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Love In Books

~ Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un livre pour s'évader…

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Archives de Tag: Thriller

Trouble vérité – E. Lockhart

28 mardi Août 2018

Posted by Aurélie in Jeunesse, Policiers / Thrillers, Romans étrangers

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Critique de livre, E. Lockhart, Gallimard Jeunesse, idées de lecture, lecture, Livre, Nous les menteurs, quoi lire, roman, Thriller, Trouble vérité, Young Adult

Les premières phrases

«  L’hôtel était génial.

La chambre de Jule comportait un minibar garni de paquets de chips et de quatre sortes de barres chocolatées différentes. Une baignoire équipée de jets à bulles. Des serviettes de bain moelleuses et du savon liquide au gardénia à volonté. Chaque après-midi à seize heures, un vieux monsieur jouait du Gershwin sur le piano à queue dans le hall. Le spa proposait des soins du visage à l’argile chaude, si vous supportiez d’être tripotée par des mains inconnues. La peau de Jule sentait le chlore toute la journée.

Tout était blanc, au Playa Grande Resort de Baja : les rideaux, la faïence, les tapis et les bouquets de fleurs luxuriants. Les membres du personnel ressemblaient à des infirmiers dans leurs uniformes de coton blanc. Cela faisait près de quatre semaines que Jule séjournait seule ici. Elle avait dix-huit ans.  »

Circonstances de lecture

Parce que que j’avais adoré Nous les menteurs.

Impressions

J’avais adoré Nous les menteurs. Sans arriver au niveau de ce précédent roman, « Trouble vérité » se dévore. Si le début m’a laissée perplexe (est-ce que je vais pouvoir m’intéresser à cette histoire de petite fille riche ?!), E. Lockhart m’a ensuite transportée dans ce thriller mené tambour battant. Je l’ai lu en une journée. On y suit Jule et Imogen, deux jeunes filles qui ont quelque chose à cacher… Ce qui fait la force de ce roman, c’est son schéma narratif, construit à rebours… jusqu’à la révélation finale. Pas de doute, Emily Lockhart sait construire ses romans et surprendre ses lecteurs !

Un passage parmi d’autres

 Si seulement elle pouvait revenir en arrière, elle agirait mieux. Ou différemment. Elle serait davantage elle-même. Ou peut-être moins. C’était difficile à dire parce qu’elle ne savait même plus qui elle était réellement, si Jule existait encore ou si elle n’était plus qu’une série de personnages changeants selon le contexte.

Les autres gens étaient-ils tous comme elle ? Sans consistance réelle ?

Ou était-elle la seule ?

Elle ne savait plus si elle était capable d’aimer son petit cœur tordu et écorché. Elle aurait voulu que quelqu’un d’autre le fasse pour elle, le regarde battre derrière sa cage thoracique et lui dise, Je vois au fond de toi. Je te vois telle que tu es, rare et précieuse. Et je t’aime.

C’était si monstrueux, si stupide d’être une âme tordue et écorchée, de n’avoir aucune personnalité, aucune identité réelle alors qu’on avait toute la vie devant soi. Jule possédait des talents uniques. Elle travaillait dur, elle avait beaucoup de choses à offrir. Elle savait tout cela.

Alors pourquoi se sentait-elle aussi nulle, en même temps ?

E. Lockhart – Trouble vérité – avril 2018 (Gallimard Jeunesse)

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Celle qui a tous les dons – M.R. Carey

06 lundi Août 2018

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Critique de livre, Fantastique, idées de lecture, Le Livre de Poche, lecture, Livre, M.R. Carey, quoi lire, roman, SF, SF post-apocalyptique, Thriller, Zombies

Les premières phrases

«  Elle s’appelle Melanie. Un mot qui veut dire « la Noire », qui vient du grec ancien, sauf que ça ne doit pas lui aller trop bien, puisqu’elle a le teint pâle. Melanie aime beaucoup « Pandore », mais on n’a pas le droit de choisir. Mlle Justineau baptise les enfants à partir d’une longue liste : chaque nouveau a droit au prochain nom de garçon, chaque nouvelle au prochain nom de fille, c’est comme ça et pas autrement, voilà ce que dit Mlle J. 

