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Archives de Tag: post-apo

Une pluie sans fin – Michael Farris Smith

18 samedi Avr 2020

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Critique de livre, Editions 10/18, idées de lecture, lecture, Livre, Michael Farris Smith, post-apo, quoi lire, roman, SF, SF post-apocalyptique, Une pluie sans fin

Les premières phrases

«  Il pleuvait depuis des semaines. Peut-être des mois. Cohen avait oublié à quand remontait le dernier jour sans pluie, quand la tempête avait cédé devant le bleu pâle du ciel marin, les vols d’oiseau, les nuages blancs, l’éclat du soleil sur le paysage détrempé. Il pleuvait, une pluie régulière qui avait perdu son obliquité agressive quand les dernières bourrasques s’étaient éloignées, pendant la nuit. Il avait envie de sortir. Il avait besoin de sortir, de fuir la lumière tressautante de la lampe à pétrole, le jeu de cartes usé, les livres de poche, la radio qui ne captait presque plus rien, la voix qui murmurait dans son sommeil, dans la tempête, dans le moindre recoin de la petite maison de brique. Il pleuvait à verse, très tôt en ce matin trop sombre, mais il fallait qu’il sorte. »

Circonstances de lecture

Parce que j’adore Michael Farris Smith…

Impressions

Michael Farris Smith fait définitivement partie de mes écrivains préférés. Après avoir dévoré « Nulle part sur la terre » et « Le Pays des oubliés« , j’ai enfin pris le temps d’ouvrir « Une pluie sans fin » et j’ai encore une fois été hypnotisée par la plume de l’auteur. C’est une claque que l’on se prend quand on lit du Michael Farris Smith, une claque d’une noirceur terrible, contrebalancée par une profonde et belle humanité. Michael Farris Smith parvient dès les premières lignes à nous agripper pour ne plus nous lâcher avant d’avoir lu la dernière page.

Ici, on suit Cohen, un quarantenaire solitaire, vivant dans le Mississippi dans sa vieille maison de brique, sous la Limite, cette zone laissée à l’abandon par le gouvernement, ravagée quotidiennement par des pluies et des tempêtes sans fin. Il est l’un des seuls à avoir choisi de rester dans sa maison, tapi dans les souvenirs de sa vie passée. Jusqu’au jour où il tend la main à deux jeunes errant sur la route… Il va alors devoir se confronter à la réalité du monde et aux autres.

Voici un roman post-apo magnifique. On en ressort trempé jusqu’aux os, les yeux un brin humides, triste de laisser derrière soi Cohen, Mariposa, Evan et Brisco.

Michael Farris Smith – Une pluie sans fin – octobre 2016 (Éditions 10/18)

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La Piste des Éclairs – Rebecca Roanhorse

18 mercredi Mar 2020

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Bragelonne, Critique de livre, idées de lecture, La piste des éclairs, lecture, Livre, milady, post-apo, quoi lire, Rebecca Roanhorse, roman, SF

Les premières phrases

«  Le monstre est venu ici. Je sens son odeur.

C’est celle d’un carnivore qui ne se lave pas, qui empeste la sueur et la viande et quelque chose d’autre que je n’arrive pas à identifier. L’air nocturne en est imprégné, mais ça va au-delà de la simple puanteur, ça m’évoque une émotion plus profonde, plus primaire, qui me perturbe. Mon instinct se réveille et hurle un avertissement. Des gouttes de sueur froide perlent sur mon front. Je les essuie du revers de la main.

Je sens aussi l’enfant que le monstre a enlevée. Son odeur à elle est plus légère, plus propre. C’est celle de l’innocence. Si j’en crois mon odorat, cette petite est vivante, ou du moins elle l’était quand il l’a emmenée. Il se peut qu’elle ait une tout autre odeur à présent. »

Circonstances de lecture

Attirée par la couverture.

Impressions

Voici un roman post-apo sans prétention, mais qui se lit d’une traite. Chapitres courts, personnages bien trempés, de l’action à souhait… On ne s’ennuie pas à la lecture de ce premier tome ! Rebecca Roanhorse a en effet réussi à créer une chasseuse de monstres attachante que l’on prend plaisir à suivre. D’autant qu’à l’instar de son partenaire Kai Arviso, un homme-médecine, son héroïne, Maggie Hoskie, possède des dons claniques redoutables. Ici, l’ambiance post-apo se mêle aux légendes navajos, et la magie opère. Rendez-vous donc, vous aussi, à Dinétah, cette réserve indienne préservée de l’apocalypse climatique par les Dieux navajos… au prix du retour de monstres et autres créatures mythologiques d’un autre temps !

