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~ Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un livre pour s'évader…

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Archives de Tag: romans

Curiosity – Sophie Divry

06 vendredi Août 2021

Posted by Aurélie in Romans français, SF

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conseils de lecture, Curiosity, lecture, Livres, Notabilia, quoi lire, romans, SF, Sophie Divry

Les premières phrases

«  Dieu me parle tous les matins entre 8h et 10h. Au lever du soleil, quand les températures sont tellement basses au-dessous de zéro que le plus petit mouvement me briserait, je reçois Son message. Au plus tôt à 7h, rarement plus tard que midi. Dieu me donne mon emploi du temps pour toute la journée. Il s’agit de rouler, de photographier, de faire un bulletin météo ou plus rarement de lancer une analyse chimique. Je finis le travail exigé en milieu d’après-midi. C’est un travail précis, souvent fastidieux, mais je le réalise avec sérieux, car je veux que Dieu soit content de moi.

Quand j’ai terminé, le soleil commence à blanchir, le jaune du ciel à foncer ; je débranche mes outils et prépare ma mise en sommeil. Je ressens alors une sorte de contraction mélancolique, un mélange de fatigue, de satisfaction et de tristesse. Encore un jour tout seul… « 

Circonstances de lecture

Parce que j’avais beaucoup aimé le précédent roman de Sophie Divry, Trois fois la fin du monde.

Impressions

Sophie Divry propose ici un court roman, suivi d’une nouvelle.

Voici l’histoire d’un robot envoyé sur Mars pour analyser tout signe potentiel de vie. « Dieu » le contacte chaque jour pour lui donner une mission. Mais Curiosity se sent seul… Car il a été doté de facultés sociales et d’imagination. 

Voici l’histoire de Josiane, 71 ans, qui passe le confinement enfermé avec son chat et son lapin vibromasseur dans son petit appartement, jusqu’au jour où un centre d’appel la contacte pour lui vendre un produit innovant, capable d’agrandir les superficies…

Ces deux histoires offrent une belle réflexion sur les grands espaces, la solitude et le sens de la vie.

Sophie Divry – Curiosity – mars 2021 – Notabilia

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La fille du sculpteur – Tove Jansson

03 mardi Août 2021

Posted by Aurélie in Romans étrangers

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conseils de lecture, La fille du sculpteur, La Peuplade, lecture, Les Moumines, Livres, quoi lire, romans, Tove Jansson

Les premières phrases

«  Grand-père était pasteur et prêchait pour le roi de Suède. Un jour, longtemps avant que ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants ne peuplent la terre, grand-père est arrivé sur une longue prairie verdoyante, bordée de forêts et de montagnes, qui ressemblait à la vallée du paradis. Jusqu’à son extrémité, elle s’ouvrait sur une baie pour que ses descendants puissent s’y baigner. « 

Circonstances de lecture

Parce que ce titre me tentait beaucoup.

Impressions

Tove Jansson, la créatrice des Moumines, raconte ici son enfance en Finlande, auprès de ses parents artistes. Chaque chapitre nous emporte dans un souvenir, entre réalité et imaginaire d’enfant. On y sent l’odeur du sapin de Noël, la chaleur du poêle à bois, l’humidité de l’argile encore fraîche, le souffle du vent marin. Une ballade pleine de poésie et d’un brin de folie enfantine. Un livre qui fait du bien.

Tove Jansson – La fille du sculpteur – Février 2021 – La Peuplade

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Un souvenir nommé Empire – Arkady Martine

16 vendredi Avr 2021

Posted by Aurélie in SF

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Arkady Martine, Asimov, conseils de lecture, Fondation, lecture, Livres, Nouveaux Millénaires, quoi lire, romans, SF, Un souvenir nommé Empire

Les premières phrases

«  Dans Teixcalaan, deux choses n’ont pas de fin : les cartes du ciel et les débarquements.

Voyez l’ensemble de l’espace teixcalaanli flotter en hologramme au-dessus de la table stratégique du vaisseau de guerre Moisson rouge de l’Ascension qui, à cinq portails de saut et deux semaines de voyage infraluminique de la planète-capitale de Teixcalaan, s’apprête à rebrousser chemin pour rentrer au bercail. Cet hologramme est une représentation cartographique de la sérénité : toutes ces petites lumières scintillantes sont des systèmes planétaires, et tous nous appartiennent. « 

Circonstances de lecture

Parce que cette collection – Nouveaux Millénaires – publie toujours de très bons romans de SF.

