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Archives de Tag: David Mitchell

Slade House – David Mitchell

25 mardi Avr 2017

Posted by Aurélie in En VO, Romans étrangers

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Critique de livre, David Mitchell, idées de lecture, lecture, Livre, quoi lire, roman, Sceptre, Slade House

david-mitchell-slade-houseLes premières phrases

«  Whatever Mum’s saying’s drowned out by the grimy roar of the bus pulling away, revealing a pub called The Fox and Hounds. The sign shows three beagles cornering a fox. They’re about to pounce and rip it apart. A street sign underneath says WESTWOOD ROAD. Lords and ladies are supposed to be rich, so I was expecting swimming pools and Lamborghinis, but Westwood Road looks pretty normal to me. Normal brick houses, detached or semi-detached, with little front gardens and normal cars. The damp sky’s the colour of old hankies. Seven magpies fly by. Seven’s good. Mum’s face is inches away from mine, though I’m not sure if that’s an anrgy face or a worried one. « Nathan? Are you even listening? » Mum’s wearing make-up today. That shade of lipstick’s called Morning Lilac but it smells more like Pritt Stick than lilacs. Mum’s face hasn’t gone away, so I say, « What? »

« It’s « Pardon », or « Excuse me ». Not « What? » »

« Okay, » I say, which often does the trick.

Not today. « Did you hear what I told you? »

« It’s « Pardon » or « Excuse me ». Not « What? » »

« Before that! I said, if anyone at Lady Grayer’s asks how we came here, you’re to tell them we arrived by taxi. »

« I thought lying was wrong ».

« There’s lying, » says Mum, fishing out the enveloppe she wrote the directions on from her handbag, « which is wrong, and there’s creating the right impression, which is necessary. If your father paid what he’s supposed to pay, we really would have arrived by taxi. Now… » Mum squints at her writing. « Slade Alley leads off Westwood Road, about halfway down… » She checks her watch. « Right, it’s ten to three, and we’re due at three. Chop chop. Don’t dawdle. » Off Mum walks.  »

Circonstances de lecture

Encore une fois attirée par la couverture…

Impressions

« Slade House » est un conte horrifique aux allures de conte de fées, digne d’un roman de Stephen King. Après le génial « Cloud Atlas », David Mitchell part donc sur un tout autre style d’histoire. Tous les neuf ans, une maison (Slade House) attire à elle une personne (un enfant, un policier…). Chaque chapitre du livre nous parle ainsi de ce qui est arrivé à cette personne et nous fait voyager de 1979 à 2015. A chaque visite, on en apprend un peu plus sur la maison et ce qui pousse les « invités » à y pénétrer. J’ai dévoré ce livre ! Je le recommande vivement !

Un passage parmi d’autres

 I’ve stopped, because the far end of the garden, the wall with the small black door – it’s gone all faint and dim. Not because of evening. It can’t even be four o’clock yet. Not because it’s misty, either. I look up – the sky’s still bluish, like it was before. It’s the garden itself. The garden’s fading away.

I turn around to tell Jonah to stop the game, something’s wrong, we need a grown-up. Any second now he’ll come hurtling round the far corner. The brambles sway like underwater tentacles. I glance back at the garden. There was a sundial but it’s gone now, and the damson trees too. Am I going blind? I want Dad to tell me it’s fine, I’m not going blind, but Dad’s in Rhodesia, so I want Mum. Where’s Jonah? What if this dissolving’s got him too? Now the lattice tunnel thing’s erased. What do you do when you’re visiting someone’s house and their garden starts vanishing?

David Mitchell – Slade House – 2015 (Sceptre)

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Cloud Atlas – David Mitchell

24 vendredi Oct 2014

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Cartographie des nuages, Cloud Atlas, Critique de livre, David Mitchell, Editions de l'Olivier, Points, roman

Les premières phrasesDavid Mitchell - Cloud Atlas

«  Derrière le hameau indien, sur un rivage délaissé, je découvris une piste d’empreintes encore fraîches. Passé le varech en décomposition, les noix de coco de mer et les bambous, ces traces me conduisirent à leur auteur, un Blanc, pantalon et queue-de-pie retroussés, chapka démesurée et barbe bien taillée, tant affairé à creuser et fouiller le sable cendreux à la petite cuillère qu’il remarqua ma présence seulement lorsque, arrivé à vingt pas de lui, je l’eus hélé. Ainsi fis-je la connaissance du Dr Henry Goose, chirurgien de l’aristocratie londonienne. Sa nationalité ne me surprit guère. S’il est un nid d’aigle à l’abandon ou un îlot lointain exempt d’Anglais, il ne figure sur aucune carte qu’il m’ait été permis de consulter. »

Circonstances de lecture

J’avais très envie de lire ce livre après avoir vu son adaptation au cinéma en 2013.

