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Archives de Tag: SF post-apocalyptique

Le Livre de Koli – M.R. Carey

14 lundi Mar 2022

Posted by Aurélie in SF

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L'Atalante, Le Livre de Koli, lecture, Livres, M.R. Carey, quoi lire, roman, science fiction, SF, SF post-apocalyptique

M.R. Carey - Le Livre de KoliLes premières phrases

«  J’ai une histoire à vous raconter. L’idée me trotte dans la tête depuis un bon bout de temps, et cette fois je me lance, mais je vous préviens, la route risque d’être cahoteuse. Je me suis encore jamais attaqué à pareil ouvrage, alors j’y vais à l’aveuglette, sans carte comme qui dirait, et je sais pas trop, dans ce qui m’est arrivé, ce qui vaut la peine de figurer dans mon récit. Pour Monono, c’est comme vouloir se couper les cheveux sans miroir. Une coupe trop longue, c’est pas si grave. Trop courte, on va sûrement le regretter. Dans un cas comme dans l’autre, faut se dépatouiller pour que les deux côtés de la route sont raccord. 

Deux côtés qui se résument à : je suis parti, je suis revenu. Mais l’histoire se réduit pas à ça, vous vous en doutez. La route a été rude, à l’aller comme au retour. J’ai traversé toutes sortes d’épreuves, et plus souvent qu’à mon tour. Vous pourriez dire que j’ai échoué, même si ce que j’ai rapporté a changé le monde à jamais. »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais beaucoup aimé un de ses précédents romans, « Celle qui a tous les dons ».

Impressions

Après le succès de « Celle qui a tous les dons », M.R. Carey revient avec une trilogie de SF, où la nature représente un danger pour l’homme. Car les arbres ont appris à se défendre. Les hommes vivent en communautés, protégés par les « Remparts », ces privilégiés qui savent utiliser les « techs » de l’ancien temps. Reste que Koli aimerait bien intégrer les « Remparts », quel qu’en soit le prix…

C’est Koli qui nous raconte son histoire, dans une langue qui a évolué au fil des années (nous nous situons dans un monde futuriste post-apo) et un vocabulaire qui s’est modifié et appauvri. Cela participe à l’immersion.

Ce premier tome donne vraiment envie de continuer l’aventure. D’autant que cette histoire mêle habilement post-apo, quête initiatique et réflexions sur l’environnement, la quête de pouvoir et l’ambition humaine.

M.R. Carey – Le Livre de Koli – Septembre 2021 – L’Atalante

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Une pluie sans fin – Michael Farris Smith

18 samedi Avr 2020

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Critique de livre, Editions 10/18, idées de lecture, lecture, Livre, Michael Farris Smith, post-apo, quoi lire, roman, SF, SF post-apocalyptique, Une pluie sans fin

Les premières phrases

«  Il pleuvait depuis des semaines. Peut-être des mois. Cohen avait oublié à quand remontait le dernier jour sans pluie, quand la tempête avait cédé devant le bleu pâle du ciel marin, les vols d’oiseau, les nuages blancs, l’éclat du soleil sur le paysage détrempé. Il pleuvait, une pluie régulière qui avait perdu son obliquité agressive quand les dernières bourrasques s’étaient éloignées, pendant la nuit. Il avait envie de sortir. Il avait besoin de sortir, de fuir la lumière tressautante de la lampe à pétrole, le jeu de cartes usé, les livres de poche, la radio qui ne captait presque plus rien, la voix qui murmurait dans son sommeil, dans la tempête, dans le moindre recoin de la petite maison de brique. Il pleuvait à verse, très tôt en ce matin trop sombre, mais il fallait qu’il sorte. »

Circonstances de lecture

Parce que j’adore Michael Farris Smith…

Impressions

Michael Farris Smith fait définitivement partie de mes écrivains préférés. Après avoir dévoré « Nulle part sur la terre » et « Le Pays des oubliés« , j’ai enfin pris le temps d’ouvrir « Une pluie sans fin » et j’ai encore une fois été hypnotisée par la plume de l’auteur. C’est une claque que l’on se prend quand on lit du Michael Farris Smith, une claque d’une noirceur terrible, contrebalancée par une profonde et belle humanité. Michael Farris Smith parvient dès les premières lignes à nous agripper pour ne plus nous lâcher avant d’avoir lu la dernière page.

