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Love In Books

~ Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un livre pour s'évader…

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Archives de Tag: Fantastique

La Princesse au visage de nuit – David Bry

25 lundi Avr 2022

Posted by Aurélie in Fantastique, Policiers / Thrillers, Romans français

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David Bry, Fantastique, L'home sans nom, La princesse au visage de nuit, lecture, Livres, quoi lire, roman, Thriller

David Bry - La princesse au visage de nuitLes premières phrases

«  C’était un orage d’été.

Des éclairs zébraient le ciel, illuminaient la forêt avant de la replonger dans l’obscurité ; le tonnerre résonnait dans la vallée comme hurlé d’un énorme monstre noir caché derrière les nuages.

La pluie battait le pare-brise de la voiture, assourdissant l’habitacle jauni de cigarette. L’homme aux cheveux gris et sa passagère n’en semblaient pas gênés. Ils ne parlaient pas, n’écoutaient pas la nuit gronder. Ils se contentaient de fixer la route d’un air absent. »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais ce roman depuis bien trop longtemps dans ma PAL…

Impressions

« Les cicatrices ne s’effacent pas. On doit juste essayer de vivre avec. »

David Bry signe un livre plein d’émotions, sur la perte de l’innocence de l’enfance, les blessures qui ont du mal à cicatriser, et sur la place de l’amitié.

Entre thriller et conte fantastique, « La Princesse au visage de nuit » fait partie de ces livres – rares – que l’on s’empresse de dévorer tout en sachant qu’ils resteront encore longtemps dans notre cœur. Je dois avouer que cette histoire m’a beaucoup émue et que j’ai versé ma petite larme.

David Bry – La Princesse au visage de nuit  – Octobre 2020 – L’Homme Sans Nom

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Widjigo – Estelle Faye

11 lundi Avr 2022

Posted by Aurélie in Fantastique

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Albin Michel Imaginaire, Estelle Faye, Fantastique, lecture, Livres, quoi lire, roman, Widjigo

Estelle Faye - WidjigoLes premières phrases

«  A chaque pas, la vase accrochait les semelles cloutées des Bleus, qui devaient libérer leurs pieds de son étreinte, dans un concert de chuintements liquides évoquant des sanglots. Avec la marée descendante, la côté empestait l’algue et la pourriture, en accord avec ce printemps malade où la jeune Révolution s’enlisait dans la guerre civile et le sang. Au-delà des écueils laissés à découvert, l’océan moutonnait, fouetté par le noroît. Le vent gerçait les lèvres des hommes et portait les embruns jusque sur la colonne de soldats. A l’horizon, une barre de nuages d’encre tranchait entre le gris des vagues et celui du ciel. Une tempête approchait.

A la tête des soldats de la République, Jean Verdier, un lieutenant de vingt ans à peine, qui avant la levée en masse n’avait jamais quitté Paris, releva la pointe de son bicorne et examina le donjon. »

Circonstances de lecture

Parce que c’est Estelle Faye.

Impressions

Justinien de Salers est le seul survivant d’une expédition sur l’île de Terre-Neuve. Que s’y est-il passé ? Pourquoi est-il revenu défiguré ? Est-ce le fait d’un animal sauvage, d’un monstre, de forces occultes, d’esprits, ou d’êtres humains ? Qu’est-il arrivé à ses compagnons ? Cette histoire, il va la raconter à Jean Verdier, jeune lieutenant venu pour l’arrêter.

Voici une histoire glaçante et passionnante, superbement écrite par Estelle Faye. Grâce à son écriture ciselée, on ressent tout, la dureté de l’hiver, le souffle glacial du vent, le tissu rêche des vêtements, le goût de sel sur les lèvres, l’odeur du sang… J’ai été happée par « Widjigo », qui maintient le suspens jusqu’aux toutes dernières pages. Un grand bravo pour ce roman fantastique !

