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~ Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un livre pour s'évader…

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Archives de Catégorie: Romans français

Eurydice déchaînée – Melchior Ascaride

07 mercredi Avr 2021

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans français

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Bibliothèque dessinée, conseils de lecture, Eurydice déchaînée, Fantasy, lecture, Les moutons électriques, Livres, Melchior Ascaride, mythologie, quoi lire, roman illustré

Les premières phrases

«  Pourquoi avoir tourné les yeux ? Pourquoi avoir regardé par-dessus ton épaule quand nous touchions au but ? Il suffisait d’un peu de patience encore. Dix pas ? Vingt, tout au plus. Et voilà que tu scelles à jamais notre destin d’une brève œillade ! Tu savais pourtant. Tu savais que cela nous serait fatal. Tout ce chemin parcouru, tous ces obstacles surmontés par nul homme auparavant, pour que mes espoirs volent en éclats devant l’entrée de cette immonde caverne. « 

Circonstances de lecture

Parce que j’aime beaucoup la collection Bibliothèque Dessinée des Moutons électriques.

Impressions

Melchior Ascaride propose ici un livre (illustré) sur la vengeance à travers la réécriture du mythe d’Orphée et d’Eurydice. Mais cette fois-ci, c’est Eurydice l’héroïne. Et Eurydice en veut terriblement à son époux de s’être retourné si près du but. Elle compte bien briser les chaînes de l’injustice, sortir des enfers et se venger. A travers elle, Melchior Ascaride entend donner la parole à toutes les femmes bafouées de la mythologie grecque. Un tour de force ! A lire à voix haute et le poing levé !

Melchior Ascaride – Eurydice déchaînée – Mars 2021 – Les moutons électriques

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La dixième muse – Alexandra Koszelyk

16 mardi Fév 2021

Posted by Aurélie in Romans français

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Alexandra Koszelyk, Aux Forges de Vulcain, Critique de livre, Guillaume Apollinaire, idées de lecture, La dixième muse, lecture, Livre, Poésie, quoi lire, roman

Les premières phrases

«  C’est là, ça serpente, caché de tous, sous nos pieds, à l’image de ces millions de fourmis qui peuplent les forêts, ça monte lentement, en silence, comme ces chants que personne n’entend, les feuilles se gorgent puis éclatent comme un feu d’artifice qui prendrait tout son temps. Fil ténu relié au reste du monde qui monte en cadence jusqu’à l’explosion finale. Bientôt, les feuilles bordent l’allée de leurs verts flamboyants et forment une arche protectrice. 

Alors seulement on la voit, on prend conscience de son éclat. « 

Circonstances de lecture

Parce que j’avais beaucoup aimé le premier roman de cette auteur, A crier dans les ruines.

Impressions

Pour ce deuxième roman, Alexandra Koszelyk nous propose un voyage onirique et fantastique sur les traces de Guillaume Apollinaire et des femmes qu’il a aimées et qui lui ont inspiré ses plus beaux poèmes. Grâce à la magie cachée dans un morceau de bois, son héros, Florent, revit des bribes de la vie du grand poète. Une belle échappée, où la nature occupe une place de choix. Une lecture qui donne envie de relire de la poésie, aussi.

Alexandra Koszelyk – La dixième muse – Janvier 2021 – Aux Forges de Vulcain

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Ce matin-là – Gaëlle Josse

08 vendredi Jan 2021

Posted by Aurélie in Romans français

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Ce matin-là, Critique de livre, dépression, Gaëlle Josse, idées de lecture, lecture, Livre, Notabilia, quoi lire, roman

Les premières phrases

«  « The End » s’affiche en noir et blanc sur l’écran de la télévision, en majuscules fixes et tremblotantes, pendant que la musique du générique enveloppe la pièce d’un envol symphonique, cordes, trompettes et cavalcade. Clara passe le dimanche soir chez ses parents, une habitude. Ils dînent, regardent un film, puis elle va.   »

Circonstances de lecture

Parce que c’est Gaëlle Josse.

