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~ Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un livre pour s'évader…

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Archives de Tag: Argyll

Des Ombres sur le Foyer – Judith Merril

17 lundi Nov 2025

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Argyll, conseils de lecture, Critique de livre, Des Ombres sur le Foyer, idées de lecture, Judith Merril, lecture, Livre, quoi lire, roman, SF, SFFF

Les premières phrases

« Plusieurs bombes atomiques d’origine inconnue sont tombées dans le port de New York et ses abords cet après-midi. La première explosion a eu lieu vers 13h15, heure locale, et a été suivie d’autres déflagrations pendant environ une demi-heure. Nous savons qu’aucune bombe n’a été larguée après 14 heures. Des témoins rapportent que la première ogive a explosé sous l’eau à l’embouchure de l’East River, touchant la navigation portuaire de New York et Brooklyn, et endommageant considérablement une grande partie de la pointe inférieure de l’île de Manhattan. Pour le moment, aucune déclaration officielle n’a été faite… »

Impressions

J’ai dévoré ce roman de SF se passant aux États-Unis après une attaque nucléaire. L’autrice Judith Merril se focalise sur une femme tentant de comprendre l’impact de la catastrophe sur son quotidien et celui de ses deux filles, en l’absence de son mari dont elle n’a plus de nouvelles depuis son départ le matin.

Écrit en 1950, ce roman (le premier de l’autrice) dénonce les biais d’une société patriarcale où les femmes n’ont leur place qu’au sein du foyer et où le racisme est prégnant. Ne vous attendez pas à un livre rempli d’actions. Ici, l’autrice nous propose plutôt de traiter un événement dramatique du point de vue d’une famille : la mère Gladys, ses deux filles de 15 et 5 ans, et sa bonne, Veda. Il s’agit quasiment d’un huis clos : tout (ou presque) a lieu au sein de leur maison. Les nouvelles se font via la radio. Seules les équipes de sécurité ont le droit de circuler dans la ville et d’aller à la rencontre des habitants. Comment, dans ce contexte, savoir ce qu’il se passe réellement dehors ? Comment connaître la dangerosité de la situation ? À qui faire confiance : aux membres de la sécurité ? au personnel médical ? Bien que le roman date de la guerre froide, il aborde des sujets toujours d’actualité : le danger d’être un lanceur d’alertes, la toute puissance des canaux d’informations officiels et des forces de l’ordre, le délabrement des organismes de santé, le racisme…

C’est assurément un texte qui fait réfléchir et qui fait froid dans le dos. Un grand merci aux éditions Argyll pour cette traduction, réalisée par Alexane Bébin. À noter également : la préface et la postface de DoctriZ, qui permettent de comprendre toute la portée de ce texte.

Des Ombres sur le Foyer – Judith Merril – Argyll – Octobre 2025 – Traduit de l’anglais par Alexane Bébin – Couverture réalisée par Xavier Collette

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Re:Start – Katia Lanero Zamora

10 mardi Juin 2025

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans français, SF

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Argyll, body horror, conseils de lecture, Critique de livre, culte de l'apparence, culte de la beauté, idées de lecture, Katia Lanero Zamora, lecture, Livre, quoi lire, RéciFs, Re:Start, roman, science fiction, SF

Les premières phrases

« Calliste est presque prête. Il ne lui reste plus qu’à monter la fermeture Éclair de sa robe. Mais une fois le tissu de soie blanche plaqué sur les courbes de son corps, elle commence à paniquer. Elle déteste cette matière ; elle trahit chaque imperfection. Elle oblige chaque Lumineuse à se présenter dans sa plus grande vulnérabilité aux membres de la Communauté.

Règle n°7 : se regarder sans complaisance.

Calliste s’offre à son propre regard en prenant la pose devant le miroir de sa chambre. »

Impressions

Si j’aimais déjà beaucoup cette collection de novellas, je crois bien que Re:Start en devient mon titre préféré. Je l’ai dévoré (sans mauvais jeu de mots !). Voici une lecture sans pitié, entre SF et body horror. Vous avez aimé Sweet Harmony de Claire North ? Vous adorerez Re:Start de Katia Lanero Zamora ! Attention toutefois, ce texte traite de sujets particulièrement délicats. N’hésitez donc pas à consulter les thèmes abordés, indiqués à la dernière page du livre. Pour ma part, je m’y suis lancée les yeux fermés et je dois dire que le prologue m’a fait l’effet d’une bonne gifle. Le ton est donné dès le début et pourtant, malgré la violence et la crudité de nombreuses scènes, je n’ai pas pu lâcher ce titre avant d’en connaître le dénouement.

