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~ Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un livre pour s'évader…

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La fille de la supérette – Sayaka Murata

14 vendredi Juin 2019

Posted by Aurélie in Romans étrangers

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Critique de livre, folio, idées de lecture, konbini, La fille de la supérette, lecture, Livre, quoi lire, roman, Sayaka Murata

Les premières phrases

«  Les supérettes japonaises résonnent de toutes sortes de bruits. De la clochette annonçant l’arrivée des clients à la litanie d’une idol pop faisant la promotion des nouveaux produits dans les haut-parleurs du magasin. Des voix des employés au bip du scanner à code-barres. Autant de signaux qui s’entremêlent pour venir caresser mon oreille : c’est le chant du konbini.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’aime les ambiances japonaises.

Impressions

À travers son héroïne, Keiko, 36 ans, célibataire, vendeuse dans un konbini (supérette japonaise), Sayaka Murata évoque la difficile insertion de ceux qui ne rentrent pas dans un moule, ces inadaptés au conformisme social qui n’ont pas le même idéal de vie que la majorité. À savoir, ceux qui ne désirent pas avoir d’enfant, ceux qui ne sont pas en couple, ceux qui n’ont pas de plan de carrière, ou tout simplement qui n’ont pas les mêmes réactions que les autres face aux événements du quotidien. À eux de trouver ce qui les rendra heureux, en dépit du regard des autres et de l’incompréhension de leurs proches. Autour d’une histoire toute simple en apparence, Sayaka Murata livre une belle réflexion sur l’anticonformisme.

Un passage parmi d’autres

 Les gens perdent tout scrupule devant la singularité, convaincus qu’ils sont en droit d’exiger des explications. Personnellement, je trouve ça pénible, et d’une arrogance exaspérante. Au point qu’il m’arrive, comme quand j’étais petite, de vouloir arrêter mon interlocuteur à coups de pelle sur la tête.

Sayaka Murata – La fille de la supérette – mars 2019 (folio)

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Les invisibles – Roy Jacobsen

12 mercredi Juin 2019

Posted by Aurélie in Romans étrangers

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Critique de livre, folio, idées de lecture, lecture, Les invisibles, Livre, quoi lire, roman, Roy Jacobsen

Les premières phrases

«  Par un jour sans vent de juillet, la fumée monte droit dans le ciel. Le pasteur Johannes Malmberget est conduit dans l’île, en bateau, où il est accueilli par Hans Barroy, pêcheur et paysan, propriétaire légitime de l’île et chef de la seule famille qui y vit. Il se tient sur le petit débarcadère que ses aïeux ont construit avec des galets et il contemple le canot à quatre avirons qui approche, les dos gonflés des deux rameurs et, derrière leurs casquettes noires, le visage souriant et rasé de frais du pasteur. Quand ils sont suffisamment près, il s’écrie : » Tiens, v’là du beau monde. »

Le pasteur se redresse dans l’embarcation, son regard se pose sur le rivage, les prés qui s’étendent devant les maisons et le petit bosquet, il écoute les cris des mouettes et des goélands qui, sur leurs buttes, poussent des aouk-aouk, comme n’importe quelle oie, comme les sternes et les échassiers qui enfoncent leur bec dans les rives aussi blanches que la neige sous le soleil dur.  »

Circonstances de lecture

Parce que cette couverture invite au voyage.

Impressions

Roy Jacobsen dévoile la vie de ces « invisibles », ces îliens coupés du continent. On y découvre le quotidien de Hans Barroy et de sa famille, en particulier sa fille, Ingrid. Ils vivent sur une île minuscule, au large de la Norvège. Et cette île, elle représente tout pour eux.

Un roman doux et cruel à la fois, comme la vie, un roman simple empreint du goût salé de la mer et du poisson, de la senteur fraîche de la brise, de la violence des tempêtes capricieuses. Cette lecture se savoure tout doucement, bercée par le quotidien de cette famille, ses joies et ses peines.

Un passage parmi d’autres

 Nul ne peut quitter une île ; une île, c’est un cosmos en réduction où les étoiles dorment dans l’herbe sous la neige. Mais il arrive que quelqu’un essaie. Ces jours-là, il souffle un vent d’est régulier.