Impressions

« Ce matin-là », c’est un matin que l’on peut tous connaître un jour, que vous avez peut-être vous aussi déjà connu… Celui où la vie semble brusquement trop dure à porter et où le corps craque. Les jambes ne vous portent plus, les larmes ne cessent de couler sans raison apparente. Gaëlle Josse offre ce roman pour dire que si, il est normal de « pleurer autant », il est normal de devoir mettre le monde sur pause pour se retrouver et redonner un sens à sa vie, pour sortir de la dépression. C’est un livre pansement qui fait du bien, comme la main tendue d’une amie. À mettre entre toutes les mains, les fragiles comme les plus robustes.

Gaëlle Josse – Ce matin-là – Janvier 2021 (Notabilia)

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Les villes de papier – Dominique Fortier

04 mercredi Nov 2020

Posted by Aurélie in Romans français

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Critique de livre, Dominique Fortier, Emily Dickinson, Grasset, idées de lecture, lecture, Les villes de papier, Livre, quoi lire, roman, roman historique

Les premières phrases

«  Emily est une ville de bois blanc nichée au milieu de prairies de trèfle et d’avoine. Les maisons carrées y ont des toits en pente, des volets bleus qu’on ferme à l’approche du soir et des cheminées par lesquelles il arrive que s’engouffre un oiseau qui volera, éperdu, les ailes pleines de suie, par toutes les chambres. Plutôt que de tenter de le chasser, on l’adoptera pour apprendre son chant.   »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais envie d’en apprendre un peu plus sur Emily Dickinson.

Impressions

Dans « Les villes de papier », Dominique Fortier se plaît à imaginer la vie de la poétesse Emily Dickinson, cette femme dont on ne connaît que très peu de choses. A travers les lieux où elle a vécu, Dominique Fortier nous parle de cette femme qui préféra toute sa vie les livres, l’écriture, son jardin et la pâtisserie, à la compagnie des hommes.

C’est une lecture douce, délicate, emplie d’odeurs florales, du souffle de la brise entrant par la fenêtre, du bruit de la plume traçant des vers sur des petits bouts de papier. Une ode à cette figure emblématique de la poésie, à l’écriture, à l’imagination, à l’indépendance, et au choix de faire un pas de côté pour affirmer sa différence et vivre comme bon nous semble.

Dominique Fortier – Les villes de papier – Septembre 2020 (Grasset)

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Une rose seule – Muriel Barbery

30 dimanche Août 2020

Posted by Aurélie in Romans français

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Actes Sud, Critique de livre, idées de lecture, Japon, lecture, Livre, Muriel Barbery, quoi lire, rentrée littéraire, rentrée littéraire 2020, roman, Une rose seule

Les premières phrases

«  On raconte que dans la Chine ancienne, sous la dynastie des Song du Nord, un prince faisait chaque année cultiver un carré de mille pivoines dont, à l’orée de l’été, les corolles ondulaient dans la brise. Durant six jours, assis sur le sol du pavillon de bois où il avait coutume d’admirer la lune, buvant de temps à autre une tasse de thé clair, il observait celles qu’il appelait ses filles. A l’aube et au couchant, il arpentait le carré.

Au commencement du septième jour, il ordonnait le massacre.

Les serviteurs couchaient les belles assassinées, la tige brisée, la tête allongée vers l’est, jusqu’à ce qu’il ne reste plus sur le champ qu’une unique fleur, les pétales offerts aux premières pluies de mousson.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’aime la plume de Muriel Barbery.

Impressions

Ce livre est un poème, une ode à l’amour, un pansement de douceur et de larmes. Il a l’amertume du thé matcha, la fraîcheur du saké, le goût sucré des petites pâtisseries japonaises, la beauté des azalées, des fleurs de cerisiers et des bambous célestes. On y ressent toute la complexité de la ville de Kyoto et de l’âme humaine. C’est beau à en pleurer et à en rire. Un petit bijou à savourer lentement, comme un bonbon qui fond sur la langue.