Il n’y a eu aucun nouveau ni aucune nouvelle depuis un moment, Melanie ne sait pas pourquoi. Avant, il en arrivait plein, toutes les une ou deux semaines. On entendait des voix dans la nuit, des ordres à voix basse, des plaintes, des fois un juron et un claquement de porte de cellule. Et ensuite, au bout d’un moment, un mois ou deux en général, une nouvelle tête était là dans la classe, un enfant qui n’avait même pas encore appris à parler. Enfin, bon, ça rentrait vite.

Melanie aussi a été nouvelle un jour, mais elle a du mal à s’en souvenir, parce que ça remonte à longtemps. A une époque d’avant les mots, où il n’y avait que des choses sans nom, et les choses sans nom ne vous restent pas dans la tête. Elles en tombent, et après, plus rien.

Maintenant, Melanie a dix ans, et un teint de princesse de conte de fées : une blancheur de neige. Donc elle sait que quand elle sera grande, une beauté, les princes se bousculeront pour escalader son donjon et pour la sauver.

En supposant qu’elle ait un donjon, bien sûr.

D’ici là, elle a cette cellule, le long couloir, la salle de classe et celle des douches.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’aime les histoires de fin du monde !

Impressions

Melanie croit être une petite fille comme les autres. Elle va en cours tous les jours, avec d’autres enfants, attachés, comme elle, dans un fauteuil. Elle aime particulièrement les cours de Mlle Justineau, son professeur préféré. Elle adore écouter Mlle Justineau leur raconter des histoires, des contes et des légendes. Mais voilà, Melanie n’est pas vraiment comme les autres. Et un jour, elle prend brusquement conscience qu’elle est une enfant… zombie… Une enfant zombie surdouée. Comment vivre avec cette révélation ?

Voici une histoire de zombie captivante et plus subtile qu’il n’y paraît. Un livre à dévorer !

Un passage parmi d’autres

 Quand la clé tourne dans la serrure, elle arrête de compter et elle ouvre les yeux. Sergent entre, son arme braquée sur elle. Ensuite, deux membres de son équipe arrivent pour boucler les sangles du fauteuil bien serré autour des poignets et des chevilles de Melanie. Il y en a aussi une pour son cou. C’est celle qu’ils serrent en dernier, quand elle a les mains et les pieds attachés de partout, et il le font toujours par-derrière. La sangle est conçue pour qu’ils n’aient jamais à passer les mains devant le visage de Melanie.

–  Je ne vais pas vous mordre, dit-elle certaines fois.

C’est une plaisanterie, sauf que l’équipe de Sergent ne rit jamais. Sergent, si, il l’a fait une fois, la première, mais c’était un rire méchant. Et il a ajouté :

– Comme si on allait t’en laisser l’occasion, mon petit chou.

Quand Melanie est toute sanglée sur le fauteuil, qu’elle ne peut plus bouger les mains ni les pieds ni la tête, ils la poussent jusqu’à la salle de cours et l’installent à son bureau.

 

 

M.R. Carey – Celle qui a tous les dons – avril 2018 (Le Livre de Poche)

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One Of Us is Lying – Karen M. McManus

12 samedi Mai 2018

Posted by Aurélie in En VO, Jeunesse, Policiers / Thrillers, Romans étrangers

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Critique de livre, idées de lecture, Karen M. McManus, lecture, Livre, One of us is lying, Penguin Books, quoi lire, roman, Thriller, Young Adult

Les premières phrases

«  A sex tape. A pregnancy scare. Two cheating scandals. And that’s just this week’s update. If all you knew of Bayview High was Simon Kelleher’s gossip app, you’d wonder how anyone found time to go to class.

