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~ Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un livre pour s'évader…

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Archives de Tag: Sonatine

Le Livre des Portes – Gareth Brown

24 jeudi Avr 2025

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans étrangers

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conseils de lecture, Critique de livre, Fantastique, Gareth Brown, idées de lecture, Le livre des portes, lecture, Livre, merveilleux, quoi lire, roman, Sonatine

Les premières phrases

« Chez Kellner Books, dans le quartier new-yorkais de l’Upper East Side, quelques minutes avant sa mort, John Webber lisait Le Comte de Monte-Cristo. Il était assis à sa place habituelle au centre de la librairie, son manteau soigneusement plié sur le dossier de sa chaise, le roman ouvert sur la table devant lui. Il s’interrompit un instant pour boire une gorgée de son café et referma le livre en y glissant un marque-page en cuir souple. »

Impressions

J’avais déjà repéré ce livre à sa sortie en VO. C’est donc sans grande surprise que je me suis jetée sur sa version française publiée par Sonatine. Si la couverture et le jaspage sont déjà très prometteurs, sachez que l’histoire a su combler toutes mes attentes de lectrice. Car, à mon sens, Le Livre des Portes est le roman parfait pour tous les passionnés de lecture. C’est un roman merveilleux que je n’avais aucune envie de refermer (mais bon, il faut bien aller travailler de temps en temps…) et que je rouvrais avec un immense plaisir. Imaginez : une jeune libraire se voit remettre un petit livre magique, capable de la transporter là où elle le souhaite, rien qu’en ouvrant une porte… Mais évidemment, comme tout objet magique, il comporte des risques…

J’ai tout adoré dans ce roman : l’idée de départ, les thèmes abordés (à commencer par le voyage dans le temps et la magie des livres bien sûr), tout comme les personnages auxquels je me suis fortement attachée. Que vous soyez libraire, bibliothécaire, ou encore lecteur assidu, vous ne pourrez qu’avoir un coup de foudre pour ce roman de Gareth Brown. Un roman fantastique tout simplement merveilleux !

Gareth Brown – Le Livre des Portes – Avril 2025 – Sonatine – traduit de l’anglais (Écosse) par Julie Sibony

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Un cri dans le désert – Catriona Ward

15 samedi Mar 2025

Posted by Aurélie in Fantastique, Policiers / Thrillers, Romans étrangers

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Catriona Ward, conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, lecture, Livre, quoi lire, roman, roman d'horreur, Sonatine, Sundial, Thriller psychologique, Un cri dans le désert

Les premières phrases

« C’est la varicelle qui confirme mes soupçons : mon mari me trompe à nouveau.

Je découvre le premier bouton sur Annie le matin de la fête des Goodwin. Elle est dans son bain, la fenêtre de la pièce révèle un carré bleu pâle de ciel d’hiver et les branches nues des platanes projettent des ombres tranchantes sur le carrelage blanc. Assise en tailleur dans l’eau à peine tiède, Annie remue les lèvres – elle chante une chanson secrète pour les animaux en plastique qui flottent autour d’elle. Annie refuse de prendre son bain si la température est supérieure à celle du sang, elle n’aime pas les aliments trop salés, trop sucrés ou trop amers, et ses histoires préférées sont celles où il ne se passe rien. D’une manière générale, elle se méfie des extrêmes. Physiquement, je m’inquiète beaucoup plus pour elle que pour Callie, mon aînée. Annie est si frêle, si petite pour son âge. D’ailleurs, on lui donne souvent moins que ses neuf ans. Je m’inquiète aussi pour Callie, mais pour d’autres raisons ».

Impressions

Après « La dernière maison avant les bois » et « Mirror Bay » que j’avais adorés, je ne pouvais qu’attendre avec impatience le dernier roman de l’autrice Catriona Ward, paru chez Sonatine. Encore une fois, Catriona Ward a su me tenir en haleine dès les premières pages.

Dès les premières lignes, on se rend compte que quelque chose cloche au sein de cette famille. La mère, Rob, ne s’entend plus avec son mari Irving. Il l’a à nouveau trompée. Ils n’arrêtent pas de s’envoyer des piques. Mais surtout, Rob s’inquiète pour ses filles, Annie, la plus petite, à la santé fragile, et Callie, son aînée, qui semble parler à des amis imaginaires et qui confectionne des collages d’ossements d’animaux morts. Alors, pour tenter d’aider sa fille aînée, Rob décide de l’emmener à Sundial, le ranch familial situé en plein désert californien, et de laisser sa cadette sous la garde de son père.