Muriel Barbery – Une rose seule – août 2020 – Actes Sud

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Liv Maria – Julia Kerninon

19 mercredi Août 2020

Posted by Aurélie in Romans français

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Critique de livre, idées de lecture, Julia Kerninon, L'iconoclaste, lecture, Liv Maria, Livre, portrait de femme, quoi lire, rentrée littéraire 2020, roman

Les premières phrases

«  Mes parents font l’amour et je ne suis pas encore là.

Quand ils escaladent l’escalier de leur chambre, juste après le déjeuner, et qu’ils s’enfouissent sous les duvets de leur lit bateau, je regarde les mouvements de reins de mon père et je m’étonne qu’un homme d’un mètre quatre-vingt-dix et de cent vingt kilos puisse onduler comme ça. Seuls les petits pieds de ma mère dépassent du cadre de bois sculpté. Secrètement, je m’imagine que, la nuit, mes parents retrouvent la même taille, que la nuit ils sont égaux.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’aime cette maison d’édition.

Impressions

« Comment se tenir là, dans cette vie, avec le souvenir de toutes ses autres vies contradictoires ? » Liv Maria, c’est l’histoire d’une femme plurielle, comme chacun d’entre nous finalement. Une petite fille grandissant sur une île bretonne, une jeune fille de 17 ans partant précipitamment pour Berlin, une jeune femme se cherchant, revenant au pays natal pour mieux repartir en voyage, du Chili à l’Irlande. Une amoureuse, une solitaire, une maîtresse, une mère, une femme d’affaires, un être libre faisant des choix, difficiles, vitaux, irréversibles. Mais qui est-on vraiment, au fond ? C’est autour de cette question et du thème de la fuite que tourne le roman de Julia Kerninon. Un très beau portrait de femme.

Julia Kerninon – Liv Maria – août 2020 – L’iconoclaste

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La Géante – Laurence Vilaine

18 mardi Août 2020

Posted by Aurélie in Romans français

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Critique de livre, idées de lecture, La Géante, Laurence Vilaine, lecture, Livre, quoi lire, rentrée littéraire 2020, roman, Zulma

Les premières phrases

«  Quand elle est arrivée au village, on aurait dit une légende, à cause de son manteau jusqu’aux chevilles et le bord des manches plus loin que les doigts, une légende à cause du brouillard par-dessus, à cause de son bonnet qui ramasse tout, de ses bottines de ville emmaillotées dans des carrés de laine et montées sur des crampons d’un autre siècle – d’où est-ce qu’elle sortait ça ? Quelle sotte, ce n’est pas parce qu’on vient à la montagne qu’il y a de la neige. Le soleil était à deux doigts de tomber derrière la Géante, et on aurait dit qu’elle sortait du soir lui-même, celui de l’hiver avec ses arbres qui craquent, les cris des bêtes qu’on invente et les portes qu’on barre à cause des histoires que les vieux font courir dans les montagnes, les sorcières blanches, les survivantes des cent cascades, le front bleu et du verre à la place des yeux – ça fait des siècles que les enfants ont ça dans leurs cauchemars.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’aime beaucoup cette maison d’édition.

Impressions

Laurence Vilaine signe une histoire d’amour majestueuse, digne de la Géante, cette montagne à l’ombre de laquelle vit Noële, cette femme qui ne connaît rien de l’amour. A part les fagots de bois, elle n’a jamais rien serré dans ses bras. C’est grâce aux lettres que reçoit son voisin, qu’elle découvre à travers les mots couchés sur le papier ce à quoi ressemble l’amour, celui qui fait grimper tout en haut d’une montagne pour affronter la vérité.