« Old news, Bronwyn, » says a voice over my shoulder. « Wait till you see tomorrow’s post. »

Damn. I hate getting caught reading About That, especially by its creator. I lower my phone and slam my locker shut. « Whose lives are you ruining next, Simon? »

Simon falls into step beside me as I move against the flow of students heading for the exit. « It’s a public service, » he says with a dismissive wave. « You tutor Reggie Crawley, don’t you? Wouldn’t you rather know he has a camera in his bedroom? »

I don’t bother answering. Me getting anywhere near the bedroom of perpetual stoner Reggie Crawley is about as likely as Simon growing a conscience.  »

Circonstances de lecture

Parce qu’une amie me l’a recommandé.

Impressions

Cinq lycéens se retrouvent en heure de colle. L’un d’eux meurt empoisonné, Simon, le créateur d’une appli dévoilant les secrets de ses camarades de classe. Les quatre autres deviennent automatiquement les suspects numéro un. Car chacun aurait bien une raison de le voir mort…

Karen M. McManus nous entraîne ici dans une enquête pleine de suspens. Chaque chapitre dévoile le point de vue d’un des suspects. Une lecture addictive jusqu’aux toutes dernières pages. A lire !

Un passage parmi d’autres

 « She’s a princess and you’re a jock, »he says. He thrusts his chin toward Bronwyn, then at Nate. « And you’re a brain. And you’re a criminal. You’re all walking teen-movie stereotypes. »

« What about you? » Bronwyn asks. She’s been hovering near the window, but now goes to her desk and perches on top of it. She crosses her legs and pulls her dark ponytail over one shoulder. Something about her is cuter this year. New glasses, maybe? Longer hair? All of a sudden, she’s kind of working this sexy-nerd thing.

« I’m the omniscient narrator, » Simon says.

Bronwyn’s brows rise above her black frames. « There’s no such thing in teen movies. »

« Ah, but Bronwyn. » Simon winks and chugs his water in one long gulp. « There is such a thing in life. »

Karen M. McManus – One Of Us is Lying – mai 2017 (Penguin Books)

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La Disparition de Stephanie Mailer – Joël Dicker

29 jeudi Mar 2018

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers, Romans français

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Critique de livre, Editions de Fallois, idées de lecture, Joël Dicker, La Disparition de Stephanie Mailer, lecture, Livre, quoi lire, roman, Thriller

Les premières phrases

«  Seuls les gens familiers avec la région des Hamptons, dans l’État de New York, ont eu vent de ce qui se passa le 30 juillet 1994 à Orphea, petite ville balnéaire huppée du bord de l’océan. 

Ce soir-là, Orphea inaugurait son tout premier festival de théâtre, et la manifestation, de portée nationale, avait drainé un public important. Dès la fin de l’après-midi, les touristes et la population locale avaient  commencé à se masser sur la rue principale pour assister aux nombreuses festivités organisées par la mairie. Les quartiers résidentiels s’étaient vidés de leurs habitants, au point de prendre des allures de ville fantôme : plus de promeneurs sur les trottoirs, plus de couples sous les porches, plus d’enfants en patins à roulettes dans la rue, personne dans les jardins. Tout le monde était dans la rue principale. 

Vers 20 heures, dans le quartier totalement déserté de Penfield, la seule trace de vie était une voiture qui sillonnait lentement les rues abandonnées. Au volant, un homme scrutait les trottoirs, avec des lueurs de panique dans le regard. Il ne s’était jamais senti aussi seul au monde. Personne pour l’aider. Il ne savait plus quoi faire. Il cherchait désespérément sa femme : elle était partie courir et n’était jamais revenue.  »

Circonstances de lecture

Parce que c’est Joël Dicker.

Impressions

J’avais adoré « La Vérité sur l’Affaire Harry Québert », et également beaucoup aimé « Le Livre des Baltimore ». C’est dire que j’attendais avec une certaine impatience ce nouveau roman de Joël Dicker. Je l’ai dévoré en une semaine, pendant mes vacances. Ce thriller est efficace, les pages se tournent à toute vitesse, et la lecture est plaisante. Donc, oui, c’est un bon roman policier… Reste que je ne retrouve pas ce qui m’avait emporté dans les précédents romans de Joël Dicker. L’histoire est prenante, mais les indices trop évidents parfois et une clé du thriller m’a sauté très rapidement aux yeux… bien avant que le policier émérite du livre ne la découvre à son tour… C’est vraiment dommage. J’espère que le prochain livre de l’auteur aura un peu plus de profondeur.