Impossible d’en dire plus sans trop en révéler. Sachez simplement que l’ambiance est malaisante et que ce sentiment ne fera qu’augmenter au fil des pages. Catriona Ward a le don pour nous faire douter de tout, pour brouiller les pistes, glisser quelques détails semblant à première vue insignifiants. Ici, elle décortique les relations familiales, en particulier les relations mère/fille et entre sœurs, et la question de l’acquis et de l’inné, de l’influence du sang et du passé. C’est un thriller psychologique brillant, qui glisse par moments dans l’horrifique tant la tension est prégnante et la violence de certaines scènes particulièrement dérangeante. Ce fut une lecture angoissante, éprouvante et terriblement prenante. D’autant que, dans la postface, l’autrice révèle sa source d’inspiration, donnant ainsi encore plus de sens à son histoire.

Catriona Ward – Un cri dans le désert – Février 2025 – Sonatine – traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre Szczeciner

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Comment voyager dans les Terres oubliées – Sarah Brooks

16 dimanche Juin 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans étrangers, SF

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Comment voyager dans les terres oubliées, conseils de lecture, Critique de livre, Fantastique, idées de lecture, lecture, Livres, quoi lire, Sarah Brooks, Sonatine, uchronie

Sarah Brooks - Comment voyager dans les terres oubliéesLes premières phrases

« Le train lui-même – une merveille de l’époque, un monument à l’ingéniosité de l’Homme et à sa lutte continuelle pour s’assurer la maîtrise de la Terre. Vingt voitures, longues et aussi hautes que les grandes portes de la cathédrale Saint-Andreï, avec des tours à chaque bout ; une forteresse blindée que l’on doit compter parmi les nouvelles merveilles du monde, un miracle d’ingénierie qui nous permet à nouveau de parcourir ces distances presque inimaginables. La Compagnie transsibérienne a réussi là où tant d’autres ont échoué, s’embarquant dans un projet si chargé de danger que les plus grands ingénieurs du pays l’ont juré impossible. Franchir un territoire qui, depuis la fin du siècle dernier, s’est retourné contre ses occupants ; affronter une étrangeté si radicale que le langage peine à la décrire ; construire des voies ferrées pour nous permettre de traverser sans risque ces périlleux kilomètres. » 

Circonstances de lecture

Parce que ce titre m’intriguait.

Impressions

Voici un livre inclassable que j’ai commencé à lire sans trop savoir à quoi m’attendre. Une enquête policière ? Un roman d’aventure ? Il y a un peu de tout cela, mais pas seulement ! Certes, l’ambiance des premiers chapitres n’est pas sans rappeler l’atmosphère d’un classique d’Agatha Christie. Comme ses passagers, le lecteur embarque après tout dans un train mythique, reliant Pékin à Moscou, le Transsibérien Express. L’unique train à oser traverser les Terres oubliées, un territoire mystérieux et dangereux coupé du reste du monde pour des raisons obscures. Mais la Compagnie l’assure : tout est prévu pour assurer la sécurité de la traversée. Pourtant, le doute imprègne les passagers comme le personnel du train. D’autant qu’une des voyageuses de première classe se fait passer pour une autre afin d’enquêter sur la mort de son père. Même l’enfant du train, Weiwei, dont la mère a accouché lors d’une traversée et qui n’a depuis plus quitté les couloirs du Transsibérien, sent que quelque chose a changé depuis le dernier voyage.

Vous la sentez, cette atmosphère qui devient de plus en plus étouffante et poisseuse au fil des pages ? Méfiez-vous de ce que vous apercevrez à travers les fenêtres du train ! Il vaudrait mieux que vous évitiez de trop observer le paysage au risque d’être attiré par des étrangetés. Suivez les consignes, préférez la compagnie de vos paires dans la voiture-saloon à la solitude de votre chambre, et fermez les rideaux. Votre esprit commence à vagabonder ? Prévenez le médecin, il saura s’occuper de vous. Mais surtout, surtout, ne sortez pas du train au risque de faire entrer l’extérieur ! De toute façon c’est impossible, tout est fermé à clé, les fenêtres renforcées par des barres en acier. Vous n’avez rien à craindre.

