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Trouble vérité – E. Lockhart

28 mardi Août 2018

Posted by Aurélie in Jeunesse, Policiers / Thrillers, Romans étrangers

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Critique de livre, E. Lockhart, Gallimard Jeunesse, idées de lecture, lecture, Livre, Nous les menteurs, quoi lire, roman, Thriller, Trouble vérité, Young Adult

Les premières phrases

«  L’hôtel était génial.

La chambre de Jule comportait un minibar garni de paquets de chips et de quatre sortes de barres chocolatées différentes. Une baignoire équipée de jets à bulles. Des serviettes de bain moelleuses et du savon liquide au gardénia à volonté. Chaque après-midi à seize heures, un vieux monsieur jouait du Gershwin sur le piano à queue dans le hall. Le spa proposait des soins du visage à l’argile chaude, si vous supportiez d’être tripotée par des mains inconnues. La peau de Jule sentait le chlore toute la journée.

Tout était blanc, au Playa Grande Resort de Baja : les rideaux, la faïence, les tapis et les bouquets de fleurs luxuriants. Les membres du personnel ressemblaient à des infirmiers dans leurs uniformes de coton blanc. Cela faisait près de quatre semaines que Jule séjournait seule ici. Elle avait dix-huit ans.  »

Circonstances de lecture

Parce que que j’avais adoré Nous les menteurs.

Impressions

J’avais adoré Nous les menteurs. Sans arriver au niveau de ce précédent roman, « Trouble vérité » se dévore. Si le début m’a laissée perplexe (est-ce que je vais pouvoir m’intéresser à cette histoire de petite fille riche ?!), E. Lockhart m’a ensuite transportée dans ce thriller mené tambour battant. Je l’ai lu en une journée. On y suit Jule et Imogen, deux jeunes filles qui ont quelque chose à cacher… Ce qui fait la force de ce roman, c’est son schéma narratif, construit à rebours… jusqu’à la révélation finale. Pas de doute, Emily Lockhart sait construire ses romans et surprendre ses lecteurs !

Un passage parmi d’autres

 Si seulement elle pouvait revenir en arrière, elle agirait mieux. Ou différemment. Elle serait davantage elle-même. Ou peut-être moins. C’était difficile à dire parce qu’elle ne savait même plus qui elle était réellement, si Jule existait encore ou si elle n’était plus qu’une série de personnages changeants selon le contexte.

Les autres gens étaient-ils tous comme elle ? Sans consistance réelle ?

Ou était-elle la seule ?

Elle ne savait plus si elle était capable d’aimer son petit cœur tordu et écorché. Elle aurait voulu que quelqu’un d’autre le fasse pour elle, le regarde battre derrière sa cage thoracique et lui dise, Je vois au fond de toi. Je te vois telle que tu es, rare et précieuse. Et je t’aime.

C’était si monstrueux, si stupide d’être une âme tordue et écorchée, de n’avoir aucune personnalité, aucune identité réelle alors qu’on avait toute la vie devant soi. Jule possédait des talents uniques. Elle travaillait dur, elle avait beaucoup de choses à offrir. Elle savait tout cela.

Alors pourquoi se sentait-elle aussi nulle, en même temps ?

E. Lockhart – Trouble vérité – avril 2018 (Gallimard Jeunesse)

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Nous les menteurs – E. Lockhart

30 mercredi Août 2017

Posted by Aurélie in Romans étrangers

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Étiquettes

Critique de livre, E. Lockhart, Gallimard Jeunesse, idées de lecture, lecture, Livre, Nous les menteurs, quoi lire, roman

Les premières phrases

«  Bienvenue dans la splendide famille Sinclair.

Chez nous, il n’y a pas de criminels.

Pas de drogués.

Pas de ratés.

Les Sinclair sont sportifs, beaux, sveltes. Nous sommes une vieille fortune. Nos sourires sont étincelants, nos mentons carrés, nos services de fond de court agressifs.

Qu’importe si les divorces nous lacèrent le cœur au point que notre pouls se débat. Qu’importe si les comptes fiduciaires se réduisent comme peau de chagrin ; si les relevés de cartes de crédit impayés traînent sur la table de la cuisine. Qu’importe si les flacons de cachets s’amassent sur la table de nuit.

Qu’importe si l’un d’entre nous est terriblement, désespérément amoureux. Amoureux au point que des mesures tout aussi désespérées s’imposent.

Nous sommes les Sinclair.

Chez nous, personne n’est dépendant.

Personne n’a tort.

Nous vivons, du moins l’été, sur une île privée au large du Massachusetts.

C’est peut-être tout ce que vous avez besoin de savoir.  »

Circonstances de lecture

Parce qu’il m’a été chaudement recommandé.

Impressions

J’ai dévoré ce roman d’E. Lockhart ! Une fois terminé, vous n’aurez qu’une envie: le relire de nouveau tant la fin est pleine de surprises !

Une adolescente, Cadence, revient passer l’été sur l’île familiale où un drame qu’elle a oublié l’a plongée dans une profonde dépression. Les migraines sont devenues son quotidien… De retour sur les lieux de l’accident, elle tente petit à petit de rassembler les morceaux, aidée par ses cousins et le garçon dont elle est amoureuse. Une histoire obsédante, poignante, et surtout une fin des plus inattendues. Un roman magnifique.

Un passage parmi d’autres

 Je me souviens maintenant de Johnny, Mirren, Gat et moi, à l’été quinze, nous entassant tous les quatre à l’intérieur du pneu-balançoire de Clairmont. On avait du mal à tenir tous ensemble. On se donnait des coups de coude, on changeait de place. On pouffait de rire, on grommelait. On s’accusait les uns les autres d’avoir de trop grosses fesses. De sentir mauvais. Et on changeait à nouveau de configuration.

On a fini par y arriver. Mais on ne pouvait plus bouger. On s’était tellement enfoncés dans le pneu qu’il n’y avait plus moyen de le faire tourner. On a crié comme des fous pour que quelqu’un vienne nous pousser. Les jumelles, qui passaient par là, ont refusé de nous aider. Enfin, Taft et Will sont sortis de Clairmont et ont volé à notre secours. Grognant sous l’effort, ils nous ont propulsés en un bel arc de cercle. Notre poids était tel que, une fois qu’ils nous ont lâchés, on s’est mis à tourner de plus en plus vite, et on riait tellement fort qu’on en avait mal au ventre et mal au cœur.

Nous les Menteurs, tous les quatre. Je m’en souviens à présent.

 

E. Lockhart – Nous les menteurs – mai 2015 (Gallimard Jeunesse)

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