Un passage parmi d’autres

 – La réponse était juste sous vos yeux, capitaine Rosenberg. Vous ne l’avez simplement pas vue.

J’étais à la fois intrigué et agacé.

– Je ne suis pas sûr de vous suivre Stephanie.

Elle leva alors sa main et la plaça à hauteur de mes yeux.

– Que voyez-vous, capitaine ?

– Votre main.

– Je vous montrais mes doigts, corrigea-t-elle.

– Mais moi je vois votre main, rétorquai-je sans comprendre.

– C’est bien le problème, me dit-elle. Vous avez vu ce que vous vouliez voir, et non pas ce que l’on vous montrait. C’est ce que vous avez raté il y a vingt ans.

Ce furent ses dernières paroles. Elle s’en alla, me laissant avec son énigme, sa carte de visite et la photocopie de l’article.

Avisant au buffet Derek Scott, mon ancien coéquipier qui végétait aujourd’hui au sein de la brigade administrative, je m’empressai de le rejoindre et lui montrai la coupure de presse.

– T’as toujours la même tête, Jesse, me dit-il en souriant, s’amusant de retrouver cette vieille archive. Que te voulait cette fille ?

– C’est une journaliste. Selon elle, on s’est planté en 1994. Elle affirme qu’on est passé à côté de l’enquête et qu’on s’est trompé de coupable.

– Quoi ? s’étrangla Derek, mais c’est insensé.

– Je sais.

– Qu’a-t-elle dit exactement ?

– Que la réponse se trouvait sous nos yeux et qu’on ne l’a pas vue.

Derek resta perplexe. Il semblait troublé lui aussi, mais il décida de chasser cette idée de son esprit.

– J’y crois pas un instant, finit-il par maugréer. C’est juste une journaliste de seconde zone qui veut se faire de la pub à bon compte.

– Peut-être, répondis-je, songeur. Peut-être pas.

Balayant le parking du regard, j’aperçus Stephanie qui montait dans sa voiture. Elle me fit signe et me cria : « A bientôt, capitaine Rosenberg. »

Mais il n’y eut pas de « bientôt ».

Parce que ce jour-là fut le jour de sa disparition.

 

 

Joël Dicker – La Disparition de Stephanie Mailer – mars 2018 (Éditions de Fallois)

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Doubt – Yoshiki Tonogai

03 jeudi Nov 2016

Posted by Aurélie in Mangas

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conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, Judge, Ki-oon, Mangas, quoi lire, Thriller, Yoshiki Tonogai

Yoshiki Tonogai - Doubt - Tome 4Circonstances de lecture

Ma deuxième lecture de Yoshiki Tonogai après Judge.

Impressions

J’avais dévoré Judge de Yoshiki Tonogai, j’ai également dévoré Doubt. Le principe est le même : des jeunes se retrouvent emprisonnés dans un bâtiment désaffecté. Commence alors un véritable cauchemar et une lutte pour ne pas se faire tuer… Car, parmi eux, se cache un assassin, un loup au milieu des lapins. Doubt se dévore, oui, ce manga tient en haleine, mais voilà, le problème c’est que, quasiment dès le début, j’avais deviné qui était le coupable… Ça ne m’a pas empêché d’apprécier ce manga, d’autant que la fin est terrible ! A vous donner la chaire de poule!

Doubt - Yoshiki Tonogai

Yoshiki Tonogai –  Doubt – 2010 (Ki-oon)

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Une putain d’histoire – Bernard Minier

17 mercredi Août 2016

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers, Romans français

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Bernard Minier, Critique de livre, idées de lecture, lecture, Livre, Pocket, Policiers / Thrillers, quoi lire, roman, Thriller, Une putain d'histoire, XO Editions

Bernard Minier - Une putain d'histoireLes premières phrases

«  Au commencement est la peur.

La peur de se noyer.