Re:Start-ville, c’est une communauté de femmes souhaitant devenir la meilleure version d’elles-mêmes. Comprenez par là : avoir un corps « parfait ». Pour y parvenir, elles doivent suivre un programme strict, à base de sports, de gélules minceur et autres produits miraculeux destinés à les rendre heureuses et (surtout) belles. On le comprend dès le prologue : ce semblant de paradis dédié à la féminité peut vite devenir un enfer pour quiconque ne supporte plus les règles de la communauté… Avec cette novella, Katia Lanero Zamora fait tout simplement la critique de notre société où le corps féminin est trop souvent scruté, critiqué, analysé, pesé et soupesé (par les autres comme par soi-même). De quoi donner à chacune matière à réflexion sur la perception de notre corps et le rapport induit à l’alimentation… Une novella glaçante et percutante !

Re:Start – Katia Lanero Zamora – Mai 2025 – Argyll, collection RéciFs – Couverture réalisée par Anouck Faure

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Chlorine – Jade Song

05 lundi Mai 2025

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans étrangers

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Argyll, body horror, chlorine, conseils de lecture, Critique de livre, Fantastique, idées de lecture, Jade Song, lecture, Livre, quoi lire, roman

Les premières phrases

« Vous n’êtes pas ici de votre plein gré. Vous êtes ici car je vous ai d’abord désirés. Je vous ai attirés à moi en usant intentionnellement de mes charmes : ma beauté éthérée, mon chant de sirène, mes tablettes de chocolat, ma queue d’écailles brodées dans la chair.

Oubliez tout ce que l’on vous a appris sur les sirènes. Cela fait trop longtemps que vous êtes gavés de contes de fées « tous publics », expurgés du sang et de la crasse de leurs versions originelles par des employés en costard. »

Impressions

Dès les premières phrases de son roman, Jade Song prévient ses lecteurs : Chlorine ne sera pas un conte de fées et son héroïne Ren Yu ne sera pas une sirène telle Ariel dans le dessin animé des studios Disney. Ici, les sirènes saignent, transpirent, se gavent de plats protéinés, font de la muscu, pleurent et souffrent en cachette, se tiennent bien droites et fières devant les autres. Car pour accéder au bonheur, il faut tout donner. Ren Yu l’a bien compris depuis toute petite : pour faire le bonheur de ses parents, elle donnera tout pour devenir la meilleure nageuse de son équipe, et ainsi décrocher une bourse d’études et être acceptée dans les meilleures universités du pays. Même si, pour cela, elle doit suivre les ordres insensés de son entraîneur, subir le mépris de ses camarades, subir les regards trop appuyés des hommes sur son corps parfait.

Lire Chlorine, c’est ressentir l’odeur du chlore imbibant la vie de Ren, souffrir à ses côtés comme en apnée. C’est surtout ressentir les bouleversements de l’adolescence, la dureté de la compétition sportive de haut niveau, les souffrances du corps féminin. Jade Song décrit tout cela de façon crue et réaliste, elle parle de règles, de tampons, de poils, de douleurs pelviennes, d’endométriose, de tout ce qui reste trop souvent tu et caché, alors que c’est la réalité. Chlorine fait l’effet d’une claque. C’est une lecture étouffante, malaisante, mais c’est aussi une lecture hypnotique et libératrice qui parle du désir d’être soi malgré les préjugés, de la transformation d’un corps pour pleinement se sentir soi-même. Un livre de body horror que je ne suis pas prête d’oublier…

Jade Song – Chlorine – 14 Mai 2025 – Argyll – traduit de l’anglais (USA) par Marie Koullen – Couverture réalisée par Anouck Faure

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Aatea – Anouck Faure

08 mercredi Jan 2025

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans français

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Aatea, Anouck Faure, Argyll, conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, lecture, Livres, quoi lire

Les premières phrases

«  Le silence éclabousse tout.

