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Archives de Tag: Dystopie

Les champs de la Lune – Catherine Dufour

09 samedi Nov 2024

Posted by Aurélie in Romans français, SF

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Ailleurs & Demain, écologie, Catherine Dufour, conseils de lecture, Critique de livre, Dystopie, idées de lecture, jardin, lecture, Les champs de la Lune, Livres, quoi lire, Robert Laffont, robots, SF, Utopie

Catherine Dufour - Les champs de la luneLes premières phrases

«  Longtemps, les rapports de la ferme Lalande ont commencé par :

RFL 26/12/2324 – TI + 8 ∂° C – TE + 123 ∂° C – TR 1.3 mSv/h – AS 237 20

Dernièrement, on m’a demandé d' »améliorer le confort de lecture des destinataires » de mes rapports. On m’a demandé de « télécharger une bibliothèque » et de m’en inspirer « pour rédiger davantage, en apportant un soin particulier à la contextualisation ».

Trym m’a expliqué :

– Tes rapports sont trop techniques. En plus, on n’y comprend rien si on n’a pas tout lu depuis le début. Miaou.

Ce chat est meilleur que moi en relationnel. Je vais donc essayer, dans mes rapports, d’aller au-delà des faits. Il est vrai que les faits sont répétitifs. Mais je dois en user, car je ne dispose de rien d’autre. »

Circonstances de lecture

Parce que cette couverture signée Aurélien Police m’a immédiatement attirée, tout comme l’idée de s’occuper d’un jardin sur la lune !

Impressions

Ce roman commence tout doucement, comme un livre de Becky Chambers. Catherine Dufour nous décrit le quotidien d’El-Jarline, une fermière prenant soin d’un écosystème abrité sous un dôme sur la Lune. Sa ferme est la dernière avant la cité soulunaire de Mut qu’elle approvisionne en légumes et fleurs. El-Jarline y travaille avec son chat amélioré Prym, des robots de jardinage et des drones d’entretien. Chaque jour, elle envoie un rapport minutieux à la Commanderie, signalant l’état de santé de ses plantes, la menace de propagation d’une plante invasive (la minicola), ou encore l’apparition d’une fissure d’étanchéité sur une plaque du dôme. Sa vie est rythmée par son travail, l’aube solaire, les marées thermiques et les tremblements de Lune. Elle aime à discuter avec son chat Prym, au sujet des citadins vivant en sous-terrain, de la fièvre aspic qui y sévit et pour laquelle nul remède n’a encore été trouvé, ou encore des robots fous qui parcourent la surface lunaire. Et puis, un jour, un petit grain de sable, sous l’apparence d’une fillette, vient rompre la monotonie de son quotidien. El-Jarline va commencer à voir le monde différemment. Et petit à petit, la douceur des premières pages va laisser place à des réflexions plus graves et plus profondes.

Catherine Dufour aura su m’attirer dans ses filets. J’en ressors un peu ébranlée, tiraillée entre la douceur du jardin d’El-Jarline, le soin qu’elle porte à ses plantes, et la noirceur de certains passages. Un travail d’équilibriste parfaitement maîtrisé. Je ne peux que vous inviter à vous rendre sur la Lune, au côté de cette Jardinière au calme apaisant dont les réflexions ne pourront que trouver écho en vous si vous êtes sensibles au passage du temps, à la contemplation de la nature, et à l’avenir du vivant.

Catherine Dufour – Les champs de la Lune – Septembre 2024 – Robert Laffont, Ailleurs & Demain

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Pour ne rien regretter – Henri Loevenbruck

03 dimanche Nov 2024

Posted by Aurélie in Romans français, SF

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écologie, conseils de lecture, Critique de livre, Dystopie, Henri Loevenbruck, idées de lecture, lecture, Livres, Nous revions juste de liberté, Pour ne rien regretter, quoi lire, roman militant, SF, XO Editions

RAS7_POUR_NE_RIEN_REGRETTER.inddLes premières phrases

«  Je m’appelle Véra et je voulais vous parler du bruit de la pluie sur la tôle ondulée, qui fait drôlement de peine, comme bon souvenir. Vous savez, ces premiers ploc, ploc, qui cognent contre le zinc, l’un après l’autre, et puis qui deviennent de plus en plus rapprochés, de plus en plus forts, clapotent joliment au-dessus de nos têtes jusqu’à former un bourdonnement continu qui nous berce et nous protège et nous borde pour nous endormir. Chaque fois que j’entends le bruit de la pluie sur la tôle ondulée, chaque fois que je respire cette odeur de poussière mouillée, ça me fait comme si je mordais dans la fameuse madeleine de monsieur Proust : je suis transportée dans ma petite chambre sous les toits, et j’ai toutes mes années de quand j’étais jeune qui me reviennent, avec bonheur et mauvaise compagnie.