J’ai beaucoup aimé le voyage que nous propose Sarah Brooks. S’il est décrit par sa maison d’édition comme la rencontre improbable entre Jules Verne et Stephen King, je dirais plutôt qu’il s’agit d’un roman mêlant uchronie, aventure et fantastique. Il m’a fait penser à la Trilogie du Rempart de James VanderMeer (Annihilation, Autorité et Acceptation), mais aussi à la BD Verts de Patrick Lacan et Marion Besançon (publiée chez Rue de Sèvres). C’est en tout cas une réussite ! Ouvrez donc ce premier roman, embarquez à bord de ce train un peu spécial et laissez-vous porter par ce voyage ! Il se pourrait bien que vous en reveniez transformé.

Sarah Brooks – Comment voyager dans les Terres oubliées – Mai 2024 – Sonatine 

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Nos cœurs disparus – Celeste Ng

21 lundi Août 2023

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Celeste Ng, conseils de lecture, Critique de livre, Dystopie, idées de lecture, lecture, Livres, Nos coeurs disparus, quoi lire, Sonatine

Celeste Ng - Nos coeurs disparusLes premières phrases

«  La lettre arrive un vendredi. L’enveloppe ouverte et refermée par un autocollant, bien sûr, comme toujours : inspecté pour votre sécurité – PACT. Elle a semé une certaine confusion au bureau de poste, l’employé dépliant la feuille à l’intérieur, l’examinant, la transmettant à son superviseur, puis au chef. Mais finalement, jugée inoffensive, elle a fini par être expédiée à son destinataire. Pas d’adresse de retour au dos, seulement un cachet de la poste de New York, daté de six jours plus tôt. Au recto, son nom – Bird -, et c’est grâce à cela qu’il sait que ça vient de sa mère.  » 

Circonstances de lecture

Parce que j’avais très envie de découvrir la plume de Celeste Ng.

Impressions

Celeste Ng signe un roman militant, une dystopie douce-amère comme une alerte de ce que notre société pourrait devenir (et est même peut-être déjà en train de devenir…). Le tout à travers le regard de Bird, petit garçon de 12 ans vivant seul avec son père depuis que sa mère les a abandonnés trois ans plus tôt.

On pense à La servante écarlate de Margaret Atwood en lisant ce livre, on pense aussi à Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. On pense surtout que l’on doit tout faire pour ne pas en arriver là… Ce livre poignant est écrit d’une plume douce et touchante, qui caresse et écorche tout à la fois.

Si vous aimez les poèmes, les histoires familiales, les bibliothécaires et la liberté d’expression, lisez ce livre ! C’est pour ma part un gros coup de coeur. 

Celeste Ng – Nos cœurs disparus – Août 2023 – Sonatine

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La dernière maison avant les bois – Catriona Ward

13 lundi Fév 2023

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers, Romans étrangers

≈ 2 Commentaires

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Catriona Ward, La dernière maison avant les bois, lecture, Livres, Polar, quoi lire, roman, Sonatine, Thriller

Catriona Ward - La dernière maison avant les boisLes premières phrases

«  Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de la disparition de la petite fille à la glace au sirop. Ça s’est passé près du lac, il y a onze ans – elle était là, et ensuite plus. Donc bon, c’était déjà une mauvaise journée avant que je découvre qu’il y a un Meurtrier parmi nous.  » 

Circonstances de lecture

Parce que ce titre m’intriguait…

Impressions

Attention ! Si vous commencez à lire ce roman, vous ne pourrez plus le lâcher ! Vous aurez une envie irrépressible d’en savoir plus sur cette étrange maison, mais aussi sur son propriétaire, Ted, vivant avec son chat, Olivia, et accueillant de temps en temps sa fille, Lauren, qui, elle, déteste les chats. D’autant qu’une jeune femme, Dee, vient d’emménager dans la maison voisine et qu’elle soupçonne Ted de la disparition de sa petite sœur survenue des années plus tôt.

Impossible d’en dire plus sans trop en révéler… Sachez juste que ce roman vous fera échafauder plein de théories qui s’écrouleront l’une après l’autre à chaque révélation et retournement de situation. Catriona Ward mène son lecteur par le bout du nez. C’est une lecture captivante, surprenante, émouvante et effrayante, le tout servi par une construction narrative très habile. Foncez !

Catriona Ward – La dernière maison avant les bois – Sonatine – Février 2023 

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Une saison pour les ombres – R.J. Ellory

13 vendredi Jan 2023

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers, Romans étrangers

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lecture, Livres, Polar, quoi lire, R.J. Ellory, roman, Sonatine, Thriller psychologique, Une saison pour les ombres

R.J. Ellory - Une saison pour les ombresLes premières phrases

«  On est tous brisés, quoique chacun à un endroit différent. Telle fut la pensée de Jack Devereaux dans la ruine noire et inondée d’un énième bâtiment brûlé. Depuis près d’une vingtaine d’années, voilà ce qu’il faisait – fouiller les débris fumants de vies éteintes, essayer de répondre à des questions rarement posées, de voir clair dans des histoires qui ne seraient jamais comprises.  » 

Circonstances de lecture

Parce que c’est un de mes auteurs de polars préférés.

