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~ Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un livre pour s'évader…

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Archives de Tag: Michael Farris Smith

Blackwood – Michael Farris Smith

16 samedi Jan 2021

Posted by Aurélie in En VO, Fantastique, Romans étrangers

≈ 1 Commentaire

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Blackwood, Critique de livre, Fantastique, idées de lecture, lecture, Little Brown, Livre, Michael Farris Smith, quoi lire, roman, Roman noir

Les premières phrases

«  Colburn was standing with his mother in the kitchen when she said go fetch your father. The long light of an August day bleeding through the windows. His face and hands dirty from playing football in the neighbor’s yard. His mother wiped the sweat from his face with a dishtowel. Held his chin in her hand and gazed at him. You’ll be twelve soon. I can’t believe it. He asked where his father was and she said out back in the workshop. Go tell him it’s time for supper. The boy noticed the empty bottle on the counter, beneath the high cabinet where his father kept his whiskey, and he picked up the bottle and unscrewed the cap and sniffed and it burned through his nose and his mother laughed when he winced and then told him that should teach you all you need to know about that stuff. Don’t ever bother with it. Not now nor ever. And then the smile left her face and her eyes drifted out of the kitchen window and into the backyard. Her eyes drifted toward the workshop where his father hid most days when he came home from work. Sometimes the buzz of a saw or pouding of a hammer but mostly silence from the workshop. Her eyes drifted and an emptiness came across her face.   »

Circonstances de lecture

Parce que Michael Farris Smith fait partie de mes auteurs préférés.

Impressions

Michael Farris Smith nous plonge avec « Blackwood » au sein d’une petite ville du Mississippi en apparence sans histoire… jusqu’à ce que Colburn, parti alors qu’il n’était qu’un enfant, y remette les pieds, et qu’un couple étrange accompagné d’un jeune garçon traînent leur misère et leur caddie dans le centre-ville, pour y faire les poubelles. L’ombre du passé refait alors surface.

Voici une histoire sombre à l’atmosphère envoûtante, avec une pointe de fantastique. On ressent l’oppression du kudzu, cette plante grimpante qui semble vouloir recouvrir la ville et ses habitants, et les faire sombrer dans la folie. Encore une fois, Michael Farris Smith signe un très beau livre. Un auteur américain à ne pas rater !

Ma sœur m’a offert cette superbe édition à Noël. Il devrait sortir en français chez Sonatine en avril 2021.

Michael Farris Smith – Blackwood – Mars 2020 – Little Brown

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Une pluie sans fin – Michael Farris Smith

18 samedi Avr 2020

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Critique de livre, Editions 10/18, idées de lecture, lecture, Livre, Michael Farris Smith, post-apo, quoi lire, roman, SF, SF post-apocalyptique, Une pluie sans fin

Les premières phrases

«  Il pleuvait depuis des semaines. Peut-être des mois. Cohen avait oublié à quand remontait le dernier jour sans pluie, quand la tempête avait cédé devant le bleu pâle du ciel marin, les vols d’oiseau, les nuages blancs, l’éclat du soleil sur le paysage détrempé. Il pleuvait, une pluie régulière qui avait perdu son obliquité agressive quand les dernières bourrasques s’étaient éloignées, pendant la nuit. Il avait envie de sortir. Il avait besoin de sortir, de fuir la lumière tressautante de la lampe à pétrole, le jeu de cartes usé, les livres de poche, la radio qui ne captait presque plus rien, la voix qui murmurait dans son sommeil, dans la tempête, dans le moindre recoin de la petite maison de brique. Il pleuvait à verse, très tôt en ce matin trop sombre, mais il fallait qu’il sorte. »

Circonstances de lecture

Parce que j’adore Michael Farris Smith…

Impressions

Michael Farris Smith fait définitivement partie de mes écrivains préférés. Après avoir dévoré « Nulle part sur la terre » et « Le Pays des oubliés« , j’ai enfin pris le temps d’ouvrir « Une pluie sans fin » et j’ai encore une fois été hypnotisée par la plume de l’auteur. C’est une claque que l’on se prend quand on lit du Michael Farris Smith, une claque d’une noirceur terrible, contrebalancée par une profonde et belle humanité. Michael Farris Smith parvient dès les premières lignes à nous agripper pour ne plus nous lâcher avant d’avoir lu la dernière page.