La peur des autres – ceux qui me détestent, ceux qui veulent ma peau.

La peur de la vérité, aussi.

Au commencement est la peur

Je ne retournerai jamais sur l’île. Même si Jennifer Lawrence en personne venait à sonner à ma porte et me suppliait d’y retourner, je ne le ferais pas.

Autant vous le dire tout de suite : ce que je vais vous raconter va vous paraître incroyable. Ce n’est pas une histoire banale, je lui dis. Ça non. C’est une putain d’histoire. Ouais, une putain d’histoire… 

Une vision à présent, pour vous mettre comme qui dirait en appétit : une main émergeant de l’abîme, tendue vers le ciel, pâle, doigts écartés, avant qu’elle ne s’enfonce définitivement dans les flots. Le vent du large rugit autour de moi, la pluie et les embruns me cinglent tandis que je nage et m’éloigne de cette main spectrale – que je nage, tente de nager, soulevé, emporté par les vagues, les creux de trois mètres, les crêtes écumantes, vers la pointe de l’île, toussant, hoquetant, grelottant, à demi noyé.

Au commencement est la peur.  »

Circonstances de lecture

Un thriller vivement conseillé par un ami.

Impressions

Voilà un thriller qui porte très bien son nom. Car Bernard Minier nous raconte vraiment ici une putain d’histoire ! Attention, si vous commencez à le lire, vous aurez du mal à le lâcher tant le rythme est soutenu. C’est bien simple, j’avais l’impression de le lire sans respirer. « Une putain d’histoire » se dévore le souffle coupé. L’écriture porte le lecteur – haletant comme son héros – jusqu’aux toutes dernières pages. C’est là que l’on reconnait un très très bon thriller.

L’histoire : un ado de 16 ans se voit devenir le principal suspect du meurtre de sa petite amie. Sur une île où tout le monde se connaît, sur laquelle on ne peut entrer et sortir qu’en ferry, pas facile de supporter les regards malveillants et soupçonneux. D’autant qu’Henry a été élevé par un couple de femmes et les préjugés ont la vie dure… Avec ses meilleurs amis, il va tout faire pour prouver son innocence et retrouver le coupable. Au risque de découvrir des secrets des plus sombres…

Un thriller que je vous recommande vivement !

Un passage parmi d’autres

 Ici, tout le monde connaît toute le monde. On est entre soi. C’est une des particularités de notre île : contrairement à Seattle ou à Vancouver, ou même à Bellingham, les gens d’ici laissent leur porte ouverte quand ils vont faire leurs courses, et même parfois quand ils dorment. Bien sûr, les luxueuses résidences secondaires d’Eagle Cliff et de Smugglers Cove – qui sont fermées sept mois sur douze tout en accaparant les anses les plus pittoresques de l’île – sont un peu mieux protégées, mais à peine. Il faut dire que notre île est genre « forteresse naturelle ». Pour commencer, elle n’est pas fastoche d’accès : il faut une bonne heure de ferry à partir d’Anacortes pour rejoindre East Harbor et, à partir de là, il n’y a pas plus d’une dizaine de routes et autant de pistes carrossables interdites aux promeneurs, avec à l’entrée des chaînes rouillées ou des barrières sur lesquelles on peut lire PROPRIÉTÉ PRIVÉE. Ensuite, il n’y a pas tant d’endroits que ça où un bateau peut accoster. Et puis, il est interdit de camper, il n’y a que deux hôtels et, à la belle saison, la plupart des touristes dorment chez l’habitant.

Comme je l’ai dit, tout le monde connaît tout le monde. Les gens d’ici n’ont pas de secrets. Ou alors ils sont contraints de les enfouir au plus profond d’eux-mêmes.

C’est ça, Glass Island. C’est du moins ce que je croyais.

Bernard Minier – Une putain d’histoire – mai 2016 (Pocket)

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Misery – Stephen King

08 mercredi Juin 2016

Posted by Aurélie in En VO, Policiers / Thrillers, Romans étrangers

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Critique de livre, idées de lecture, lecture, Livre, Misery, quoi lire, roman, Stephen King, Thriller

Stephen King - MiseryLes premières phrases

«  umber whunnnn

yerrrnnn umber whunnnn

fayunnnn

These sounds: even in the haze.