Estelle Faye – Widjigo – Octobre 2021 – Albin Michel Imaginaire

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Meute – Karine Rennberg

13 dimanche Mar 2022

Posted by Aurélie in Fantastique

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Actusf, Fantastique, Karine Rennberg, lecture, Livres, loup-garou, loups-garous, Meute, quoi lire, roman

Karine Rennberg - MeuteLes premières phrases

«  Le camion s’arrête dans la cour et tu sautes à terre, t’étires avec une grimace. La baston sur le chemin du retour a été trop courte pour te permettre de relâcher la tension qui accompagne toujours ce genre de mission. Attendre dans un putain de fourgon à moitié en ruine et puant la transpiration qu’un crétin soit assez débile pour attaquer, c’est pas franchement ta came. Enfin, ça rapporte et ça te fout dans les bonnes grâces de la big boss. « 

Circonstances de lecture

Parce que j’aime les histoires de loups-garous…

Impressions

Ce roman prend aux tripes. Il charrie tout ce que l’homme a de pire et de plus beau en lui, les âmes les plus sombres comme les plus âmes les plus pures, offrant tout un arc en ciel de couleurs, des plus vives aux plus douces.

Ce roman est un roman sur les loups-garous, oui, mais c’est avant tout un roman sur ceux qui se taisent, ceux qui restent dans l’ombre, ceux qui n’arrivent pas – ou plus – à communiquer avec les autres. C’est enfin un roman sur la famille, celle que l’on se choisit, sur les émotions qui nous assaillent et nous composent.

L’écriture est crue, familière, Karine Rennberg utilise le « tu », ce qui peut surprendre au début. Mais très vite, ce choix narratif coule de source. Elle nous place au plus près des émotions de ses personnages. A commencer par Nath, Calame et Val. Un trio de héros amochés par la vie qui me resteront longtemps en mémoire.

Lisez ce livre qui revisite avec succès le mythe des lycanthropes !

Karine Rennberg – Meute – Mars 2022 – Actusf

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Crescent City – Sarah J.Maas

05 jeudi Août 2021

Posted by Aurélie in Fantastique, Fantasy

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Bit-lit, conseils de lecture, Crescent City, Critique de livre, De Saxus, Fantastique, Fantasy, idées de lecture, lecture, Livre, quoi lire, roman, Sarah J.Maas

Sarah J.Maas - Crescent CityLes premières phrases

«  Il y avait un loup devant l’entrée de la galerie.

On devait donc être jeudi, ce qui signifiait que Bryce était vraiment épuisée si elle comptait sur les allées et venues de Danika pour savoir quel jour on était.

La lourde porte métallique des Antiquités Griffin vibra sous l’impact du poing lupin – un poing qui se terminait, Bryce le savait, par des ongles violet métallisé ayant grand besoin d’une manucure. Une voix féminine se mit à aboyer un instant plus tard, à moitié étouffée par l’acier : « Allez, B, dépêche-toi de m’ouvrir. Il fait une chaleur d’Anfer ici ! »  »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais très envie de découvrir l’univers de Sarah J. Maas.

Impressions

« Crescent City » redonne ses lettres de noblesse à la bit-lit. Si vous aimez la fantasy urbaine, les êtres surnaturels, les enquêtes fantastiques (sans prise de tête) et les histoires d’amour, foncez ! Le rythme va crescendo jusqu’à un final époustouflant. Avec en prime un beau message sur le métissage et la tolérance. Seul bémol : le style d’écriture, trop familier à mon goût. J’attends cependant la suite avec impatience !