Ses émanations dansent sur les visages des navigateurs, des serviteurs et des dames de cour. Elles s’insinuent aux quatre coins du dais qui abrite le pont du trimaran royal. La flotte même s’est tue ; les coques des navires se balancent sans un murmure au rythme des flots. Mains crispées sur les accoudoirs de son haut fauteuil orné de nacre, Kanume scrute chacune des silhouettes prosternées devant elle. Dans les regards baissés et les bouches closes, elle lit l’attente, l’espoir. L’épuisement de deux ans de navigation dans la Nuée. » 

Impressions

Après La Cité diaphane, Anouck Faure revient avec un texte inoubliable, qui vous laissera un goût de sel sur les lèvres et un vent de liberté dans le cœur.

Partez donc à l’aventure avec Aatea, ce navigateur hors pair, considéré malgré tout comme un paria et un esclave par son peuple, car né sur les flots. Voguez avec lui sur les eaux de la Nuée, cet étrange monde aquatique qui semble comme suspendu au-dessus du vide, et dans lequel émergent quelques îles vivantes. Avec lui, suivez les courants de la Nuée, ressentez le langage des îles et des créatures marines. Vous rencontrerez à ses côtés des personnages inoubliables, vous ressentirez le froid de plus en plus mordant qui pénètre les chairs, vous éprouverez peut-être vous aussi la révolte qui gronde, et ce sentiment fou d’aller de l’avant, de voyager toujours plus loin pour découvrir ce qui se cache au-delà du monde connu. Avec un seul mot d’ordre : vivre libre, si c’est possible. Vivre libre et ressentir toute la beauté qui se tapit au creux des flots et au cœur des êtres vivants.

Lire Aatea, c’est se laisser porter au sein de la Nuée, découvrir un univers marin empreint d’une magie vibrante laissant la nature s’exprimer tout son saoul. Ce roman fleurant bon l’océan vous fera vivre une aventure unique, tout simplement magnifique.

À noter : les belles illustrations intérieures signées Anouck Faure, et la couverture signée Xavier Collette. 

Anouck Faure – Aatea – Janvier 2025 – Argyll

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L’agneau égorgera le lion – Margaret Killjoy

09 lundi Sep 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, SF

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Les premières phrases

«  Parfois, on n’a pas d’autre choix que dégainer un couteau. Ce n’est pas une bonne chose. Ça ne me plaît pas. Mais de temps à autre, tout ce qu’on peut faire, c’est sortir son arme et annoncer clairement où ira se ficher le bout pointu. »

Circonstances de lecture

Pour découvrir la nouvelle collection RéciFs des éditions Argyll.

Impressions

Après des années d’errance en solitaire dans un monde post-apo, Danielle décide de se rendre à Freedom, petite ville de l’Iowa où vit une communauté d’anarchistes. Elle n’a qu’une idée en tête : comprendre pourquoi son meilleur ami s’est suicidé après y avoir vécu. Mais un autre mystère plane sur ce village aux allures de petit paradis : des animaux mutants y résident et font planer un climat pesant, entre vénération et frayeur.

J’adore l’ambiance des romans post-apo et j’ai adoré me plonger dans cette novella mêlant habilement survie, justice et fantastique. Déjà publiée aux éditions Argyll avec le très bon Un pays de fantômes, Margaret Killjoy inaugure la nouvelle collection RéciFs des éditions Argyll, une collection de textes courts écrits par des femmes du monde entier. L’agneau égorgera le lion sort le 13 septembre, en même temps que Le bracelet de jade de Mu Ming, qui vous transporte quant à elle en 1640 dans la Chine ancienne. Une collection à découvrir, qui fait autant voyager que réfléchir ! Mention spéciale aux magnifiques couvertures signées Anouck Faure !

Margaret Killjoy – L’agneau égorgera le lion – Septembre 2024 – RéciFs / Argyll

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La Geste d’Hamlet Evans – Rafael Marin

19 lundi Août 2024

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Argyll, Cirque, conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, La Geste d'Hamlet Evans, lecture, Livres, Poète, quoi lire, Rafael Marin, SF, SFFF, Space opera

Rafael Marin - La Geste d'Hamlet EvansLes premières phrases

«  Je dépoussière ma vieille perruque rouge et je l’ajuste soigneusement sur ma tignasse, juste assez penchée pour qu’elle ne paraisse pas trop naturelle, mais suffisamment droite pour qu’elle n’ait pas l’air grotesque. Cela me semble bien. Je cligne des yeux et décide d’ajouter un peu de couleur sur mes paupières. Parfait. Un autre point de réglé. Enfin, je mets mon nez, vert comme un petit pois, mon chapeau noir et ma fleur en plastique d’un blanc étincelant. Prépare-toi à applaudir , ô public, voici qu’arrive Hamlet ! » 

Circonstances de lecture

Parce que j’adore cette maison d’édition.

