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Archives de Tag: Le bélial

Sintonia – Audrey Pleynet

22 lundi Sep 2025

Posted by Aurélie in Romans français, SF

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Audrey Pleynet, conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, Le bélial, lecture, Livre, nanotechnologies, quoi lire, roman, science fiction

Les premières phrases

« C’était devenu commun pour Irene de voir son corps bouger sans qu’elle le lui ait demandé. Un pas après l’autre, dans les couloirs de leur palazzo. La bambina ne parvenait pas à savoir si l’ordre venait de sa mère Talia, de sa grand-mère Alessia, ou de plus haut. Toutes avaient la même teinte, la même saveur. La fillette de cinq ans acceptait. Pas de résistance, pas de questions. Elle obéissait. À ses côtés, sa petite sœur Gia, trois ans. Et des cousines, enfants et adolescentes, qui marchaient comme elle, dans un demi-état de conscience pour les plus jeunes. Les adultes partaient en mission. Une immense mission. Les bambinas devaient attendre, bien sages, bien obéissantes, que leurs mères, tantes, grands-mères, grands-tantes, arrière-grands-mères, arrière-grands-tantes, arrière-arrière-grand-mère reviennent.« 

Impressions

Après le succès de Rossignol, prix Utopiales 2024, Audrey Pleynet était attendue pour son deuxième roman de SF. Et si j’avoue ne pas avoir été transportée par sa novella, j’ai en revanche beaucoup apprécié la lecture de Sintonia.

L’histoire se passe en 2354. Afin de survivre aux nuages de poussières, à la pollution et aux catastrophes climatiques, des villes ont été construites en hauteur, dans les nuages, à l’instar de Venise, ville-tige modèle où vivent différentes guildes puissantes. C’est là que réside la plus importante lignée des Sintonia, une famille de femmes assassins détenant une arme unique de contrôle mental, le diapason. Tout débute dans le sang, avec le massacre de cette famille, dont seuls quelques membres vont survivre, toutes pensant être la seule rescapée.

Audrey Pleynet nous livre un roman de SF de haute volée, où les avancées technologiques ont modifié aussi bien l’architecture des villes que certains humains. Un roman passionnant à découvrir si vous aimez les complots, les réflexions sur les villes de demain, le transhumanisme et la liberté, et les histoires de vengeance.

Sintonia – Audrey Pleynet – Le Bélial – Septembre 2025 – Couverture réalisée par Aurélien Police

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La montagne dans la mer – Ray Nayler

02 mercredi Oct 2024

Posted by Aurélie in SF

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conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, Intelligence artificielle, La montagne dans la mer, Le bélial, lecture, Livres, quoi lire, Ray Nayler, SF, SFFF

Ray Nayler - La montagne dans la merLes premières phrases

«  La nuit. District Trois de la zone autonome d’échanges de Hô Chi Minh.

La pluie courait sur l’auvent en plastique du café. Sous cet abri, enveloppé par la vapeur de la cuisine et les bavardages des clients, les serveurs passaient entre les tables en portant des bols de soupe fumante, des verres de café glacé et des bouteilles de bière.

Des motos électriques filaient au-delà du rideau de pluie comme des poissons luminescents. »

Circonstances de lecture

Parce que ce titre m’intriguait.

Impressions

Il n’existe pas d’espèces plus antisociales que les pieuvres. Elles vivent seules, et quand elles se rencontrent, elles n’hésitent pas à s’entredévorer plutôt qu’à nouer un lien entre elles. Pourtant, l’archipel de Côn Dao pourrait bien abriter un mystère : une créature habiterait dans ses eaux, générant rumeurs de monstre marin chez les uns, et espoirs d’une découverte scientifique majeure chez les autres. C’est là que débarque la scientifique Ha Nguyen, autrice de l’essai « Comment pensent les océans », avec une seule obsession : communiquer avec cette créature. Pour ce faire, elle devra travailler avec une gardienne de l’île assez spéciale et un chef d’équipe androïde, seul être artificiel doté d’une conscience. 

À des kilomètres de là, des hommes sont kidnappés et servent d’esclaves sur des navires de pêche essayant de rafler les derniers poissons d’océans appauvris.

Sur le continent, des ingénieurs sont « embauchés » par une femme au visage masqué, pour tenter d’infiltrer un mystérieux programme.