A noter : la version reliée est superbe…

Sarah J. Maas – Crescent City – mai 2021 – De Saxus

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Blackwood – Michael Farris Smith

16 samedi Jan 2021

Posted by Aurélie in En VO, Fantastique, Romans étrangers

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Blackwood, Critique de livre, Fantastique, idées de lecture, lecture, Little Brown, Livre, Michael Farris Smith, quoi lire, roman, Roman noir

Les premières phrases

«  Colburn was standing with his mother in the kitchen when she said go fetch your father. The long light of an August day bleeding through the windows. His face and hands dirty from playing football in the neighbor’s yard. His mother wiped the sweat from his face with a dishtowel. Held his chin in her hand and gazed at him. You’ll be twelve soon. I can’t believe it. He asked where his father was and she said out back in the workshop. Go tell him it’s time for supper. The boy noticed the empty bottle on the counter, beneath the high cabinet where his father kept his whiskey, and he picked up the bottle and unscrewed the cap and sniffed and it burned through his nose and his mother laughed when he winced and then told him that should teach you all you need to know about that stuff. Don’t ever bother with it. Not now nor ever. And then the smile left her face and her eyes drifted out of the kitchen window and into the backyard. Her eyes drifted toward the workshop where his father hid most days when he came home from work. Sometimes the buzz of a saw or pouding of a hammer but mostly silence from the workshop. Her eyes drifted and an emptiness came across her face.   »

Circonstances de lecture

Parce que Michael Farris Smith fait partie de mes auteurs préférés.

Impressions

Michael Farris Smith nous plonge avec « Blackwood » au sein d’une petite ville du Mississippi en apparence sans histoire… jusqu’à ce que Colburn, parti alors qu’il n’était qu’un enfant, y remette les pieds, et qu’un couple étrange accompagné d’un jeune garçon traînent leur misère et leur caddie dans le centre-ville, pour y faire les poubelles. L’ombre du passé refait alors surface.

Voici une histoire sombre à l’atmosphère envoûtante, avec une pointe de fantastique. On ressent l’oppression du kudzu, cette plante grimpante qui semble vouloir recouvrir la ville et ses habitants, et les faire sombrer dans la folie. Encore une fois, Michael Farris Smith signe un très beau livre. Un auteur américain à ne pas rater !

Ma sœur m’a offert cette superbe édition à Noël. Il devrait sortir en français chez Sonatine en avril 2021.

Michael Farris Smith – Blackwood – Mars 2020 – Little Brown

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Cultes – Jonathan Itier

23 mardi Juin 2020

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans français

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Critique de livre, Cultes, Editions Persée, Fantastique, idées de lecture, Jonathan Itier, lecture, Livre, quoi lire, roman, Roman fantastique, Roman social

Les premières phrases

«  On raconte qu’un petit garçon de onze ans marchait tout nu près des Halles à six heures trente ce matin. Des marques de contusions sur son corps laissaient redouter des étreintes criminelles. Il prétendait avoir dévoré froidement sa mère, et toussait et crachait des gerbes de cheveux peroxydés, que l’enquête révéla comme ceux de l’éditorialiste et maître de conférence Françoise Vagran. Un événement d’une plus grande ampleur occulta toutefois ce fait divers insolite : une centaine d’insurgés des départements nord de Paris, armés de fusils d’assaut, avaient tenté la veille de forcer le blocus militaire qui lui était imposé depuis juin dernier, inaugurant la première guerre civile en France au vingt-et-unième siècle. »

Circonstances de lecture

Parce que je connais cet auteur.

Impressions

Après sa nouvelle « Les Maudits du Bajaur », Jonathan Itier signe ici son premier recueil de nouvelles aux éditions Persée. « Cultes » rassemble trois histoires tirées au cordeau, imprégnées chacune d’une atmosphère qui lui est propre.

La première, « Météorite », flirte du côté du fantastique, en revisitant le mythe du loup garou, un peu à la manière du « Galeux » de Stephen Graham Jones. Ici, on s’éloigne de la vision idéaliste généralement véhiculée dans les romans et les films pour montrer la violence et la souffrance de la métamorphose, le tout arrosé d’une bonne dose d’hémoglobine et d’humour, et d’une forte critique sociale.

On retrouve cette même critique de la société, et notamment des classes sociales, dans sa deuxième nouvelle, « Un domestique ». Ici, Jonathan Itier raconte comment un domestique en est arrivé à tuer la famille qu’il servait depuis des années, sur fond d’ésotérisme et de messes noires.