But sometimes the sounds – like the pain – faded, and then there was only the haze. He remembered darkness: solid darkness had come before the haze. Did that mean he was making progress? Let there be light (even of the hazy variety), and the light was good, and so on and so on? Had those sounds existed in the darkness? He didn’t know the answers to any of these questions. Did it make sense to ask them? He didn’t know the answer to that one, either.

The pain was somewhere below the sounds. The pain was east of the sun and south of his ears. That was all he did know.

For some length of time that seemed very long (and so was, since the pain and the stormy haze were the only two things which existed) those sounds were the only outer reality. He had no idea who he was or where he was and cared to know neither. He wished he was dead, but through the pain-soaked haze that filled his mind like a summer storm-cloud, he did not know he wished it.  »

Circonstances de lecture

Parce que je suis fan de Stephen King.

Impressions

Stephen King est définitivement un de mes auteurs préférés. J’ai dévoré « Misery », ce classique que je n’avais pas encore pris le temps de lire. C’est bien simple, une fois les premières pages tournées, j’ai été hantée par ce livre et je n’avais qu’une envie : rentrer chez moi le soir pour vite connaître la suite !

L’histoire – vous la connaissez peut-être – : un écrivain, Paul Sheldon,  se réveille après un accident de voiture chez une de ses fans inconditionnelles, Annie Wilkes. Celle-ci, au lieu de le conduire à l’hôpital (il a tout de même les deux jambes cassées…), l’a ramené chez elle. Point positif : c’est une ancienne infirmière et elle a une quantité impressionnante de médicaments anti-douleur dans sa salle de bains. Point négatif : elle est complètement folle. Et lorsqu’elle apprend que Paul Sheldon tue l’héroïne de ses bestsellers dans son dernier roman, elle lui ordonne d’écrire la suite et de ressusciter son personnage préféré. Bien sûr, avec Stephen King, on a droit à une bonne dose d’hémoglobine et de scènes bien tordues, mais « Misery » propose aussi une très bonne réflexion sur l’inspiration des écrivains. Tout simplement GÉNIAL !!!

Un passage parmi d’autres

 « Annie, will you tell me one thing?

« Of course, dear! »

« If I write this story for you – « 

« Novel! A nice big one like all the others – maybe even bigger! »

He closed his eyes for a moment, then opened them. « Okay – if I write this novel for you, will you let me go when it’s done? »

For a moment unease slipped cloudily across her face, and then she was looking at him carefully, studiously. « You speak as though I were keeping you prisoner, Paul. »

He said nothing, only looked at her.

« I think that by the time you finish, you should be up to the… up to the strain of meeting people again, » she said. « Is that what you want to hear? »

« That’s what I wanted to hear, yes. »

« Well, honestly! I knew writers were supposed to have big egos, but I guess I didn’t understand that meant ingratitude, too! »

He went on looking at her and after a moment she looked away, impatient and a little flustered.

Stephen King – Misery – 1987 (Hodder & Stoughton)

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Vongozero – Yana Vagner

20 vendredi Mai 2016

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers, Romans étrangers, SF

≈ 2 Commentaires

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Critique de livre, idées de lecture, Le Lac, lecture, Livre, quoi lire, roman, SF, Thriller, Vongozero, Yana Vagner