Impressions

Ce livre de SF devrait plaire à tous les fans d’Asimov et de son cycle Fondation. Diplomatie, négociations, grandeur et chute d’un empire sont au cœur de l’intrigue. Couplez à cela une technologie capable de renfermer la mémoire des morts dans une puce nichée au creux de votre crâne, et vous obtenez le début d’un grand cycle de SF. A dévorer, avant d’attendre la suite avec impatience… Gros coup de cœur !

Arkady Martine – Un souvenir nommé Empire – Mars 2021 – Nouveaux Millénaires

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Quels livres emporterez-vous dans votre valise cet été ?

03 mercredi Juil 2013

Posted by Aurélie in Sondages

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à lire cet été, liste de livres, Livres, romans, vacances d'été

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The House at Tyneford – Natasha Solomons

10 vendredi Août 2012

Posted by Aurélie in En VO, Romans étrangers

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Critique de livre, Downton Abbey, Natasha Solomons, Plume, romans, The House at Tyneford

Les premières phrases

«  When I close my eyes I see Tyneford House. In the darkness as I lay down to sleep, I see the Purbeck stone frontage in the glow of late afternoon. The sunlight glints off the upper windows, and the air is heavy with the scents of magnolia and salt. Ivy clings to the porch archway, and a magpie pecks at the lichen coating a limestone roof tile. Smoke seeps from one of the great chimneystacks, and the leaves on the unfelled lime avenue are May green and cast mottled patterns on the driveway. There are no weeds yet tearing through the lavender and thyme borders, and the lawn is velvet cropped and rolled in verdant stripes. No bullet holes pockmark the ancient garden wall and the drawing room windows are thrown open, the glass not shattered by shellfire. I see the house as it was then, on that first afternoon. « 

Circonstances de lecture

Fan de la série TV « Downton Abbey », je n’ai pas pu résister à l’envie de lire ce livre. On y retrouve la même ambiance que la série.

Impressions

Tout commence en 1938 lorsque l’imminence de la guerre pousse la jeune Elise Landau à quitter l’Autriche pour l’Angleterre. Elle laisse derrière elle ses parents, en attente de visas pour quitter à leur tour le pays, tandis que sa sœur aînée part pour les USA. Loin de son foyer natal, elle devient servante à Tyneford, au service de la famille Rivers. Là, elle découvre un mode de vie typiquement british, et tombe amoureuse du fils de la maison, et de la campagne anglaise.

Un passage parmi d’autres

 My hair was sticky with sweat and clung to my face and I decided that I would wash, despite the cold. An old-fashioned water pump with an iron handle stood in the middle of the yard. I’d watched the stable boy use it earlier before scrubbing Mr. Bobbin, and I mimicked his movement, pushing the handle up and down until a steady stream of water sluiced my feet and gushed over the cobbles. Kneeling, I shoved my head under the flow, trying to pump at the same time, and managed to rinse my hair as well as spray myself with freezing water. The cold took my breath away, emptying my mind of all thought save for the sensation of icy liquid down my neck. It was not unpleasant, and the rush of water crowded out my tumbling worries. The pump squealed and whined, filling the empty yard with the sound, so that it took me a moment to realise someone was speaking to me.

« Hullo? »

I scrambled to my feet, banging my head against the pump. A pain exploded above my eye and I crouched, rubbing my forehead. The next moment, a man was kneeling beside me, pushing my wet hair out of my face with his fingers.

« Are you bleeding? Or is this water? I can’t see. Come into the light. »

I allowed myself to be led into the corner of the yard, where a yellow oil lamp rested on a mounting block. The man touched my forehead where I’d cracked it against the pump. I was too embarrassed to look into his face, so I stared at my bare, slightly grimy toes.

« No, you’re all right. I’m sorry. Didn’t mean to frighten you like that. »

I looked up and saw in the gloom a man of about forty with dark hair and a slight smile playing around his eyes. Anna would have called him handsome, but I knew that men of forty were far too old to be considered any such thing.