Roy Jacobsen – Les invisibles – février 2019 (folio)

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Un élément perturbateur – Olivier Chantraine

04 lundi Mar 2019

Posted by Aurélie in Romans français

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Critique de livre, folio, idées de lecture, lecture, Livre, Olivier Chantraine, quoi lire, roman, Un élément perturbateur

Les premières phrases

«  Ça peut me prendre à tout instant. Une heure ou deux. Parfois quelques minutes. Les premières manifestations sont apparues il y a trois semaines et depuis c’est comme ça. Je ne sens rien venir. Je me lève chaque matin et à n’importe quel moment de la journée, le mal peut venir me frapper. Je me retrouve subitement incapable d’articuler le moindre mot. Même si habituellement rien ne me dérange vraiment, je dois dire que cela n’est pas sans me créer un certain embarras.

Hier Robert m’a invité à les rejoindre en réunion. Je ne sais pas s’il a lu la panique dans mes yeux ; j’ai juste eu le temps de foncer aux toilettes. J’y suis resté deux heures trente, soit le temps moyen de ce genre de rassemblements. Vers midi quarante-cinq, ne percevant plus le moindre souffle en provenance de la salle, je suis sorti. Ils avaient dû partir déjeuner. Leur chaude odeur collective inondait encore l’endroit. J’ai laissé un mot sur mon bureau en disant que j’avais une gastro, j’ai écrit « j’ai une gastro » et je suis retourné chez moi. Quand ma sœur Anièce est rentrée et m’a demandé ce que je fichais là, j’ai réalisé que je venais de retrouver la faculté de parler.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’aime les éléments perturbateurs !

Impressions

Le héros de ce roman à l’humour grinçant a tout du loser : à 43 ans, Serge vit toujours chez sa sœur, n’a pas de relations amoureuse ni amicale, se fait marcher sur les pieds par ses patrons et par son frère, ministre des Finances et bientôt futur présidentiable. Cerise sur le gâteau, le voilà soudainement frappé de crises d’aphasie ponctuelles, l’empêchant de prononcer le moindre mot.

Reste qu’avec sa vision décapante des relations familiales, du monde du travail, du monde des finances et de la politique, Serge nous embarque avec lui dans sa petite révolution intérieure. Une histoire jubilatoire qui donne envie de tout envoyer valser et de dire tout haut ce que l’on pense tout bas.

Un passage parmi d’autres

 Qu’est-ce que vous foutez dans mon bureau, me dit-il d’un ton suspicieux.

– C’était ouvert Monsieur Krug, je venais vous voir.

– Je vous IN-TER-DIS d’entrer dans mon bureau quand je n’y suis pas, c’est clair ?

– Très clair Monsieur Krug… je ne savais pas que vous travailliez pour la CIA, je marmonne.

– Quoi ?

– Rien.

– Bon, qu’est-ce que vous voulez, j’ai du travail, notamment à cause de vos chinoiseries.

– Le Japon, je dis.

– Ça fait une différence ? s’énerve Krug.

Je reste sans voix. J’hésite à lui répondre que le 6 août 1945 à huit heures quinze ça faisait une petite différence d’être à Pékin plutôt qu’à Hiroshima. Mais je ne dis rien. Je sais que pour les types comme lui, l’argent n’a pas de frontières.

Olivier Chantraine – Un élément perturbateur – mars 2019 (folio)

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Les fiancés de l’hiver – Christelle Dabos

31 dimanche Juil 2016

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans français

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Christelle Dabos, Critique de livre, folio, idées de lecture, lecture, Les fiancés de l'hiver, Livre, quoi lire, roman

Christelle Dabos - Les fiancés de l'hiverLes premières phrases

«  On dit souvent des vieilles demeures qu’elles ont une âme. Sur Anima, l’arche où les objets prennent vie, les vieilles demeures ont surtout tendance à développer un épouvantable caractère.