Les premières phrases

Yana Vagner - Vongozero«  Maman est morte le mardi 17 novembre. J’ai appris la nouvelle par une voisine. Quelle ironie : ni maman ni moi n’avons jamais été proches de cette femme acariâtre, toujours maussade, dont le visage ingrat semblait taillé dans la pierre. Nous avons vécu quinze ans sur le même palier et à une époque, pendant plusieurs années, je me dispensais même de la saluer. J’aimais à appuyer avec une joie maligne sur le bouton de l’ascenseur pour l’empêcher de monter dans la cabine ; elle, le pas lourd, soufflant comme un phoque, voyait les portes automatiques se refermer sous son nez et je me souviens encore de l’indignation ridicule qui lui déformait la face. Durant ces quelques années (j’avais alors quatorze ans, peut-être quinze), elle nous offrait la même grimace toutes les fois, nombreuses, où elle sonnait à notre porte – maman ne lui a jamais proposé d’entrer – pour nous exposer ses griefs : nos bottes avaient laissé des traces de neige fondue dans le hall, un individu avait sonné par erreur chez elle à plus de dix heures du soir… « Qu’est-ce qu’elle veut encore, maman ? » criais-je quand je devinais à la voix de ma mère qu’elle n’arrivait pas à se débarrasser de cette femme. Car maman n’avait jamais appris à se défendre et n’importe quel minuscule conflit dans une file d’attente, de ces incidents qui enflamment l’œil et les joues des protagonistes, suscitait chez elle maux de tête, tachycardie et crises de larmes.  »

Circonstances de lecture

Attirée par l’histoire…

Impressions

Voici un livre multi-facettes, entre la SF, le thriller et le road-movie. Une fois commencé, vous ne pourrez plus le reposer !

Quand une épidémie meurtrière s’abat sur la Russie, Anna, son fils Micha, et son conjoint Sergueï fuient leur village pour trouver refuge dans un endroit coupé du monde. Mais la route sera longue et semée d’obstacles. Au premier rang desquels leurs compagnons de voyage : des personnes qu’Anna n’a jamais appréciées… à commencer par l’ex-femme de Sergueï. Si l’histoire peut paraître classique (fuir une épidémie mortelle), le traitement est original. Car il s’agit aussi bien d’un thriller psychologique que d’un livre de SF au final.

Yana Vagner - Le lac

La suite et fin de « Vongozero », « Le lac », vient de sortir. Et je n’ai pas été déçue. Dans ce deuxième tome, on ressent encore plus les rigueurs de l’hiver russe, la difficulté des hommes à vivre ensemble et le thriller prend des airs de huis clos oppressant.

Je vais suivre cet auteur de près !

Un passage parmi d’autres

 – Anna, tu  vas où ?

Je ne m’arrêtai pas : je ne pus même pas lui répondre, je me contentai d’agiter la main et de faire encore un pas, puis encore un. Je ne vais pas aller loin, c’est juste pour ne plus voir aucun de vous, je ne veux voir personne pour le moment, je suis si fatiguée d’avoir toujours quelqu’un à mes côtés, laissez-moi, donnez-moi ne serait-ce qu’un peu de temps. Je comprenais parfaitement que je n’irais pas loin, ce n’était pas de vraie solitude dont j’avais besoin, mais simplement d’une illusion, d’un ersatz sans danger ; ayant atteint un endroit où la lumière des phares était devenue presque indécelable, et où les sons se fondaient en un bourdonnement homogène, je m’arrêtai et fus aussitôt saisie par le froid. Ils ne vont pas s’apercevoir tout de suite de mon absence, pensai-je. J’ai encore cinq minutes en réserve, voire dix, je vais attendre sans faire de bruit, je ne vais pas bouger d’ici, et quand ils seront prêts ils m’appelleront, je les entendrai et je rebrousserai chemin.

Yana Vagner – Vongozero – Le Lac – 2016 (Pocket / Mirobole Editions)

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Death Note – Tsugumi Ohba et Takeshi Obata

25 lundi Jan 2016

Posted by Aurélie in Mangas

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

conseils de lecture, Critique de livre, Death Note, Deathnote Black Edition, idées de lecture, Kana, Mangas, quoi lire, Takeshi Obata, Thriller, Tsugumi Ohba

Tsugumi Ohba et Takeshi Obata - DeathnoteCirconstances de lecture

Un manga que m’ont prêté des amis.

Impressions

Que feriez-vous si vous tombiez sur un cahier capable de tuer ? Le testeriez-vous pour voir si son mode d’emploi est véridique ? Et si cela fonctionnait, comment réagiriez-vous ? C’est ce qui arrive au héros de ce manga, Light Yagami, un lycéen bien sous tous rapports… jusqu’à ce qu’il prenne le Death Note entre ses mains et qu’il y inscrive le nom d’un criminel… et que ce dernier meure au bout de 40 secondes.