Impossible d’en dire plus sans trop en révéler. Ce roman se savoure lentement, au gré des saisons, du pépiement des oiseaux, des gentianes qui poussent, et des mains qui se rident.

Ce livre touche en plein cœur à qui sait se laisser porter par la plume de Laurence Vilaine.

Laurence Vilaine – La Géante – août 2020 – Zulma

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Le Lièvre d’Amérique – Mireille Gagné

16 dimanche Août 2020

Posted by Aurélie in Romans étrangers, Romans français

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Critique de livre, idées de lecture, La Peuplade, Le lièvre d'Amérique, lecture, Livre, Mireille Gagné, quoi lire, rentrée littéraire, rentrée littéraire 2020, roman

Les premières phrases

«  Le lièvre d’Amérique (Lepus americanus) est un petit mammifère de l’ordre des lagomorphes et de la famille des léporidés. Il est largement répandu au Canada et au Québec. On le différencie du lapin par sa silhouette élancée et ses oreilles plus longues. A l’opposé de son cousin le lapin, le lièvre préfère fuir plutôt que de se cacher pour échapper aux prédateurs. Cette particularité comportementale est liée à certaines différences anatomiques, notamment à son cœur volumineux, qui lui permet de courir rapidement et plus longtemps.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’aime beaucoup cette maison d’édition québécoise… et que je devais aller au Québec cet été…

Impressions

« Le Lièvre d’Amérique » est un joli ovni canadien, faisant souffler un vent de fraîcheur et d’originalité sur cette rentrée littéraire. On y croise Diane chez elle, le lendemain d’une opération de métamorphose pour le moins mystérieuse. On la revoit, avant son intervention, vivant exclusivement à travers son travail, cherchant à être la plus productive de son entreprise. On la retrouve, adolescente, subjuguée par Eugène, son nouveau voisin, fasciné quant à lui par les espèces en voie de disparition. On y croise enfin le fameux lièvre d’Amérique.

Un premier roman pas comme les autres, à la lisière du conte et de la fable, qui vous fera sourire, réfléchir et vous permettra de vous évader d’un monde un peu (beaucoup ?) trop terre à terre et mercantile. Une belle découverte !

Mireille Gagné – Le Lièvre d’Amérique – 20 août 2020 (La Peuplade)

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Cultes – Jonathan Itier

23 mardi Juin 2020

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans français

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Critique de livre, Cultes, Editions Persée, Fantastique, idées de lecture, Jonathan Itier, lecture, Livre, quoi lire, roman, Roman fantastique, Roman social

Les premières phrases

«  On raconte qu’un petit garçon de onze ans marchait tout nu près des Halles à six heures trente ce matin. Des marques de contusions sur son corps laissaient redouter des étreintes criminelles. Il prétendait avoir dévoré froidement sa mère, et toussait et crachait des gerbes de cheveux peroxydés, que l’enquête révéla comme ceux de l’éditorialiste et maître de conférence Françoise Vagran. Un événement d’une plus grande ampleur occulta toutefois ce fait divers insolite : une centaine d’insurgés des départements nord de Paris, armés de fusils d’assaut, avaient tenté la veille de forcer le blocus militaire qui lui était imposé depuis juin dernier, inaugurant la première guerre civile en France au vingt-et-unième siècle. »

Circonstances de lecture

Parce que je connais cet auteur.

Impressions

Après sa nouvelle « Les Maudits du Bajaur », Jonathan Itier signe ici son premier recueil de nouvelles aux éditions Persée. « Cultes » rassemble trois histoires tirées au cordeau, imprégnées chacune d’une atmosphère qui lui est propre.

La première, « Météorite », flirte du côté du fantastique, en revisitant le mythe du loup garou, un peu à la manière du « Galeux » de Stephen Graham Jones. Ici, on s’éloigne de la vision idéaliste généralement véhiculée dans les romans et les films pour montrer la violence et la souffrance de la métamorphose, le tout arrosé d’une bonne dose d’hémoglobine et d’humour, et d’une forte critique sociale.

