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Archives de Tag: rentrée littéraire 2018

Trois fois la fin du monde – Sophie Divry

12 mercredi Sep 2018

Posted by Aurélie in Romans français

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Critique de livre, idées de lecture, lecture, Livre, Noir sur Blanc, Notabilia, quoi lire, rentrée littéraire, rentrée littéraire 2018, roman, Sophie Divry, Trois fois la fin du monde

Les premières phrases

«  Ils ont tué mon frère. Ils l’ont tué devant la bijouterie parce qu’il portait une arme et qu’il leur tirait dessus. Ils n’ont pas fait les sommations réglementaires, j’ai répété ça pendant toute la garde à vue. Vous n’avez pas fait les trois sommations, salopards, crevards, assassins. Les flics ne me touchent pas, à quoi bon, ils savent que je vais en prendre pour vingt ans pour complicité. Moi j’attendais dans la voiture volée. Quand j’ai vu la bleusaille, il était trop tard pour démarrer, ils se sont jetés sur moi, m’ont plaqué à terre. C’est de là que j’ai vu la scène, rien de pire ne pouvait m’arriver : Tonio tué sous mes yeux. Mais pourquoi ce con a-t-il fait feu ?

Il était mon dernier lien, ma dernière famille.  »

Circonstances de lecture

Parce que ce titre m’a attiré.

Impressions

Tout commence dans la douleur, la violence et les larmes. Joseph, qui n’a rien d’un criminel, est envoyé en prison pour avoir suivi son frère dans un braquage. C’est sa première fois en prison. Il y apprend la souffrance de l’enfermement, la promiscuité, la violence. Et puis survient un incident nucléaire. Une centrale explose et le voilà libre. Immunisé contre les radiations, Joseph s’enfuit, et débute alors pour lui une vie de solitaire dans un monde déserté par les hommes.

Le roman de Sophie Divry est une vraie réussite. Elle décrit avec justesse la grisaille de la prison, l’enfer de la promiscuité puis de la solitude, mais aussi la beauté de la nature et la paix qu’elle procure à qui sait l’admirer. Une belle réflexion sur la solitude. A lire au soleil, en écoutant le chant des oiseaux.

Un passage parmi d’autres

 Il faudrait parvenir à détruire ce monde.

Si les étoiles l’embrassaient, si, sur une fraction de seconde de leur révolution, elles pouvaient le prendre dans leurs lumières, et plus tard, plus loin, le laisser tomber dans un autre pays. Pas un pays étranger, mais un pays parallèle. Où on se réveillerait animal ou plante, où s’échangeraient les peaux comme les saisons passent, où il pourrait se laver d’une pensée comme on nettoie une table ; il suffirait de tendre une main et d’enlever les souvenirs qui font souffrir et qui travaillent.

Sophie Divry – Trois fois la fin du monde – août 2018 (Notabilia – Éditions Noir sur Blanc)

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La tête sous l’eau – Olivier Adam

24 vendredi Août 2018

Posted by Aurélie in Jeunesse, Romans français

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Critique de livre, idées de lecture, La tête sous l'eau, lecture, Livre, Olivier Adam, quoi lire, rentrée littéraire, rentrée littéraire 2018, Robert Laffont, roman

Les premières phrases

«  Voilà. Je suis dans ma nouvelle chambre. Ma nouvelle maison. Loin de toi. Dehors il fait beau. La plage est bondée. Tout le monde a l’air heureux. La mer est belle. Qu’est-ce que j’en ai à foutre ? 

Je suis désolée. Je sais que j’ai foiré nos adieux (« nos au revoir », me corrigeras-tu). Que je me suis comportée comme une merde. Que ce n’est pas à toi que je devais m’en prendre. Mais à mes parents et à eux seuls. Je leur en veux tu sais. A mort. J’ai décidé de leur tirer la gueule jusqu’à la fin de mes jours. Ils vont s’en bouffer les doigts. Mais qu’est-ce que ça change ? Ça ne fait pas une semaine que je suis ici et tu me manques.  »

Circonstances de lecture

Parce que c’est Olivier Adam.

Impressions

Avec « La tête sous l’eau », Olivier Adam nous replonge dans les affres de la disparition d’un être cher, thème déjà abordé dans « Je vais bien, ne t’en fais pas », que j’avais adoré. Classé en littérature jeunesse (mais pourquoi ?!), ce roman est à mettre aussi bien entre les mains des ados avertis, que des adultes. Si vous avez aimé les précédents romans de l’auteur, les livres de Nina LaCour, « Nous, les menteurs » d’E. Lockhart ou encore « Thirteen reasons why », vous devriez aimer ce nouveau roman d’Olivier Adam, arrivé en librairie le 23 août. Je l’ai lu en une après-midi. Difficile de le lâcher avant la fin ! Ce livre se dévore.

Antoine nous parle de sa famille, complètement perdue depuis la disparition il y a plusieurs mois de sa grande sœur, Léa. Cet ado asthmatique introverti noie son chagrin dans la Manche, où il s’adonne quotidiennement au surf. Et puis voilà que la police retrouve Léa, en vie mais mutique. Que lui est-il arrivé ? Comme toujours, Olivier Adam parvient avec justesse à décrire une crise familiale, et les sentiments de chacun, tout en entraînant ici son lecteur dans une enquête menée tambour battant. Addictif, stressant, bouleversant, un très bon Olivier Adam !

Un passage parmi d’autres

 Ils s’étonnent de ma nouvelle passion pour le surf, de ma résistance à l’eau gelée, moi qui l’été, lorsque nous venions ici pour les vacances, grelottais de froid à la moindre baignade, rechignais toujours à plonger dans les vagues, me plaignais du vent permanent et des nuages qui même au 15 août venaient par instants masquer le soleil. Ils s’en inquiètent aussi. Trouvent que je me renferme sur moi-même, plus qu’avant encore si c’est seulement possible, que je suis trop solitaire, mutique. Selon eux ces longues heures que je passe au milieu de l’eau ne sont pas pour arranger les choses. Plus qu’un traitement, ils y voient un symptôme. Une fuite. Une façon très littérale de noyer mon chagrin. De me laver le cerveau à l’eau de mer. Ils n’ont peut-être pas tort. Mais pour ma part, je ne me livre pas à ce genre d’analyse. Les choses se sont produites malgré moi, sans que j’y réfléchisse vraiment.  L’été dernier, après la disparition de Léa, ils m’ont inscrit à un stage. Ils pensaient que ça me ferait du bien, que ça m’offrirait quelques heures de répit et d’apaisement au milieu de ces journées hallucinées, traversées de douleur et d’effroi. Dans la foulée, je me suis acheté une planche et c’est devenu une drogue. Chaque matin je me lève en pensant au moment où, sorti du lycée, je pourrai enfiler ma combinaison et me faire malmener par la Manche.

Olivier Adam – La tête sous l’eau – août 2018 (Robert Laffont)

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