Rebecca Roanhorse – La Piste des Éclairs (Milady)

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Et toujours les Forêts – Sandrine Collette

26 mercredi Fév 2020

Posted by Aurélie in Romans français, SF

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Critique de livre, Et toujours les forêts, idées de lecture, JC Lattès, lecture, Livre, post-apo, quoi lire, roman, Sandrine Collette, SF

Les premières phrases

«  Les vieilles l’avaient dit, elles qui voyaient tout : une vie qui commençait comme ça, ça ne pouvait rien donner de bon. 

Les vieilles ignoraient alors à quel point elles avaient raison, et ce que cette petite existence qui s’était mise à pousser là où on n’en voulait pas connaîtrait de malheur et de désastre. Bien au-delà d’elle-même : ce serait le monde qui chavirerait. Mais cela, personne ne le savait encore.

A cet instant, c’était impossible à deviner. »

Circonstances de lecture

Parce que c’est Sandrine Collette et que j’adore le post-apo.

Impressions

« Et toujours les Forêts » se lit le souffle court, les yeux écarquillés, un peu éberlué. Car Sandrine Collette raconte la fin du monde. Un grand souffle brûlant et puis plus rien, que des cendres, des ruines et des cadavres. Mais Corentin, vivant, marchant de la ville au village, là où, peut-être, son arrière-grand-mère aura survécu, à la lisière des Forêts. La seule personne qui l’ait jamais vraiment aimé.

Quelle lecture ! Quelle voix que celle de Sandrine Collette, qui rend ici hommage à la vie qui s’accroche malgré tout, quand tout est mort autour. (Mais, au fond, à quoi bon, et dans quelles conditions…) Un livre qui fait aussi réfléchir sur l’incapacité des hommes à agir lorsqu’il est encore temps (on fera quelque chose, un jour, contre le réchauffement climatique ?).

Un roman magnifique et effroyable tout à la fois, sur la nature humaine, la solitude et une possible renaissance. Avec un clin d’œil hommage à « La Route » de Cormac McCarthy.

Sandrine Collette – Et toujours les Forêts – janvier 2020 (JC Lattès)

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Le nuage pourpre – M.P. Shiel

11 samedi Août 2018

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Critique de livre, idées de lecture, L'Arbre Vengeur, Le nuage pourpre, lecture, Livre, M.P. Shiel, post-apo, quoi lire, roman, SF, SF post-apocalyptique

Les premières phrases

«  Décidément, ma mémoire est bien affaiblie. Quel est, par exemple, le nom de ce pasteur qui, juste avant le départ du Boreal, prêcha que c’était une folie de vouloir tenter, une nouvelle fois, d’atteindre le pôle Nord ? Oublié ! Et pourtant, il y a quatre ans, son nom m’était aussi familier que le mien.

Les événements qui précédèrent ce voyage ne sont plus qu’un souvenir assez brumeux. Me voici installé dans la loggia de cette villa de Cornouaille où j’essaie de relater ce qui est arrivé – Dieu sait pourquoi puisque personne ne lira ce récit – et voilà que, dès le début, je ne peux pas me rappeler le nom du pasteur.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais très envie de découvrir cette maison d’édition, L’Arbre Vengeur.

Impressions

Les éditions de L’Arbre Vengeur ont eu la bonne idée de rééditer des classiques oubliés. Ici, ils publient un roman de SF de M.P. Shiel datant de 1901 ! Tout commence à la manière d’un récit d’aventures. Une expédition s’organise pour atteindre le Pôle Nord. Notre héros, Adam, se voit presque malgré lui contraint d’y participer. L’ambiance fait clairement penser aux livres de Jules Verne et on y prend goût, avec en prime un soupçon de noirceur fantastique, dans la personne de sa fiancée, Clodagh, prête à tout pour voir son futur mari participer à cette expédition, pouvant rapporter quelque 175 millions de dollars à celui qui foulera le premier le Pôle Nord ! On suit alors les aventuriers en route pour le Pôle jusqu’au moment où tout dérape : Adam atteint le Pôle Nord… déréglant au passage l’ordre du monde. Sur la route du retour, il ne croise que des cadavres embaumant l’air d’un parfum de fleur de pêcher et d’amande. Le roman prend ainsi la tournure d’un récit post-apocalyptique, où Adam (dernier homme sur Terre ?) essaiera de survivre et de donner un sens à sa vie, malgré la folie qui le hante. Une histoire percutante et envoûtante, à l’écriture étonnamment moderne et actuelle.

Un passage parmi d’autres

 Il est écrit : « Il n’est pas bon pour l’homme d’être seul. » Que cela soit bon ou non, il se trouve qu’il n’y a plus sur cette planète qu’un seul habitant et cela me semble déjà non simplement naturel mais la seule réalité concevable. Toute autre façon de voir les choses me paraît aussi inconsistante que les utopies des rêveurs et des illuminés.

M.P. Shiel – Le nuage pourpre – avril 2018 (L’Arbre Vengeur)

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