admission dans une mystérieuse université. Si l’envie d’y aller est forte, comment pourrait-elle abandonner sa mère ? Et puis, cette université existe-t-elle vraiment ? Ne serait-ce pas un piège pour l’attirer en dehors de la communauté où elle vit en sécurité ? À moins que ça ne soit l’unique occasion de trouver un remède pour contrer le parasite ? Ce premier tome est une jolie mise en bouche dans cet univers post-apo esquissé avec justesse par l’autrice indo-caribéenne Premee Mohamed. Vivement la suite en mars !

Premee Mohamed – La Migration annuelle des nuages – Janvier 2025 – L’Atalante (traduit de l’anglais par Marie Surgers)