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Alastair Reynolds - La maison des soleilsLes premières phrases

« J’ai vu le jour dans une maison d’un million de pièces, bâtie sur un petit monde dépourvu d’air aux confins d’un empire de lumière et de négoce que les adultes appelaient l’Heure d’or, pour une raison qui m’échappait.

J’étais alors une fille, un individu unique du nom d’Abigail Gentian. » 

Circonstances de lecture

Parce que j’ai entendu tellement de bien de cet auteur.

Impressions

La Maison des Soleils est un grand livre de SF, un prochain (déjà ?) classique, un de ces romans qui plongent ses lecteurs dans un univers époustouflant, grandiose, ultra-détaillé, aux dimensions inimaginables puisqu’Alastair Reynolds nous fait voyager dans toute la galaxie sur plusieurs millions d’années. C’est complexe et en même temps assez facile d’accès après quelques pages d’adaptation.

Tous les deux cent mille ans, les mille clones d’Abigail Gentian se retrouvent pour partager leurs souvenirs des deux cent mille années écoulées passées à voyager aux quatre coins de la galaxie. C’est une réunion festive. Mais pas l’année où commence ce récit… Car la Lignée Gentiane subit un contre-coup… Et le retard de deux clones  – les inoubliables Campion et Purslane – pourrait bien lui être salutaire…

Ici, un voyage d’un point à l’autre de la Galaxie peut prendre des milliers d’années, le temps pour plusieurs civilisations de naître, se développer sur plusieurs générations et disparaître. Une éternité pour un humain, un clin d’œil pour un clone voyageant en stase ou une machine. De quoi donner le tournis ! De quoi aussi remettre l’humain à sa place dans l’immensité de l’univers.

J’ai adoré découvrir cet univers ultra-riche, suivre les protagonistes au fil des ans (Abigail, Campion, Purslane ou encore Hespéros), arpenter leurs vaisseaux (dont certains mesurent plusieurs centaines de kilomètres !), et essayer de dénouer les mystères rencontrés. Vous l’aurez compris, c’est un gros coup de cœur ! J’ai retrouvé le même plaisir que j’avais ressenti en lisant Terra Ignota d’Ada Palmer (publié par le même éditeur). Merci au Bélial de publier et traduire avec brio ces auteurs (ici par Pierre-Paul Durastanti) !

Alastair Reynolds – La Maison des Soleils – Avril 2024 – Le Bélial 

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