Je m’appelle Véra parce que mes parents m’ont donné le nom d’une petite fille qui était morte, et c’est pas toujours évident de porter le nom d’une morte, au niveau du devoir. Mais c’est un joli prénom, tout de même, et avec seulement quatre lettres, en plus. Véra, c’est « voir » au futur, ce qui est déjà pas mal, comme ambition. À l’envers, ça fait « a rev », et c’est encore mieux pour l’espérance. »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais beaucoup aimé « Nous rêvions juste de liberté » du même auteur.

Impressions

Lire Pour ne rien regretter, c’est voir le monde à travers les yeux de Véra, une petite fille qui se coltine un certain monsieur Asperger, qui lui fait voir le monde sous un angle un peu différent, avec des mots qui sonnent bon la poésie, l’enfance, la nature et l’honnêteté. Véra, pour ceux qui ont lu Nous rêvions juste de liberté, c’est la fille spirituelle de Bohem, ce héros épris de liberté dont le destin m’avait écorché le cœur, l’enfant de Mélaine et Mani – pour ceux qui savent – celle que Freddy a pris sous son aile et qu’il considère comme sa nièce. Véra, elle a le parler juste des gens qui se fichent bien du regard des autres. Véra, elle invente des expressions qui font sourire et qui donnent du baume au cœur même quand dehors comme dedans tout va mal. Véra, elle comprend pas pourquoi les grosses multinationales elles ont le droit de tout détruire, les beaux paysages comme les gens qui travaillent pour elles. Et cette incompréhension va se muer au fil du temps en rébellion, à travers la rencontre d’un petit groupe de militants écolos.

Avec cette suite indirecte de Nous rêvions juste de liberté, Henri Loevenbruck livre un roman dystopique tellement réaliste qu’on se dit que c’est là que nous nous dirigeons allègrement, les bras grands ouverts, les yeux bien clos, la tête enfoncée dans les réseaux sociaux et le déni pour ne surtout pas voir qu’on va droit dans le mur, qu’on y est même déjà un peu, beaucoup. Un roman coup de gueule, mais le tout délivré avec de l’émotion à fleur de peau, à travers les yeux de Véra, cette héroïne ordinaire absolument inoubliable. Alors, oui, lisez ce livre avec le risque de sentir les larmes glisser sur vos joues et de vous faire dresser les poings, signes qu’il y a encore de l’espoir. Il suffit « juste » de réagir.

Henri Loevenbruck – Pour ne rien regretter – Octobre 2024 – XO Editions

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Nos cœurs disparus – Celeste Ng

21 lundi Août 2023

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Celeste Ng, conseils de lecture, Critique de livre, Dystopie, idées de lecture, lecture, Livres, Nos coeurs disparus, quoi lire, Sonatine

Celeste Ng - Nos coeurs disparusLes premières phrases

«  La lettre arrive un vendredi. L’enveloppe ouverte et refermée par un autocollant, bien sûr, comme toujours : inspecté pour votre sécurité – PACT. Elle a semé une certaine confusion au bureau de poste, l’employé dépliant la feuille à l’intérieur, l’examinant, la transmettant à son superviseur, puis au chef. Mais finalement, jugée inoffensive, elle a fini par être expédiée à son destinataire. Pas d’adresse de retour au dos, seulement un cachet de la poste de New York, daté de six jours plus tôt. Au recto, son nom – Bird -, et c’est grâce à cela qu’il sait que ça vient de sa mère.  » 

Circonstances de lecture

Parce que j’avais très envie de découvrir la plume de Celeste Ng.

Impressions

Celeste Ng signe un roman militant, une dystopie douce-amère comme une alerte de ce que notre société pourrait devenir (et est même peut-être déjà en train de devenir…). Le tout à travers le regard de Bird, petit garçon de 12 ans vivant seul avec son père depuis que sa mère les a abandonnés trois ans plus tôt.

On pense à La servante écarlate de Margaret Atwood en lisant ce livre, on pense aussi à Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. On pense surtout que l’on doit tout faire pour ne pas en arriver là… Ce livre poignant est écrit d’une plume douce et touchante, qui caresse et écorche tout à la fois.

Si vous aimez les poèmes, les histoires familiales, les bibliothécaires et la liberté d’expression, lisez ce livre ! C’est pour ma part un gros coup de coeur. 

Celeste Ng – Nos cœurs disparus – Août 2023 – Sonatine

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