On retrouve cette même critique de la société, et notamment des classes sociales, dans sa deuxième nouvelle, « Un domestique ». Ici, Jonathan Itier raconte comment un domestique en est arrivé à tuer la famille qu’il servait depuis des années, sur fond d’ésotérisme et de messes noires.

Changement de ton avec sa troisième nouvelle « La passion de Miguel Ortiz » où je me suis surprise à comparer son style à celui de Gabriel Garcia Marquez (excusez du peu…). L’Espagne Franquiste réunit trois protagonistes autour d’une histoire d’amour tragique, faisant se croiser un prêtre, un fils de contre-révolutionnaires et une prostituée.

J’ai dévoré ce recueil de nouvelles dont j’ai particulièrement apprécié la noirceur des histoires et de l’humour, et ne peux que vous en recommander la lecture. Jonathan Itier sait transporter son lecteur sur des chemins inattendus, suscitant frissons, questionnements et réflexions. On en redemande !

Jonathan Itier – Cultes – Juin 2020 (Éditions Persée)

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Walter Kurtz était à pied – Emmanuel Brault

19 jeudi Mar 2020

Posted by Aurélie in Romans français, SF

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Continent Mu, Critique de livre, Emmanuel Brault, idées de lecture, lecture, Livre, Mu, quoi lire, roman, SF, Walter Kurtz était à pied

Les premières phrases

«  « Ce sont les détails qui comptent, insistait mon père. Chaque détail, sans lequel la route ne serait pas la route ». La structure du revêtement par exemple, est composée d’une couche de forme, d’une couche d’assise et d’une couche de surface. A chaque couche, son matériau. Et pour chaque route, son enrobé d’asphalte, la route était un chocolat ! Tout était question de proportion. Un pour cent au bon ou au mauvais endroit pouvait changer la donne. La bonne dose de bitume, la taille des cailloux (30 000 tonnes de cailloux pour 1 k-plat, un de type 0/10 pour le silence d’après mon port-vie, mais je préférais un peu de bruit). »

Circonstances de lecture

Qui ne serait pas attiré par cette couverture ?

Impressions

Tracer la route pour accumuler des points, aller toujours de l’avant, pied au plancher, avancer jour après jour, ne s’arrêter que le soir dans une station service pour manger, boire et acheter. Rouler pour pouvoir consommer. Voici le mode de vie des « Roues », ces hommes et femmes des temps modernes, reliés les uns aux autres via leur « port-vie », mobile moderne regroupant toute leur vie (photos, conversations, informations, porte-monnaie, identité…). Dany fait partie des ces « Roues », assis à la place passager d’une Peugeot 203, son père au volant, sa petite sœur Sarah sur la banquette arrière. Il n’a jamais rien connu d’autre que la route, la voiture comme maison, les stations et leurs galeries marchandes comme lieux de promenade. Bientôt, il prendra lui aussi le volant.

De l’autre côté de la bande d’arrêt d’urgence, il y a les « Pieds », des hommes qui ont refusé de prendre le volant, des marginaux qui vivent comme des bêtes, drapés de vieux vêtements troués, les pieds nus. Ils sont inoffensifs. Personne ne les comprend. On croise parfois sur le bitume leurs corps mutilés par les voitures traçant à vive allure.

Tout va pour le mieux dans ce monde où quasiment tous les hommes vont dans la même direction, les yeux rivés sur l’asphalte. Tout va pour le mieux, semble-t-il…

J’ai dévoré ce livre, qui devrait bientôt sortir aux éditions Mu (après le confinement…). De la SF de qualité, entre « Peste » de Palahniuk et Mad Max. Attention, scènes sensibles avec plein d’hémoglobine et de viscères dedans ! A lire dès qu’il sera disponible !

Emmanuel Brault – Walter Kurtz était à pied – (sortie reportée) (Mu)

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