Impressions

Encore un très bon R.J Ellory, dans la lignée de « Seul le silence » !

Retenez votre souffle, emmitouflez-vous bien sous un plaid, et aventurez-vous au fin fond du Canada, dans la petite ville de Jasperville, qui connaît un froid polaire huit mois sur douze. Jack y a grandi. Il y revient 26 ans plus tard pour faire face à son passé.
Un polar psychologique à dévorer, où planent l’ombre du wendigo, les mensonges et la folie. Au loin, un phare, celui de l’enfance et de l’amour fraternel. 

R.J. Ellory – Une saison pour les ombres – Sonatine – Janvier 2023 

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Les Somnambules – Chuck Wendig

11 mardi Mai 2021

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Chuck Wendig, lecture, Livres, quoi lire, roman, SF, Sonatine

Les premières phrases

«  La femme qui a découvert la comète, Yumiko Sakamoto, vingt-huit ans, était une astronome amateure de la ville de Kurashiki, dans la préfecture d’Okayama. Elle l’a repérée par hasard, alors qu’elle était en train de chercher une autre comète qui devait entrer en collision avec Jupiter.

Yumiko Sakamoto a expliqué que cette découverte avait changé sa vie. Dans une interview accordée au Asahi Shimbun, elle a déclaré : « Jusqu’à maintenant, j’étais beaucoup trop focalisée sur les choses matérielles : avoir un bon métier, trouver un bon mari ; mais j’ai aujourd’hui fait le choix de renoncer à ces quêtes superficielles que sont celles de l’amour et d’une carrière professionnelle. Je vais reprendre mes études et en apprendre davantage sur notre monde et le cosmos qui l’entoure. Pas pour gagner de l’argent, mais parce que la quête de connaissances est par nature quelque chose de noble.

Elle a également annoncé qu’elle rejoignait la communauté asexuelle et aromantique japonaise. Elle estimait que le monde était déjà « surpeuplé » et n’avait pas besoin qu’elle contribue à en alourdir le « fardeau ». »

Circonstances de lecture

Parce que ce titre, et cette couverture, m’attiraient beaucoup.

Impressions

Ce pavé de 1165 pages vous fera traverser une partie des États-Unis, dans les pas de somnambules, des hommes et des femmes qui, du jour au lendemain, se mettent à tracer la route, le regard vide mais le pas assuré.

Vous aimez le post-apo, les histoires de pandémie, les road-trips, les réflexions sur les intelligences artificielles, le changement climatique, ou encore sur les maux qui rongent nos sociétés ? Alors ce pavé est fait pour vous ! Malgré quelques longueurs et une fin plutôt attendue à mon goût, ce livre de SF captive de bout en bout. Idéal pour ceux ayant lu peu de SF. Une vision réaliste et glaçante de notre futur ?

Chuck Wendig – Les Somnambules – mars 2021 – Sonatine

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Le Pays des oubliés – Michael Farris Smith

24 jeudi Jan 2019

Posted by Aurélie in Romans étrangers

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Critique de livre, idées de lecture, Le Pays des oubliés, lecture, Livre, Michael Farris Smith, Nulle part sur la terre, quoi lire, roman, Sonatine

Les premières phrases

«  Alors qu’il avait deux ans le garçon fut déposé à la porte des dons du bric-à-brac de l’Armée du Salut à Tunica, ne portant rien d’autre qu’une couche informe. Un sac à dos La Planète des singes rempli d’autres couches et de quelques tee-shirts, de chaussettes dépareillées et de soldats en plastique fut posé par terre à côté de lui. Puis une femme avec la gueule de bois frappa de son poing croûté sur la porte métallique et un homme avec la gueule de bois klaxonna et elle repartit en courant et grimpa dans la voiture tandis que l’enfant regardait avec une expression docile. Par la vitre l’homme lança au gamin une sorte d’adieu qui se perdit dans la pétarade syncopée du moteur, après quoi la Cadillac pourrie quitta le parking de gravier dans un bruit de ferraille, laissant l’enfant dans le nuage de poussière de l’abandon.

