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Les premières phrases

«  Quand Léna arrive à Kiev, elle ne s’attend à rien ou plutôt à tout. Des odeurs de son enfance, la musique de sa langue natale, les dernières images avant son exil. Mais de fines particules assombrissent les lumières de la ville, la grisaille embrume ses souvenirs. Des silhouettes la frôlent et semblent appartenir à un autre temps. Quand elle remonte le col de sa veste, un homme lui fait signe de l’autre côté de la rue puis s’approche. A quelques mètres d’elle, il découvre son erreur : il l’a prise pour une autre. Elle comprend à peine ses excuses en russe. Léna  regarde la silhouette, celle-ci n’est déjà plus qu’un point à l’horizon.  »

Circonstances de lecture

Parce qu’il s’agit d’un livre sur Tchernobyl.

Impressions

 » A crier dans les ruines » revient sur le désastre de Tchernobyl. D’une écriture délicate, Alexandra Koszelyk nous parle de cette catastrophe à travers les yeux de deux enfants, Léna et Ivan, puis à travers leurs yeux d’adolescents et d’adultes. Séparés l’un de l’autre, la famille de Léna ayant fui l’Ukraine pour la France, et celle d’Ivan étant restée au pays, les deux inséparables vont suivre des chemins bien différents. Jusqu’à ce que Léna décide de retourner sur les lieux de son enfance à  Pripiat…

Un livre fort et émouvant, sur l’exil, la séparation, et la folie des hommes, le tout entrecoupé de références à la mythologie et aux ruines du passé. Un très beau premier roman.

Alexandra Koszelyk – A crier dans les ruines – 23 août 2019 (Aux Forges de Vulcain)

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