Changement de ton avec sa troisième nouvelle « La passion de Miguel Ortiz » où je me suis surprise à comparer son style à celui de Gabriel Garcia Marquez (excusez du peu…). L’Espagne Franquiste réunit trois protagonistes autour d’une histoire d’amour tragique, faisant se croiser un prêtre, un fils de contre-révolutionnaires et une prostituée.

J’ai dévoré ce recueil de nouvelles dont j’ai particulièrement apprécié la noirceur des histoires et de l’humour, et ne peux que vous en recommander la lecture. Jonathan Itier sait transporter son lecteur sur des chemins inattendus, suscitant frissons, questionnements et réflexions. On en redemande !

Jonathan Itier – Cultes – Juin 2020 (Éditions Persée)

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Galeux – Stephen Graham Jones

28 jeudi Mai 2020

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Critique de livre, Fantastique, Galeux, idées de lecture, La Volte, lecture, Livre, loup-garou, quoi lire, roman, Roman fantastique, Roman social, SF, Stephen Graham Jones

Les premières phrases

«  Mon grand-père était un loup-garou.

En tout cas, c’est ce qu’il me disait, et il cherchait sans cesse à entraîner ma tante Libby et mon oncle Darren dans ses histoires, à les pousser à acquiescer quand il racontait qu’une vingtaine d’années plus tôt, il grimpait sur un moulin à vent pour lacérer la pluie de ses griffes. Qu’il courait ventre à terre à la poursuite du train venu de Booneville et le prenait de vitesse. Qu’il battait la campagne, les yeux luisants d’excitation, un poulet vivant entre les crocs, poursuivi par tous les villageois de l’Arkansas. La lune était toujours pleine, et elle l’éclairait à contre-jour comme un projecteur. »

Circonstances de lecture

Parce que c’est édité par La Volte…

Impressions

Premier roman de Stephen Graham Jones à être traduit en français, Galeux met les loups-garous à l’honneur, mais ici on est loin du mythe généralement véhiculé dans les films et les livres ! Dans Galeux, les loups-garous sont des marginaux, obligés de vivre dans des caravanes miteuses, de faire des petits boulots, et de déménager tous les deux mois en moyenne, dès que le doute s’immisce dans le voisinage, ou dès que leur nature les oblige à accomplir un acte irréparable… Ce quotidien de lycanthrope est raconté à travers les yeux d’un petit garçon, élevé par son grand-père, sa tante et son oncle. Un petit garçon qui observe avec amour les membres de sa drôle de famille lutter pour survivre malgré leur différence.

Un très beau roman fantastique qui porte un regard nouveau sur le mythe du loup-garou, un roman social, surtout, sur tous les parias et les exclus de la société. « Un loup-garou ne se résume pas à ses crocs et à ses griffes, résume un des personnages de l’histoire. C’est à l’intérieur. C’est le regard que tu portes sur le monde. C’est le regard que te renvoie le monde. »

Stephen Graham Jones – Galeux – Mai 2020 (La Volte)

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Vita Nostra – Marina et Sergueï Diatchenko

07 mardi Jan 2020

Posted by Aurélie in Fantastique, Fantasy, Romans étrangers

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Critique de livre, Fantastique, Fantasy, idées de lecture, lecture, Livre, Magie, Marina et Sergueï Diatchenko, quoi lire, roman, Vita Nostra

Les premières phrases

«  Les prix étaient exorbitants ! En désespoir de cause, maman avait loué une chambrette orientée vers l’ouest dans un immeuble de quatre étages à une vingtaine de minutes de la mer. L’autre chambre (l’appartement était un deux-pièces) était occupée par un jeune couple. Aussi, la salle de bains et les toilettes étaient-elles communes.

– Ils passent leurs journées à la plage, avait argué la propriétaire. Qu’est-ce qu’il faut de plus à des jeunes ? Et la mer est à deux pas, on la voit presque de la fenêtre. C’est le paradis.