Impressions

Je crois qu’il s’agit du premier auteur de SF espagnol que je lis… Argyll a en effet eu la très bonne idée de publier et traduire (par Sylvie Miller) ce space opera écrit en 1984 par Rafael Marin.  Et je dois dire que j’ai adoré !

Si ce roman date d’il y a 40 ans, cela ne se ressent pas du tout, tant l’écriture comme les thèmes abordés sont totalement actuels. J’ai particulièrement apprécié l’originalité de ce texte qui mélange avec habileté le genre du space opera, avec une critique acerbe du colonialisme, de la guerre, et du capitalisme, et en y associant des poètes, des artistes de cirque et même de la poussière de fée !

Suivez donc Hamlet Evans, ce Terrien très ordinaire, qui, n’ayant aucun talent pour être soldat, décide de postuler pour devenir poète et qui, contre toute attente, voit sa candidature acceptée par le tout puissant New York. Commencent alors des années de formation au Monastère pour pouvoir devenir poète à bord d’un navire de guerre ayant pour but de conquérir de nouvelles planètes pour le compte de la Corporation. Un noble métier ? À première vue, oui, peut-être, jusqu’à ce que la réalité du terrain lui fasse voir ce métier (et la mission de la Corporation) sous un autre jour…

Je ne peux que vous inviter à découvrir l’histoire d’Hamlet Evans ! Une très belle aventure spatiale, où les artistes occupent une place de choix. 

Rafael Marin – La Geste d’Hamlet Evans – Août 2024 – Argyll

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Un étranger en Olondre – Sofia Samatar

20 lundi Nov 2023

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans étrangers

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Argyll, conseils de lecture, Critique de livre, Fantasy, idées de lecture, lecture, Livres, quoi lire, Sofia Samatar, Un étranger en Olondre

Sofia Samatar - Un étranger en OlondreLes premières phrases

«  Lorsque j’étais étranger en Olondre, je ne connaissais rien des splendeurs de ses côtes, ni de Bain, la cité-port dont les lumières et les couleurs se déversent dans l’océan telle une cascade de roses. Je ne connaissais pas l’immensité du marché aux épices de Bain, dont les effluves capiteux rendent fous les marchands. Je n’avais jamais vu se lever les brumes matinales à la surface de la verte Illoun chantée par les poètes ; je n’avais jamais vu de femme porter des joyaux dans ses cheveux ou contemplé l’éclat cuivré de dômes, ni ne m’étais tenu sur les plages mélancoliques du Sud tandis que le vent soufflait sa tristesse de la mer.  » 

Circonstances de lecture

Parce que ce titre est paru il y a peu en poche (chez J’ai lu) et que je l’avais depuis bien trop longtemps dans ma PAL, depuis sa sortie en grand format chez Argyll.

Impressions

« Un étranger en Olondre« , c’est une invitation au voyage, une réflexion sur l’intolérance religieuse, la perception de l’étranger, les esprits, la mort, les livres, et la transmission orale. C’est aussi deux magnifiques histoires d’amour. C’est enfin une plume (et une traduction de Patrick Dechesne) superbe. Il faut savoir prendre son temps pour lire ce roman. Si je me suis un peu ennuyée au milieu du récit, je suis ensuite totalement tombée sous le charme du dernier tiers du livre. Les passages où Jevick nous raconte l’histoire de Jissavet sont à vous briser le cœur. Impossible de lâcher la cinquième partie de l’histoire (mon passage préféré), « Un jardin de ronces »… Un roman magique qui marie la puissance de l’écriture à des personnages inoubliables.