Ces trois points de vue s’enchaînent sans jamais nous perdre. J’avais peur d’une lecture difficile à appréhender. Il n’en est rien. Au contraire, les chapitres courts rendent la lecture très fluide. Chacun commence par une citation tirée de l’essai de Ha, « Comment pensent les océans » ou de la femme qui l’a embauchée, « Fabriquer des esprits ». C’est un roman passionnant, qui aborde des thèmes avec brio : l’intelligence artificielle, la surpêche, les progrès technologiques (et leurs pendants négatifs), la conscience, la communication inter-espèces, le langage, la culture, la préservation de la faune… Et le tout se lit comme un thriller. Voici un roman qui m’a profondément marquée, tant par son intelligence que par la pertinence de son propos.

Ray Nayler – La montagne dans la mer – Septembre 2024 – Le Bélial (traduit de l’américain par Henry-Luc Planchat)

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La Maison des Soleils – Alastair Reynolds

10 lundi Juin 2024

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Alastair Reynolds, conseils de lecture, Critique de livre, House of Suns, idées de lecture, La Maison des Soleils, Le bélial, lecture, Livres, quoi lire, science fiction, SF

Alastair Reynolds - La maison des soleilsLes premières phrases

« J’ai vu le jour dans une maison d’un million de pièces, bâtie sur un petit monde dépourvu d’air aux confins d’un empire de lumière et de négoce que les adultes appelaient l’Heure d’or, pour une raison qui m’échappait.

J’étais alors une fille, un individu unique du nom d’Abigail Gentian. » 

Circonstances de lecture

Parce que j’ai entendu tellement de bien de cet auteur.

Impressions

La Maison des Soleils est un grand livre de SF, un prochain (déjà ?) classique, un de ces romans qui plongent ses lecteurs dans un univers époustouflant, grandiose, ultra-détaillé, aux dimensions inimaginables puisqu’Alastair Reynolds nous fait voyager dans toute la galaxie sur plusieurs millions d’années. C’est complexe et en même temps assez facile d’accès après quelques pages d’adaptation.

Tous les deux cent mille ans, les mille clones d’Abigail Gentian se retrouvent pour partager leurs souvenirs des deux cent mille années écoulées passées à voyager aux quatre coins de la galaxie. C’est une réunion festive. Mais pas l’année où commence ce récit… Car la Lignée Gentiane subit un contre-coup… Et le retard de deux clones  – les inoubliables Campion et Purslane – pourrait bien lui être salutaire…

Ici, un voyage d’un point à l’autre de la Galaxie peut prendre des milliers d’années, le temps pour plusieurs civilisations de naître, se développer sur plusieurs générations et disparaître. Une éternité pour un humain, un clin d’œil pour un clone voyageant en stase ou une machine. De quoi donner le tournis ! De quoi aussi remettre l’humain à sa place dans l’immensité de l’univers.

J’ai adoré découvrir cet univers ultra-riche, suivre les protagonistes au fil des ans (Abigail, Campion, Purslane ou encore Hespéros), arpenter leurs vaisseaux (dont certains mesurent plusieurs centaines de kilomètres !), et essayer de dénouer les mystères rencontrés. Vous l’aurez compris, c’est un gros coup de cœur ! J’ai retrouvé le même plaisir que j’avais ressenti en lisant Terra Ignota d’Ada Palmer (publié par le même éditeur). Merci au Bélial de publier et traduire avec brio ces auteurs (ici par Pierre-Paul Durastanti) !

Alastair Reynolds – La Maison des Soleils – Avril 2024 – Le Bélial 

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Sweet Harmony – Claire North

18 lundi Mar 2024

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Claire North, conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, Le bélial, lecture, Livres, quoi lire, science fiction, SF, Sweet Harmony, Une Heure Lumière

Claire North - Sweet HarmonyLes premières phrases

 » Le bouton sur son menton fut le premier signe que ses dettes échappaient à tout contrôle.

« Bouton » était gentil. « Bouton » était le mot qu’employa le pharmacien quand Harmony lui demanda, derrière ses lunettes noires et dans un chuchotement, une crème quelconque, de quoi effacer toute trace de cette chose aussi magiquement qu’elle était apparue.. » 

Circonstances de lecture

Parce que Claire North…

Impressions

Un bouton, c’est rien du tout, me direz-vous ? Harmony n’est pas de cet avis… Cette jeune femme à la plastique parfaite ne comprend pas ce qu’il lui arrive lorsqu’elle se réveille un matin, avec un gros bouton sur le menton. Car voyez-vous, elle paie pour que son apparence réponde à tous ses critères. Les nanos présents dans son corps font leur travail pour éviter tout désagrément : une peau parfaite, un corps musclé juste ce qu’il faut, une chevelure de rêve, un réveil sans cerne… Harmony a souscrit une belle liste d’extensions auprès de son fournisseur de santé, grâce à l’appli présente sur son portable. Reste que la jolie agente immobilière a du retard sur le paiement de ses factures… Et petit à petit, jusqu’à ce que ses dettes soient réglées, chaque extension sera désactivée, l’une après l’autre.