Elle était partie en laissant deux clés : une pour la porte d’entrée, l’autre pour celle de la chambre. Sacha trouva au fond de la valise son maillot de l’année précédente aux couleurs légèrement passées et se changea rapidement dans la salle de bains où une culotte séchait sur le radiateur. Elle sentit une excitation festive monter en elle : encore un peu de patience et elle plongerait dans la mer. »

Circonstances de lecture

Attirée par la couverture et par le thème de la métamorphose.

Impressions

« Vita Nostra » est un ovni russe, mystérieux du début à la fin. Contrainte d’intégrer une école connue de personne, Sacha y étudie des enseignements spéciaux, à première vue dénués de sens. Les élèves doivent ingurgiter des leçons incompréhensibles et les réciter par cœur… Jusqu’à ce qu’un déclic se produise et que soudain tout fasse sens. Reste que le sens a un prix…

Qu’apprend-on réellement à Torpa ? A quel métier destine-t-on ses étudiants ? Les non-dits irritent les élèves, obligés malgré tout de suivre des enseignements absurdes, et des enseignants particuliers…

Oubliez tous vos repères et plongez dans « Vita Nostra »! En revisitant les thèmes de l’adolescence, de la métamorphose, du verbe, et de la magie, Marina et Sergueï Diatchenko insufflent un nouveau souffle à la fantasy et au fantastique. Gros coup de cœur !

Marina et Sergueï Diatchenko – Vita Nostra – octobre 2019 (L’Atalante)

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Sauvage – Jamey Bradbury

05 mardi Mar 2019

Posted by Aurélie in Fantastique, Policiers / Thrillers, Romans étrangers

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Americana, Critique de livre, Fantastique, Gallmeister, idées de lecture, Jamey Bradbury, lecture, Livre, quoi lire, roman, Sauvage

Les premières phrases

«  J’ai toujours su lire dans les pensées des chiens. Mon père dit que c’est dû à la manière dont je suis venue au monde, née sur le seuil de la porte du chenil, avec vingt-deux paires d’yeux canins qui me regardaient et les aboiements et hurlements de nos chiens qui furent les premiers sons que j’ai entendus.  »

Circonstances de lecture

Parce qu’avec une si belle couverture…

Impressions

Jamey Bradbury signe ici un magnifique premier roman. Son héroïne, Tracy, va bientôt fêter ses 18 ans. Elle ne rêve qu’à une seule chose : participer à une course de chiens de traîneaux, comme son père le faisait avant le décès de sa mère. Tracy est une jeune fille étrange, férue de chasse et de courses en forêt, une jeune fille en quête de réponses.

Mystérieux, sublime et angoissant, ce roman oscille entre ode à la nature sauvage, thriller glaçant et surnaturel. Suivez les traces de Tracy en Alaska. Elle vous hantera longtemps, un goût de sang sur la langue.

Un passage parmi d’autres

 Il y a des livres dans le monde qui vous font vous demander, quand vous les lisez, comment un parfait inconnu peut faire pour savoir aussi précisément ce que vous avez en tête. Il y a un passage où Kleinhaus vit déjà au grand air depuis environ trois mois, et où ça fait presque quatre jours qu’il est pris sous un blizzard ininterrompu. Il est coincé sur une corniche à flanc de montagne, sans rien pour faire du feu. Alors il se réveille au milieu de la quatrième nuit et constate que la neige a enfin cessé de tomber. Le ciel est clair, avec toutes les étoiles comme une limaille projetée sur un drap noir, et le drap est si vaste qu’il ne se termine nulle part, s’étire encore et encore, toujours plus loin, et vous sentez qu’il pourrait vous aspirer, et vous voudriez presque qu’il vous aspire, juste pour pouvoir faire partie d’un truc aussi grand que ça. Et bien qu’il ait froid et qu’il n’ait pas de feu, il se contente de rester là assis à regarder le ciel. Il écrit : « Sous cette vastitude, je m’oublie. Mon humanité me quitte doucement et je cesse d’être mon moi reconnaissable. Je ne suis plus qu’un animal comme les autres sous un ciel antique et sans égards. » La première fois que j’ai lu ça, j’ai dû fermer le livre et sortir. Ça m’avait fait tourner la tête.