Sofia Samatar – Un étranger en Olondre – Avril 2022 – Argyll (Septembre 2023 chez J’ai lu)

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Tonnerre après les ruines – Floriane Soulas

02 lundi Oct 2023

Posted by Aurélie in Romans français, SF

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Argyll, conseils de lecture, Critique de livre, Floriane Soulas, idées de lecture, lecture, Livres, Monstres, Mutants, post-apo, quoi lire, SF, SF post-apocalyptique

Floriane Soulas - Tonnerre après les ruinesLes premières phrases

«  Il n’y a pas de nuit dans Tonnerre. Lottie attend pourtant les heures les plus sombres pour franchir le sas qui mène à l’extérieur. Une alarme lointaine résonne dans les entrailles de la cité, une diversion. Son cœur tambourine contre ses côtes frêles. Son ventre distendu lui fait mal. Les contractions la déchirent de l’intérieur. Ses bras, ses cuisses, son cou, chaque parcelle de sa peau tire, gratte, suinte. Elle a arraché les électrodes et les aiguilles avec toute la violence dont son corps épuisé était encore capable. Du sang perle au creux de ses coudes. Chaque mouvement est un supplice. Quand ses mains, marbrées de bleus à cause des perfusions, empoignent les barreaux de l’échelle, elle pense abandonner.  » 

Circonstances de lecture

Parce que j’adore cette autrice et cette maison d’édition.

Impressions

C’était un des livres de SF que j’attendais avec le plus d’impatience pour cette fin d’année et je vous avoue d’emblée que j’ai été comblée. Floriane Soulas a créé un univers post-apo ultra-réaliste et détaillé. Surtout, elle prend le contre-pied du post-apo classique en nous montrant également le point de vue des monstres, ces mutants mi-hommes mi-bêtes, transformés par les virus et les radiations. Si l’on suit les tentatives des scientifiques luttant pour trouver un remède aux maladies et mutations génétiques, Floriane Soulas nous place aussi du côté des mutants. Et c’est cette confrontation de points de vue qui fait tout le sel de l’histoire, le lecteur se demandant à de multiples reprises de quel côté il se situe. Qui a raison ? Qui a tort ? Qu’est-ce que la normalité ? Et à partir de quel moment est-on un monstre ? 

Et que dire des personnages ? Férale, en premier lieu, un monstre aux yeux jaunes et à l’appétit insatiable que Lottie a sauvé de son statut de bête de foire pour en faire son binôme et son amie. Ce duo est inoubliable. Tout comme les enfants-foudres, et les réfugiés survivant aux portes de Tonnerre – cette cité renfermée sur elle-même où se cloîtrent les chercheurs – dans des bidonvilles immondes où la crasse, les maladies, la faim et la mort règnent en maître. Le tout, sous un ciel de cendre et de pluie acide. 

Vous l’aurez compris, le monde de Tonnerre pue la mort, le sang, et la crasse. Si vous êtes très sensibles, sachez que les scènes de violence sont explicites et peuvent heurter. Elles participent cependant pleinement à la construction du récit et à la création de l’ambiance du lieu. Pour survivre à Tonnerre, il faut frapper (la première), égorger, taillader. Il faut aimer, aussi, malgré tout, s’attacher à des êtres, qu’ils soient en bonne santé, difformes, malades ou monstrueux. Ces êtres là, il faut les nommer et les chérir, et leur montrer ce qu’il reste de beau et de bon en ce monde.

PS : Floriane Soulas, on en parle de la scène à la morgue ?! Comment je me suis fait avoir…

PS 2 : Floriane Soulas, y a-t-il un SAV post-trauma, petit cœur de lectrice brisé ?

PS 3 : C’est un gros coup de cœur (en morceaux).

Floriane Soulas – Tonnerre après les ruines – Octobre 2023 – Argyll

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Himilce – Emmanuel Chastellière

19 lundi Juin 2023

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans français

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Antiquité, Argyll, conseils de lecture, Critique de livre, Emmanuel Chastellière, fantasy historique, Hannibal, Himilce, idées de lecture, lecture, Livres, quoi lire, roman, roman historique

Emmanuel Chastellière - HimilceLes premières phrases

«  – Princesse !