La porte s’ouvrit et deux femmes en tee-shirts rouges assortis de l’Armée du Salut baissèrent les yeux vers le garçon. Puis elles regardèrent en direction du parking le nuage qui flottait toujours. Dans un ciel gris matinal. Elles échangèrent un regard. Après quoi l’une d’elles déclara Je suppose qu’on va devoir accrocher une pancarte qui dira pas de gamins à côté de celle qui dit pas de matelas.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais adoré « Nulle part sur la terre » du même auteur.

Impressions

Un livre coup de poing sur un homme en quête de rédemption. Imaginez-le au volant d’une camionnette, une bouteille de whisky et des anti-douleurs sur le siège passager, une enveloppe contenant 12 000 dollars en liquide dans la boîte à gants, une femme aux cheveux blancs remplissant ses pensées décousues. Le tout dans le delta du Mississippi.

C’est beau, c’est noir, c’est un roman dur qui fait un bien fou au final. Avec « Le Pays des oubliés », Michael Farris Smith signe ici un troisième roman de toute beauté. Après « Nulle part sur la terre » que j’avais adoré, il devient un de mes auteurs préférés.

Un passage parmi d’autres

 Perché dans le magnolia il l’avait observée et avait reconnu cette expression de solitude qu’il avait lui-même éprouvée tant de nuits dans des lits qui n’étaient pas chez lui, dans des maisons peuplées d’autres qui étaient comme lui. D’autres enfants seuls qui étaient allongés et s’interrogeaient. Il la regardait faire le tour de la chapelle conscient que mieux valait ne pas la déranger ni lui demander si quelque chose n’allait pas car ce n’était pas une chose qu’on pouvait expliquer. Juste ce sentiment d’être une âme singulière parmi les vivants infinis et les morts innombrables avec cette terre noire collée à la peau de nos pieds nus.

Michael Farris Smith – Le Pays des oubliés – janvier 2019 (Sonatine)

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Nulle part sur la terre – Michael Farris Smith

13 vendredi Oct 2017

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers, Romans étrangers

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Critique de livre, idées de lecture, lecture, Livre, Michael Farris Smith, Nulle part sur la terre, quoi lire, roman, Sonatine

Les premières phrases

«  Le vieil homme avait presque atteint la frontière de la Louisiane quand il les aperçut qui marchaient de l’autre côté de la route, la femme avec un sac-poubelle jeté sur l’épaule et la fillette derrière elle traînant les pieds. Il les regarda quand il les dépassa puis il les regarda dans le rétroviseur et il regarda les autres voitures les ignorer comme de simples panneaux de signalisation. Le soleil était au zénith et le ciel limpide, et s’il ne savait rien d’elles il devinait au moins qu’elles devaient avoir chaud, alors il prit la première sortie, traversa le pont de l’échangeur et reprit l’autoroute I-55 dans l’autre direction, vers le nord. Il les avait vues quelques kilomètres plus tôt et il continua de rouler en se demandant ce qu’elles pouvaient bien fabriquer là. Il espérait qu’elles avaient une foutue bonne raison.

Il ralentit en arrivant à leur hauteur. Elles marchaient dans l’herbe, la fillette donnant des petites claques sur ses jambes nues, la femme voûtée sous le poids du sac-poubelle. Il se déporta sur le bas-côté puis s’arrêta derrière elles, mais ni l’une ni l’autre ne se retournèrent. Alors il coupa le moteur et sortit de la voiture.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’ai été attirée par cette couverture toute simple et ce titre aux allures de fin du monde.

Impressions

J’ai commencé à lire ce livre en pensant « qu’est-ce que c’est glauque et triste et déprimant »… Michael Farris Smith nous immerge en effet dans une Amérique blafarde, sur les pas d’une mère et de sa petite fille, traînant leurs malheurs sur les routes surchauffées de Louisiane. La mère, Maben, espère retrouver un semblant de paix en retournant là où elle a grandi. En vain… En parallèle, on suit Russel, rentrant également chez lui après onze années passées en prison. Pour quel crime ? On ne l’apprendra que bien plus tard… Reste qu’à sa sortie du car, il se fait tabasser par deux gars… Plutôt glauque, non ? Et encore, je ne rentre pas dans les détails ! Alors, oui, le début de ce roman est déprimant, lourd, angoissant, lent. Oui. Mais voilà que l’histoire s’accélère soudain, que les mystères entourant les protagonistes se dévoilent au moment où un crime est commis, et l’on n’arrive plus alors à lâcher ce livre ! J’ai dévoré ce livre entre road trip, roman social et polar, qui questionne sur la frontière entre le bien et le mal. A découvrir.