Ici, on suit Cohen, un quarantenaire solitaire, vivant dans le Mississippi dans sa vieille maison de brique, sous la Limite, cette zone laissée à l’abandon par le gouvernement, ravagée quotidiennement par des pluies et des tempêtes sans fin. Il est l’un des seuls à avoir choisi de rester dans sa maison, tapi dans les souvenirs de sa vie passée. Jusqu’au jour où il tend la main à deux jeunes errant sur la route… Il va alors devoir se confronter à la réalité du monde et aux autres.

Voici un roman post-apo magnifique. On en ressort trempé jusqu’aux os, les yeux un brin humides, triste de laisser derrière soi Cohen, Mariposa, Evan et Brisco.

Michael Farris Smith – Une pluie sans fin – octobre 2016 (Éditions 10/18)

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Le Pays des oubliés – Michael Farris Smith

24 jeudi Jan 2019

Posted by Aurélie in Romans étrangers

≈ 1 Commentaire

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Critique de livre, idées de lecture, Le Pays des oubliés, lecture, Livre, Michael Farris Smith, Nulle part sur la terre, quoi lire, roman, Sonatine

Les premières phrases

«  Alors qu’il avait deux ans le garçon fut déposé à la porte des dons du bric-à-brac de l’Armée du Salut à Tunica, ne portant rien d’autre qu’une couche informe. Un sac à dos La Planète des singes rempli d’autres couches et de quelques tee-shirts, de chaussettes dépareillées et de soldats en plastique fut posé par terre à côté de lui. Puis une femme avec la gueule de bois frappa de son poing croûté sur la porte métallique et un homme avec la gueule de bois klaxonna et elle repartit en courant et grimpa dans la voiture tandis que l’enfant regardait avec une expression docile. Par la vitre l’homme lança au gamin une sorte d’adieu qui se perdit dans la pétarade syncopée du moteur, après quoi la Cadillac pourrie quitta le parking de gravier dans un bruit de ferraille, laissant l’enfant dans le nuage de poussière de l’abandon.

La porte s’ouvrit et deux femmes en tee-shirts rouges assortis de l’Armée du Salut baissèrent les yeux vers le garçon. Puis elles regardèrent en direction du parking le nuage qui flottait toujours. Dans un ciel gris matinal. Elles échangèrent un regard. Après quoi l’une d’elles déclara Je suppose qu’on va devoir accrocher une pancarte qui dira pas de gamins à côté de celle qui dit pas de matelas.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais adoré « Nulle part sur la terre » du même auteur.

Impressions

Un livre coup de poing sur un homme en quête de rédemption. Imaginez-le au volant d’une camionnette, une bouteille de whisky et des anti-douleurs sur le siège passager, une enveloppe contenant 12 000 dollars en liquide dans la boîte à gants, une femme aux cheveux blancs remplissant ses pensées décousues. Le tout dans le delta du Mississippi.

C’est beau, c’est noir, c’est un roman dur qui fait un bien fou au final. Avec « Le Pays des oubliés », Michael Farris Smith signe ici un troisième roman de toute beauté. Après « Nulle part sur la terre » que j’avais adoré, il devient un de mes auteurs préférés.

Un passage parmi d’autres

 Perché dans le magnolia il l’avait observée et avait reconnu cette expression de solitude qu’il avait lui-même éprouvée tant de nuits dans des lits qui n’étaient pas chez lui, dans des maisons peuplées d’autres qui étaient comme lui. D’autres enfants seuls qui étaient allongés et s’interrogeaient. Il la regardait faire le tour de la chapelle conscient que mieux valait ne pas la déranger ni lui demander si quelque chose n’allait pas car ce n’était pas une chose qu’on pouvait expliquer. Juste ce sentiment d’être une âme singulière parmi les vivants infinis et les morts innombrables avec cette terre noire collée à la peau de nos pieds nus.