Cette lecture est captivante, captivante et malsaine. On se prend à attendre la prochaine étape dans le déclin physique d’Harmony, et on se doute que cela va aller de mal en pis… Pas de doute, Claire North appuie là où ça fait mal : car on vit déjà plus ou moins ces travers de notre société basée sur la surconsommation, la réussite sociale et l’apparence. Quant à notre système de santé, il tend à ressembler de plus en plus au modèle américain (si tu as du fric, tu es soigné). Une lecture atrocement addictive, horrible dans sa description des relations humaines et de notre rapport au corps.

Claire North – Sweet Harmony – Janvier 2024 – Une Heure Lumière

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Trop semblable à l’éclair – Ada Palmer

12 mardi Nov 2019

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Ada Palmer, Critique de livre, idées de lecture, Le bélial, lecture, Livre, quoi lire, roman, SF, Terra Ignota, Trop semblable à l'éclair

Les premières phrases

«  Ah, lecteur ; vous allez me reprocher d’écrire dans un style que six longs siècles séparent des événements relatés, mais vous êtes venus à moi afin d’obtenir des éclaircissements sur les jours de transformation qui ont laissé notre monde tel qu’il est. Or la récente révolution est née du renouveau abrupt de la philosophie du XVIIIème siècle, grosse d’optimisme et d’ambition ; aussi n’est-il possible de décrire notre époque que dans la langue des Lumières, empreinte d’opinion et de sentiment. Il faut me pardonner mes vouvoiements, mes « il » et »elle », mon renoncements aux termes et à l’objectivité modernes. Les débuts vont être difficiles, mais que vous soyez mon contemporain, toujours en proie à la stupeur devant l’ordre d’aujourd’hui, ou un historien considérant mon vingt-cinquième siècle d’aussi loin que je considère le dix-huitième, vous allez vous découvrir plus à l’aise avec la langue du passé que vous ne l’imaginez ; il en va ainsi de nous tous.  »

Circonstances de lecture

Qui pourrait résister à cette couverture ?!

Impressions

Difficile de résumer un livre tel « Trop semblable à l’éclair » d’Ada Palmer… De plus de 600 pages, ce pavé pourrait pourtant bien devenir le début d’un cycle de SF dont on parlera longtemps. En nous propulsant en 2454 dans une société a priori utopique où toutes majorités (et donc minorités) ont disparu au profit de sept « Ruches » multi-ethniques basées sur les affinités et la liberté, Ada Palmer mêle un monde futuriste aux idées des philosophes des Lumières. Plus de guerres ni de meurtres (enfin, presque). Plus de genre féminin ou masculin. Le « il » et le « elle » sont remplacés par le « on », les personnages ne se réduisant pas à leur sexe (difficile du coup pour le lecteur de savoir qui est une femme et qui est un homme !). Les religions sont bannies. Place à une spiritualité à la carte et à une écoute attentive et régulière des « sensayers », sortes de guides spirituels et de psy, permettant à chacun de s’exprimer librement (mais en petit comité) et d’exorciser ses idées sombres et ses questionnements. Le tout est raconté par Mycroft Canner, un meurtrier, narrateur dont le passé tourmenté n’est révélé que dans la seconde moitié du livre. Un personnage pour le moins complexe, lié à un enfant de 13 ans aux pouvoirs quasi-divins… dans une société qui refuse l’idée d’un Dieu. Ajoutez-y une intrigue policière : le vol de la liste des dix plus gros influenceurs mondiaux, risquant de mettre à mal l’équilibre de cette société pacifiste, et vous obtenez une histoire captivante.

Difficile d’en dire plus sans trop en révéler. Sachez juste que la lecture de ce pavé est ardue mais terriblement intéressante, addictive et prenante. Prenez le risque de ne pas tout comprendre, les enjeux politiques et philosophiques étant particulièrement complexes et les protagonistes nombreux. Tout se dévoile petit à petit au fil des pages. Une chose est sûre : Ada Palmer sait mener son lecteur par le bout du nez, le menant de surprise en surprise.

A très vite pour le 2ème volet de cette tétralogie !

Ada Palmer – Trop semblable à l’éclair – octobre 2019 (Le Bélial)

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