Cachée parmi les lances de bruyère améthyste, Himilce se retint à grand-peine de rire et en oublia sa tunique humide. Pas question de participer aux festivités nocturnes ; elle reviendrait à Kastilo juste avant la fin du banquet. Son père, sa mère, ses sœurs cadettes, sa famille entière nourrissait des attentes démesurées à son sujet. Tous savaient ce qu’une fille de monarque devait faire ou ne pas faire, à l’image de ses précepteurs. Tous, sauf elle, qui n’avait jamais appris comment se soumettre aux traditions sans protestations.  » 

Circonstances de lecture

Parce que j’aime beaucoup cette maison d’éditions.

Impressions

Emmanuel Chastellière nous propose un très beau portrait de femme. Celui d’Himilce, jeune épouse du célèbre général Hannibal Barca, destiné à faire la guerre contre Rome. Si l’Histoire a retenu la figure du guerrier et fin stratège, l’auteur se plaît ici à imaginer la vie de sa femme et à la mettre ainsi au premier plan : une femme qui déteste la guerre et qui brave le destin en décidant notamment de ne pas enfanter.

Si j’ai regretté dans les premières pages l’absence d’un glossaire pour expliquer le vocabulaire propre à l’Antiquité, j’ai ensuite beaucoup apprécié ce roman dont le plaisir de lecture n’a fait qu’augmenter au fil des pages. Himilce représente parfaitement la complexité des femmes qui tentent d’être libres malgré le rôle que la société entend leur assigner. Voici donc un beau roman de fantasy historique, au message profondément féministe et pacifiste.

Emmanuel Chastellière – Himilce – Juin 2023 – Argyll

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Et les gens qui ne sont rien – Christophe Nicolas

12 lundi Juin 2023

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers, Romans français

≈ 1 Commentaire

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Argyll, Christophe Nicolas, conseils de lecture, Critique de livre, Et les gens qui ne sont rien, idées de lecture, lecture, Livres, Polar, quoi lire, roman, roman policier

Christophe Nicolas - EtLesGensQuiNeSontRienLes premières phrases

« Chaque année, autour du 15 août, La Vernarède organise la fête des Gueules noires. Elle s’appelle comme ça à cause du passé minier du village. Le premier et le troisième soir, il y a l’Alcazar, une sorte de spectacle de cabaret où les gens du cru se déguisent et rejouent en play-back des sketches de la télé, chantent des chansons… On entend souvent Les Corons, de Pierre Bachelet, vous voyez le genre. C’est pas tant de la nostalgie qu’une sorte d’hommage… Vous savez, on a beau célébrer nos mineurs, leur dresser des monuments, leur dédier nos fêtes votives, vous ne trouverez personne, ici, pour regretter le charbonnage. Évidemment, ils vous racontent d’abord l’effervescence d’antan, le travail qui ne manquait pas, le nombre effarant de bistrots au kilomètre carré. La solidarité… Mais personne ne regrette les salaires de misère, les poumons encrassés, la hantise des éboulements ou des coups de grisou. Ici, on se souvient des mineurs comme on le ferait des soldats – ils étaient un peu comme des Poilus, remarquez, à ramper dans la boue et à risquer leur peau pour la fortune des autres. C’est pas parce qu’on loue le courage des combattants qu’on aime la guerre, bien au contraire. » 

Circonstances de lecture

Parce que ce titre… et cette maison d’édition que j’adore.

Impressions

D’emblée, le titre donne le ton… Ce polar se veut avant tout un roman social, critiquant une justice à deux vitesses selon la place que l’on occupe dans la société. Mais c’est aussi un très bon roman policier. Christophe Nicolas retrace en effet une enquête de A à Z, de l’appel à la gendarmerie d’une femme poursuivie par son mari, jusqu’au dénouement d’une affaire bien plus complexe qu’il n’y paraît au premier abord. C’est avec un grand plaisir que vous suivrez l’adjudant Gerardin dans son désir de faire tomber le coupable, peu importe qu’il soit né avec une cuillère en argent dans la bouche. Ce polar très rythmé, focalisé autour de gens ordinaires particulièrement touchants, se dévore tout seul. On enchaîne les chapitres sans même s’en rendre compte. Moi qui ai souvent du mal à me passionner pour le roman policier, j’ai été vraiment conquise, n’arrivant pas à le lâcher. Une lecture haletante qui réussit en outre à ne jamais sombrer dans le manichéisme.

Et les gens qui ne sont rien – Mai 2023 – Argyll

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