Michael Farris Smith – Le Pays des oubliés – janvier 2019 (Sonatine)

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Nulle part sur la terre – Michael Farris Smith

13 vendredi Oct 2017

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers, Romans étrangers

≈ 2 Commentaires

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Critique de livre, idées de lecture, lecture, Livre, Michael Farris Smith, Nulle part sur la terre, quoi lire, roman, Sonatine

Les premières phrases

«  Le vieil homme avait presque atteint la frontière de la Louisiane quand il les aperçut qui marchaient de l’autre côté de la route, la femme avec un sac-poubelle jeté sur l’épaule et la fillette derrière elle traînant les pieds. Il les regarda quand il les dépassa puis il les regarda dans le rétroviseur et il regarda les autres voitures les ignorer comme de simples panneaux de signalisation. Le soleil était au zénith et le ciel limpide, et s’il ne savait rien d’elles il devinait au moins qu’elles devaient avoir chaud, alors il prit la première sortie, traversa le pont de l’échangeur et reprit l’autoroute I-55 dans l’autre direction, vers le nord. Il les avait vues quelques kilomètres plus tôt et il continua de rouler en se demandant ce qu’elles pouvaient bien fabriquer là. Il espérait qu’elles avaient une foutue bonne raison.

Il ralentit en arrivant à leur hauteur. Elles marchaient dans l’herbe, la fillette donnant des petites claques sur ses jambes nues, la femme voûtée sous le poids du sac-poubelle. Il se déporta sur le bas-côté puis s’arrêta derrière elles, mais ni l’une ni l’autre ne se retournèrent. Alors il coupa le moteur et sortit de la voiture.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’ai été attirée par cette couverture toute simple et ce titre aux allures de fin du monde.

Impressions

J’ai commencé à lire ce livre en pensant « qu’est-ce que c’est glauque et triste et déprimant »… Michael Farris Smith nous immerge en effet dans une Amérique blafarde, sur les pas d’une mère et de sa petite fille, traînant leurs malheurs sur les routes surchauffées de Louisiane. La mère, Maben, espère retrouver un semblant de paix en retournant là où elle a grandi. En vain… En parallèle, on suit Russel, rentrant également chez lui après onze années passées en prison. Pour quel crime ? On ne l’apprendra que bien plus tard… Reste qu’à sa sortie du car, il se fait tabasser par deux gars… Plutôt glauque, non ? Et encore, je ne rentre pas dans les détails ! Alors, oui, le début de ce roman est déprimant, lourd, angoissant, lent. Oui. Mais voilà que l’histoire s’accélère soudain, que les mystères entourant les protagonistes se dévoilent au moment où un crime est commis, et l’on n’arrive plus alors à lâcher ce livre ! J’ai dévoré ce livre entre road trip, roman social et polar, qui questionne sur la frontière entre le bien et le mal. A découvrir.

Un passage parmi d’autres

 Il pensa de nouveau à ses fils. La vitesse à laquelle ils étaient en train de devenir des hommes, et des hommes bien, espérait-il, et il aurait voulu mieux comprendre ce que ça voulait dire au juste, être un homme bien. Il croyait le savoir, jusqu’à ce soir. Croyait pouvoir s’asseoir avec eux dans le salon et leur expliquer ce qu’était un homme bien et comment s’y prendre pour en devenir un soi-même et peut-être en était-il toujours capable mais il savait que la décision qu’il prendrait à propos de cette arme et de ce meurtre, quelle qu’elle soit, infléchirait d’une manière ou d’une autre sa conception de ce qu’était un homme bien. Il savait que quoi qu’il décide, une incertitude demeurerait à jamais en lui qui l’accompagnerait partout, jusque dans son sommeil et au stade et pendant les barbecues dans le jardin derrière la maison, et jusque dans ses vieux jours.

 

Michael Farris Smith – Nulle part sur la terre – août 2017 (Sonatine)

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