J’ai dévoré les deux premiers tomes de ce manga. Les thèmes évoqués sont intéressants (peut-on légitimement tuer des criminels ?) et le suspens omniprésent. Surtout quand apparaît le mystérieux L., homme à l’identité inconnu, qui n’a qu’une obsession : trouver le détenteur du Deathnote.

Si j’ai moins aimé les trois tomes suivants, le dernier redevient heureusement très prenant. A lire à tête reposée car ce manga triture sérieusement les méninges !

Tsugumi Ohba et Takeshi Obata –  Death Note (Black Edition) – 2010 (Kana)

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Career of evil – Robert Galbraith

11 lundi Jan 2016

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers, Romans étrangers

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Career of evil, Critique de livre, idées de lecture, J.K.Rowling, lecture, Livre, policier, quoi lire, Robert Galbraith, roman, sphere, Thriller

Robert Galbraith - Career of EvilLes premières phrases

«  He had not managed to scrub off all her blood. A dark line like a parenthesis lay under the middle fingernail of his left hand. He set to digging it out, although he quite liked seeing it there: a memento of the previous day’s pleasures. After a minute’s fruitless scraping, he put the bloody nail in his mouth and sucked. The ferrous tang recalled the smell of the torrent that had splashed wildly onto the tiled floor, spattering the walls, drenching his jeans and turning the peach-coloured bath towels – fluffly, dry and neatly folded – into blood-soaked rags.

Colours seemed brighter this morning, the world a lovelier place. He felt serene and uplifted, as though he had absorbed her, as though her life had been transfused into him. They belonged to you once you had killed them: it was a possession way beyond sex. Even to know how they looked at the moment of death was an intimacy way past anything two living bodies could experience.  »

Circonstances de lecture

Voici la suite des aventures du détective privé Cormoran Strike, sous la plume de Robert Galbraith, alias J.K. Rowling.

Impressions

Décidément, j’adore J.K.Rowling et son nouveau héros, le détective privé Cormoran Strike, ancien soldat mutilé. Quand son assistante, Robin, reçoit par la Poste une jambe de femme, Cormoran sait qu’on le vise personnellement. Il se met aussitôt à enquêter sur quatre personnes de son passé susceptibles de ce genre d’horreur. Reste que le serial killer entend bien parvenir à ses fins…

Ici, J.K.Rowling nous plonge dans une histoire des plus sombres, avec un serial killer entre Hannibal Lecter du Silence des Agneaux et un Jack L’Éventreur moderne. Glaçant… Elle n’en oublie pas pour autant de faire évoluer les relations entre son héros et sa jolie assistante, qui s’apprête à épouser son fiancé… Un thriller glaçant, sanglant, plein de suspens – et d’humour, aussi ! Disponible en version française en mars 2016.

Un passage parmi d’autres

 Up the echoing metal staircase that wound around the broken birdcage lift she walked, her heels clanging on the metal. The glass door flashed as she unlocked and opened it and the engraved legend – C. B. STRIKE, PRIVATE INVESTIGATOR – stood out darkly.

She had arrived deliberately early. They were currently inundated with cases and she wanted to catch up with some paperwork before resuming her daily surveillance of a young Russian lap-dancer. From the sound of heavy footfalls overhead, she deduced that Strike was still upstairs in his flat.

Robin laid her oblong package on the desk, took off her coat and hung it, with her bag, on a peg behing the door, turned on the light, filled and switched on the kettle, then reached for the sharp letter-opener on her desk. Remembering Matthew’s flat refusal to believe that it had been flanker Jacques Burger’s curly mane she had been admiring, rather than Strike’s short and frankly pube-like hair, she made an angry stab on the end of the package, slit it open and pulled the box apart.

A woman’s severed leg had been crammed sideways in the box, the toes of the foot bent back to fit.

Robert Galbraith – Career of Evil – 2015 (Sphere)

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