Jamey Bradbury – Sauvage – mars 2019 (Gallmeister)

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American Elsewhere – Robert Jackson Bennett

17 mercredi Oct 2018

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans étrangers

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Albin Michel Imaginaire, American Elsewhere, Critique de livre, Fantastique, idées de lecture, lecture, Livre, quoi lire, Robert Jackson Bennett, roman

Les premières phrases

«  La nuit est fraîche mais Norris sue à grosses gouttes. La transpiration coule de ses tempes et du sommet de son crâne, dégouline le long de ses joues et s’accumule au creux de ses clavicules. Il sent de petits ruisseaux serpenter le long de ses bras, tremper les coudes et les poignets de sa chemise. La voiture est imprégnée d’une odeur saumâtre de vestiaire.

Assis sur le siège du conducteur, il se demande depuis vingt minutes si laisser le moteur tourner était une bonne idée. Il a mentalement dressé plusieurs tableaux répertoriant les avantages, les inconvénients et les probabilités, et dans l’ensemble il estime avoir bien fait : le risque que quelqu’un entende le bruit de la voiture dans cette allée de banlieue, vienne jeter un coup d’œil et flaire quelque chose de louche semble négligeable ; tandis que celui de voir la clef de contact ou le frein à main glisser entre ses doigts en cas de démarrage en trombe paraît très, très élevé.

D’ailleurs, Norris est tellement convaincu de son imminente maladresse qu’il n’a même pas osé ôter les mains du volant. Il le serre si fort et ses paumes suent à tel point qu’il ne sait pas s’il pourrait les retirer même en le voulant. L’effet ventouse, pense-t-il. Je suis bloqué ici pour toujours ; peu importe qui entend quoi.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais envie de découvrir cette nouvelle collection Albin Michel Imaginaire.

Impressions

Pour le lancement de sa collection Imaginaire, Albin Michel mise notamment sur « American Elsewhere », roman dans la veine fantastique. Présenté comme un « merveilleux cadeau pour les lecteurs de Stephen King et Neil Gaiman » par le Library Journal, je ne pouvais pas passer à côté ! C’est donc avec pas mal d’attente que j’ai commencé à lire ce pavé de près de 800 pages. Et… mon avis est mitigé. J’ai aimé l’ambiance du livre, son côté « Stranger Things » et « Fringe », son héroïne attachante, émouvante et casse-cou. Je l’ai lu assez vite, surtout la première moitié, quand le mystère plane encore au-dessus de la petite ville à l’apparence parfaite de Wink, quand on découvre petit à petit des éléments étranges et des habitants un peu particuliers… Mais si j’ai été au bout de ma lecture, et que j’y ai pris plutôt plaisir, je ne peux pas dire que ce livre restera longtemps dans ma mémoire. Parce que si c’est un bon divertissement, il reste très classique et emprunte trop à ce qu’on a déjà lu et vu… On sent que l’auteur aime sans doute Stephen King et Lovecraft et qu’il souhaite leur rendre hommage… Mais on le sent trop… Quel dommage aussi qu’il ne laisse pas planer plus de mystères. Il explique trop les choses (d’où quelques longueurs) au lieu de laisser à ses lecteurs le loisir d’interpréter les événements et de deviner ce qui se trame à Wink. Et, au final, je n’ai pas ressenti de frissons en lisant ce roman… Dommage.

Un passage parmi d’autres

 Il y a, dans Wink, certaines maisons dans lesquelles on ne voit jamais personne entrer, et pourtant la pelouse est tondue, les arbres taillés, les parterres bien entretenus et en fleurs. Parfois la nuit, pour peu que vous regardiez – bien sûr, vous n’en ferez rien -, vous verriez des visages pâles apparaitre aux fenêtres noires.

Robert Jackson Bennett – American Elsewhere – septembre 2018 (Albin Michel Imaginaire)

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