Impressions

Sommes-nous tous liés à travers les siècles ? C’est à cette question complexe que David Mitchell tente de répondre dans son roman « Cloud Atlas ». Chaque chapitre nous plonge dans le quotidien de personnes aussi différentes qu’un notaire découvrant les aborigènes au 19ème siècle, un jeune compositeur déshérité, une journaliste essayant de révéler un complot nucléaire, un vieil éditeur enfermé malgré lui dans une maison de retraite, ou encore un clone révolutionnaire dans un futur imprécis. Leurs points communs : une tache de naissance en forme de comète et un morceau de musique résonnant à travers le temps. Chaque chapitre possède un style propre à chaque personnage. Pas facile de lire ceux sur Zachry, vivant dans un futur où une grande partie du langage, des connaissances et de la culture a été perdue ! Bluffant.

Pour une fois, je ne suis pas déçue par l’adaptation qui en a été faite au cinéma par les Wachowski. Le livre à peine refermé, je n’ai plus qu’une envie : regarder de nouveau le film.

Un passage parmi d’autres

 Trois ou quatre fois seulement dans ma jeunesse, j’ai entrevu les îles de la Joie avant que les brouillards, dépressions, fronts froids, vents mauvais et courants contraires ne les emportent… Croyant qu’il s’agissait des terres de l’âge adulte, je pensais les revoir au cours de mon périple ; aussi ne pris-je la peine d’en enregistrer ni la latitude, ni la longitude, ni la voie d’approche. Jeune et fieffé crétin. Que ne donnerais-je aujourd’hui pour obtenir une carte définitive d’un immuable ineffable ? Posséder, si pareille chose existait, une cartographie des nuages.

David Mitchell – Cloud Atlas – 2007 (Points)

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🥳🥳🥳🥳 « Les furtifs » d’Alain Damasio, élu Meilleur livre de l’année par le magazine Lire. #sfpower #sf #alaindamasio #lire #magazinelire #meilleurlivredelannee #books #bookstagram #bookstagrammer #bookshelf #booksarelife #booksaddict #books📚
« Trop semblable à l’éclair » d’Ada Palmer 😍😍😍😍 Difficile de résumer un livre tel « Trop semblable à l’éclair » d’Ada Palmer… De plus de 600 pages, ce pavé pourrait pourtant bien devenir le début d’un cycle de SF dont on parlera longtemps. En nous propulsant en 2454 dans une société a priori utopique où toutes majorités (et donc minorités) ont disparu au profit de sept « Ruches » multi-ethniques basées sur les affinités et la liberté, Ada Palmer mêle un monde futuriste aux idées des philosophes des Lumières. Plus de guerres ni de meurtres (enfin, presque). Plus de genre féminin ou masculin. Le « il » et le « elle » sont remplacés par le « on », les personnages ne se réduisant pas à leur sexe (difficile du coup pour le lecteur de savoir qui est une femme et qui est un homme !). Les religions sont bannies. Place à une spiritualité à la carte et à une écoute attentive et régulière des « sensayers », sortes de guides spirituels et de psy, permettant à chacun de s’exprimer librement (mais en petit comité) et d’exorciser ses idées sombres et ses questionnements. Le tout est raconté par Mycroft Canner, un meurtrier, narrateur dont le passé tourmenté n’est révélé que dans la seconde moitié du livre. Un personnage pour le moins complexe, lié à un enfant de 13 ans aux pouvoirs quasi-divins… dans une société qui refuse l’idée d’un Dieu. Ajoutez-y une intrigue policière : le vol de la liste des dix plus gros influenceurs mondiaux, risquant de mettre à mal l’équilibre de cette société pacifiste, et vous obtenez une histoire captivante. Difficile d’en dire plus sans trop en révéler. Sachez juste que la lecture de ce pavé est ardue mais terriblement intéressante, addictive et prenante. Prenez le risque de ne pas tout comprendre, les enjeux politiques et philosophiques étant particulièrement complexes et les protagonistes nombreux. Tout se dévoile petit à petit au fil des pages. Une chose est sûre : Ada Palmer sait mener son lecteur par le bout du nez, le menant de surprise en surprise. A très vite pour le 2ème volet de cette tétralogie ! Rdv sur mon blog : https://loveinbooks.com/2019/11/12/trop-semblable-a-leclair-ada-palmer/ #adapalmer #terraignota #lebelial #books
« A crier dans les ruines » d’Alexandra Koszelyk 😍😍😍 « A crier dans les ruines » revient sur le désastre de Tchernobyl. D’une écriture délicate, Alexandra Koszelyk nous parle de cette catastrophe à travers les yeux de deux enfants, Léna et Ivan, puis à travers leurs yeux d’adolescents et d’adultes. Séparés l’un de l’autre, la famille de Léna ayant fui l’Ukraine pour la France, et celle d’Ivan étant restée au pays, les deux inséparables vont suivre des chemins bien différents. Jusqu’à ce que Léna décide de retourner sur les lieux de son enfance à Pripiat… Un livre fort et émouvant, sur l’exil, la séparation, et la folie des hommes, le tout entrecoupé de références à la mythologie et aux ruines du passé. Un très beau premier roman. Rdv sur mon blog : https://loveinbooks.com/2019/11/04/a-crier-dans-les-ruines-alexandra-koszelyk/ #auxforgesdevulcain #alexandrakoszelyk #acrierdanslesruines #tchernobyl #books #bookstagram #bookstagrammers #chroniquelitteraire #bookshelf #booksaddict #booksbooksbooks #lecture #livres
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