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Les premières phrases

« Les étoiles blanches, rouges, jaunes ou bleues, innombrables, illuminent l’infini de l’espace. Entre elles, des nuages de gaz et de poussières créent de colossales créatures de mille couleurs, de gigantesques spirales pâles, de titanesques doigts autour de soleils depuis longtemps éteints, autour de milliers de milliards de mondes hors d’atteinte pour l’homme.

Le silence, au cœur de tout cela, est abyssal. »

Impressions

Enfant, j’étais fan de Star Wars, les trois films sortis entre 1977 et 1983. Je les regardais en boucle tellement j’adorais ça (en VHS à l’époque, oui oui…). Et je me souviens encore du bonheur que c’était de les visionner encore et encore. Et bien, figurez-vous que la lecture d’Échos stellaires m’a fait éprouver les mêmes sensations !

Prenez une planète vivant sous le joug d’un milliardaire tyrannique, exploitant les habitants pour extraire les précieux « chronons », d’étranges particules aussi belles que dangereuses. Ajoutez à cela une troupe de rebelles bien décidés à renverser la situation, des IA ultra-performantes, et une histoire d’amour bouleversante, et vous obtenez un space opera totalement addictif, bourré d’actions et d’émotions.

Pour sa première incursion en SF, David Bry s’en sort avec brio. Que ce soient les réflexions autour des chronons et de leurs mystérieuses propriétés, celles sur l’utilisation des IA, ou encore celles sur le deuil et la recherche de liberté, le propos est passionnant. C’est au final un livre qui devrait également plaire aux personnes ne lisant pas habituellement de SF, l’histoire se vivant comme une aventure ultra-divertissante dans l’espace . Mais attention aux émotions ! Car, comme à son habitude, David Bry a le don d’écrire avec justesse des scènes bouleversantes, qui, je dois l’avouer, m’ont de nouveau fait verser une petite larme… Signe qu’Échos stellaires m’a beaucoup plu.

Échos stellaires – David Bry – 25 septembre 2025 – Outrefleuve – Couverture réalisée par Pascal Casolari