« Christopher Rivers, » he said.

« Elise Landau, » I said, offering him my hand.

The House at Tyneford – Nastasha Solomons – 2011 (Editions Plume)

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Super triste histoire d’amour – Gary Shteyngart

21 mercredi Mar 2012

Posted by Aurélie in Romans étrangers

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Critique de livre, Editions de l'Olivier, Gary Shteyngart, Livres, romans, Super triste histoire d'amour

Les premières phrases

«  Très cher Journal,

Aujourd’hui, j’ai pris une grande décision : je ne mourrai jamais.

D’autres mourront autour de moi. Annihilés. Rien de leur personnalité ne subsistera. Extinction des feux. Leur vie, leur entièreté, seront résumées sur le marbre poli de leur pierre tombale par des formules mensongères (« Son étoile brillait au firmament », « Nous ne t’oublierons jamais », « Il aimait le jazz »), lesquelles seront à leur tour balayées par un raz-de-marée ou mises en pièces par on ne sait quelle dinde de l’avenir génétiquement modifiée.

Ne les laissez pas vous raconter que la vie est un voyage. Un voyage, c’est quand on arrive quelque part. Quand je prends la ligne 6 du métro pour aller voir mon assistante sociale, ça c’est un voyage. Quand je supplie le pilote de l’avion brinquebalant de la UnitedContinentalDeltamerican en plein survol trémulant de l’Atlantique de faire demi-tour vers Rome et les bras volages d’Eunice Park, ça c’est un voyage.

Mais minute. Ce n’est pas tout. Il y a notre héritage. On ne meurt pas, puisque notre progéniture nous survit ! La transmission rituelle de l’ADN, les frisettes maternelles, la lèvre inférieure de son grand-père, « Je crois que les enfants sont notre avenir ». Là, je cite The Greatest Love of All, de la diva pop des années 1980 Whitney Houston, piste 9 de son premier 33 tours éponyme.

Des conneries tout ça. « 

Circonstances de lecture

Pour être tout à fait honnête, ce livre a bien failli ne pas figurer sur ce blog… J’ai eu beaucoup de mal à le finir.

Impressions

J’avais lu de très bonnes critiques sur Super triste histoire d’amour… Peut-être trop… Et j’ai été déçue. Le style d’écriture est pourtant superbe quand le personnage principal Lenny écrit dans son journal intime, mais trop cru et répétitif à d’autres moments, notamment lors des échanges mails d’Eunice… Certes, c’est voulu, mais j’ai eu beaucoup de mal à m’y faire.

Ce livre raconte l’histoire de Lenny, un émigré russe habitant aux Etats-Unis dans un futur proche. Un pays passé sous le joug de la Chine et du yuan. Dans son journal intime, Lenny raconte son malaise face à une société asservie par les nouvelles technologies, l’argent et la recherche de la jeunesse éternelle. Un monde où les « livres papier » sont méprisés, et où les relations humaines sont devenus insipides. Il tombe amoureux d’Eunice, une jeune fille esclave du shopping compulsif et incapable d’être heureuse…

La description de ce futur hypothétique donne des frissons… Les dernières pages sont bouleversantes. A lire donc pour faire en sorte que l’homme ne devienne pas incapable de toute relation humaine.

Un passage parmi d’autres

 Puis j’ai célébré mon mur de livres. J’ai compté les volumes sur mon étagère moderne de six mètres de long pour m’assurer qu’aucun n’avait été déplacé ou utilisé comme petit bois par mon sous-locataire. « Vous êtes mes objets sacrés, j’ai dit aux livres. Personne à part moi ne s’intéresse à vous. Mais je vous garderai avec moi pour toujours. Et un jour, je vous rendrai vos lettres de noblesse. » J’ai pensé à cette terrible calomnie propagée par la nouvelle génération : les livres puent. Et pourtant, en vue de la possible arrivée d’Eunice Park, j’ai pris mes précautions et vaporisé un spray au parfum de fleurs sauvages à proximité de ma bibliothèque, ventilant de mes mains les essences pulvérisées en direction des reliures.

Super triste histoire d’amour – Gary Shteyngart – 2012 (Editions de l’Olivier)

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