Un passage parmi d’autres

 Il pensa de nouveau à ses fils. La vitesse à laquelle ils étaient en train de devenir des hommes, et des hommes bien, espérait-il, et il aurait voulu mieux comprendre ce que ça voulait dire au juste, être un homme bien. Il croyait le savoir, jusqu’à ce soir. Croyait pouvoir s’asseoir avec eux dans le salon et leur expliquer ce qu’était un homme bien et comment s’y prendre pour en devenir un soi-même et peut-être en était-il toujours capable mais il savait que la décision qu’il prendrait à propos de cette arme et de ce meurtre, quelle qu’elle soit, infléchirait d’une manière ou d’une autre sa conception de ce qu’était un homme bien. Il savait que quoi qu’il décide, une incertitude demeurerait à jamais en lui qui l’accompagnerait partout, jusque dans son sommeil et au stade et pendant les barbecues dans le jardin derrière la maison, et jusque dans ses vieux jours.

 

Michael Farris Smith – Nulle part sur la terre – août 2017 (Sonatine)

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Au fond de l’eau – Paula Hawkins

24 lundi Juil 2017

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers

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Au fond de l'eau, Critique de livre, idées de lecture, lecture, Livre, Paula Hawkins, quoi lire, roman, Sonatine

Les premières phrases

«  Encore ! Encore !

Les hommes l’attachent à nouveau – différemment, cette fois : le pouce gauche au gros orteil droit, le pouce droit au gros orteil gauche. La corde à sa taille. Cette fois, ils l’emmènent dans l’eau.

« S’il vous plaît », supplie-t-elle.

Elle n’est pas sûre de pouvoir affronter cela à nouveau, le noir et le froid. Elle veut retourner dans un foyer qui n’existe plus, à une époque où sa tante et elle s’asseyaient devant l’âtre pour se raconter des histoires. Elle veut retrouver son lit dans leur cottage, elle veut redevenir petite fille, respirer l’odeur du feu de bois, des roses et de la peau tiède de sa tante.

« S’il vous plaît. »

Elle coule. Quand ils la remontent sur la berge, la seconde fois, ses lèvres ont la couleur d’un hématome, et son souffle l’a quittée à jamais. »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais beaucoup aimé « La fille du train ».

Impressions

Après le succès de son premier roman « La fille du train » que j’avais beaucoup aimé, Paula Hawkins revient avec un second thriller, « Au fond de l’eau ». L’histoire : Julia revient dans sa ville natale lorsque sa sœur est retrouvée morte, noyée dans la rivière… Une rivière qui attire depuis des siècles meurtres et suicides. Elle doit alors faire face à la colère et à la douleur de sa nièce mais aussi à son passé… et découvrir ce qui est arrivé à sa sœur… J’ai particulièrement aimé l’ambiance de ce thriller, où l’eau est omniprésente, malsaine et belle à la fois. Un bon roman à lire cet été, même si la fin est assez prévisible…

Un passage parmi d’autres

 A dix-sept ans, j’ai sauvé ma petite sœur de la noyade.

Pourtant, croyez-le ou non, ce n’est pas là que tout a commencé.

Il est des personnes qui sont attirées par l’eau, des personnes qui entretiennent avec elle un rapport presque primal. Je crois en faire partie. C’est près de l’eau que je me sens le plus vivante, et près de cette rivière en particulier. C’est ici que j’ai appris à nager, et que j’ai appris à découvrir ma place dans la nature de la manière la plus douce et la plus agréable qui soit.

Depuis que j’ai emménagé à Beckford en 2008, je nage dans la rivière presque chaque jour, été comme hiver, parfois avec ma fille et parfois seule, et je suis peu à peu devenue fascinée par l’idée que cet endroit qui me procure tant de joie puisse être pour d’autres un lieu d’effroi, de terreur, même.

A dix-sept ans, j’ai sauvé ma petite sœur de la noyade, mais j’étais déjà obsédée par le bassin de Beckford depuis bien longtemps. Mes parents étaient des conteurs, ma mère en particulier : c’est de sa bouche que j’ai entendu pour la première fois l’histoire tragique de Libby, celle de la tuerie au cottage des Ward, et celle du petit garçon qui a vu sa mère sauter dans le vide.

Paula Hawkins – Au fond de l’eau – juin 2017 (Sonatine)

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