Le bâtiment des Archives familiales, par exemple, était continuellement de mauvaise humeur. Il passait ses journées à craqueler, à grincer, à fuir et à souffler pour exprimer son mécontentement. Il n’aimait pas les courants d’air qui faisaient claquer les portes mal fermées en été. Il n’aimait pas les pluies qui encrassaient sa gouttière en automne. Il n’aimait pas l’humidité qui infiltrait ses murs en hiver. Il n’aimait pas les mauvaises herbes qui revenaient envahir sa cour chaque printemps.

Mais, par-dessus tout, le bâtiment des Archives n’aimait pas les visiteurs qui ne respectaient pas les horaires d’ouverture.

C’est sans doute pourquoi, en ce petit matin de septembre, le bâtiment craquelait, grinçait, fuyait et soufflait encore plus que d’habitude. Il sentait venir quelqu’un alors qu’il était encore beaucoup trop tôt pour consulter les archives. Ce visiteur-là ne se tenait même pas devant la porte d’entrée, sur le perron, en visiteur respectable. Non, il pénétrait dans les lieux comme un voleur, directement par le vestiaire des Archives.

Un nez était en train de pousser au beau milieu d’une armoire à glace.  »

Circonstances de lecture

J’étais attirée depuis longtemps par ce livre. Sa sortie en poche m’a fait sauter le pas.

Impressions

J’aime les livres magiques qui transportent le lecteur dans un univers bien à eux, un univers fantastique qui fasse oublier pour un temps la réalité. Et sur ce point, « Les fiancés de l’hiver » de Christelle Dabos ne m’a pas déçue. L’auteur a réussi à créer son propre monde, un univers a priori enchanteur, mais baigné d’illusions. Elle a aussi réussi à créer des personnages attachants, à commencer par Ophélie, son héroïne introvertie au premier abord mais cachant un caractère bien trempé. Habitant sur Anima, une Arche où les hommes ont un rapport particulier avec les objets, Ophélie possède le don de « lire » les objets et de traverser les miroirs. Mais voilà qu’on la force à se fiancer avec un inconnu, habitant sur une Arche lointaine, au Pôle, un lieu de courtisans hypocrites cherchant tous à se faire apprécier du Seigneur Farouk, un lieu au décor de carton pâte, où tout est illusion. Pourquoi a-t-elle été choisie pour ce mariage ? Pourquoi son fiancé, Thorn (digne héritier du Mr Rochester imaginé par  Charlotte Brontë dans Jane Eyre), est-il si froid et distant ? Ces fiançailles, vous l’aurez compris, vont chambouler complètement la vie d’Ophélie.

J’ai aimé lire « Les fiancés de l’hiver », j’ai aimé le style d’écriture, l’histoire, les personnages et l’univers imaginé par Christelle Dabos. J’attends cependant la sortie poche du tome 2 pour savoir si c’est un coup de cœur ou juste un bon livre (ce qui est déjà pas mal !). Si vous voulez vous évader cet été, mettez donc ce roman fantastique dans votre valise. Évasion garantie.

Un passage parmi d’autres

 – Les Passe-miroir sont rares dans la famille, fille, est-ce que tu sais pourquoi ?

Ophélie souleva les paupières derrière ses lunettes. Elle n’avait jamais abordé la question avec son parrain. Pourtant, tout ce qu’elle savait, elle le tenait de lui.

– Parce que c’est une forme de lecture un peu particulière ? suggéra-t-elle.

Le grand-oncle ébroua ses moustaches et écarquilla ses yeux d’or sous les ailes de ses sourcils.

– Rien à voir ! Lire un objet, ça demande de s’oublier un peu pour laisser la place au passé d’un autre. Passer les miroirs, ça demande de s’affronter soi-même. Il faut des tripes, t’sais, pour se regarder droit dans les mirettes, se voir tel qu’on est, plonger dans son propre reflet. Ceux qui se voilent la face, ceux qui se mentent à eux-mêmes, ceux qui se voient mieux qu’ils sont, il pourront jamais. Alors, crois-moi, ça ne court par les trottoirs !

 

Christelle Dabos – Les fiancés de l’hiver – avril 2016 (folio)

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