Ici, on suit Cohen, un quarantenaire solitaire, vivant dans le Mississippi dans sa vieille maison de brique, sous la Limite, cette zone laissée à l’abandon par le gouvernement, ravagée quotidiennement par des pluies et des tempêtes sans fin. Il est l’un des seuls à avoir choisi de rester dans sa maison, tapi dans les souvenirs de sa vie passée. Jusqu’au jour où il tend la main à deux jeunes errant sur la route… Il va alors devoir se confronter à la réalité du monde et aux autres.

Voici un roman post-apo magnifique. On en ressort trempé jusqu’aux os, les yeux un brin humides, triste de laisser derrière soi Cohen, Mariposa, Evan et Brisco.

Michael Farris Smith – Une pluie sans fin – octobre 2016 (Éditions 10/18)

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Le nuage pourpre – M.P. Shiel

11 samedi Août 2018

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Critique de livre, idées de lecture, L'Arbre Vengeur, Le nuage pourpre, lecture, Livre, M.P. Shiel, post-apo, quoi lire, roman, SF, SF post-apocalyptique

Les premières phrases

«  Décidément, ma mémoire est bien affaiblie. Quel est, par exemple, le nom de ce pasteur qui, juste avant le départ du Boreal, prêcha que c’était une folie de vouloir tenter, une nouvelle fois, d’atteindre le pôle Nord ? Oublié ! Et pourtant, il y a quatre ans, son nom m’était aussi familier que le mien.

Les événements qui précédèrent ce voyage ne sont plus qu’un souvenir assez brumeux. Me voici installé dans la loggia de cette villa de Cornouaille où j’essaie de relater ce qui est arrivé – Dieu sait pourquoi puisque personne ne lira ce récit – et voilà que, dès le début, je ne peux pas me rappeler le nom du pasteur.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais très envie de découvrir cette maison d’édition, L’Arbre Vengeur.

Impressions

Les éditions de L’Arbre Vengeur ont eu la bonne idée de rééditer des classiques oubliés. Ici, ils publient un roman de SF de M.P. Shiel datant de 1901 ! Tout commence à la manière d’un récit d’aventures. Une expédition s’organise pour atteindre le Pôle Nord. Notre héros, Adam, se voit presque malgré lui contraint d’y participer. L’ambiance fait clairement penser aux livres de Jules Verne et on y prend goût, avec en prime un soupçon de noirceur fantastique, dans la personne de sa fiancée, Clodagh, prête à tout pour voir son futur mari participer à cette expédition, pouvant rapporter quelque 175 millions de dollars à celui qui foulera le premier le Pôle Nord ! On suit alors les aventuriers en route pour le Pôle jusqu’au moment où tout dérape : Adam atteint le Pôle Nord… déréglant au passage l’ordre du monde. Sur la route du retour, il ne croise que des cadavres embaumant l’air d’un parfum de fleur de pêcher et d’amande. Le roman prend ainsi la tournure d’un récit post-apocalyptique, où Adam (dernier homme sur Terre ?) essaiera de survivre et de donner un sens à sa vie, malgré la folie qui le hante. Une histoire percutante et envoûtante, à l’écriture étonnamment moderne et actuelle.

Un passage parmi d’autres

 Il est écrit : « Il n’est pas bon pour l’homme d’être seul. » Que cela soit bon ou non, il se trouve qu’il n’y a plus sur cette planète qu’un seul habitant et cela me semble déjà non simplement naturel mais la seule réalité concevable. Toute autre façon de voir les choses me paraît aussi inconsistante que les utopies des rêveurs et des illuminés.

M.P. Shiel – Le nuage pourpre – avril 2018 (L’Arbre Vengeur)

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Celle qui a tous les dons – M.R. Carey

06 lundi Août 2018

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Critique de livre, Fantastique, idées de lecture, Le Livre de Poche, lecture, Livre, M.R. Carey, quoi lire, roman, SF, SF post-apocalyptique, Thriller, Zombies

Les premières phrases

«  Elle s’appelle Melanie. Un mot qui veut dire « la Noire », qui vient du grec ancien, sauf que ça ne doit pas lui aller trop bien, puisqu’elle a le teint pâle. Melanie aime beaucoup « Pandore », mais on n’a pas le droit de choisir. Mlle Justineau baptise les enfants à partir d’une longue liste : chaque nouveau a droit au prochain nom de garçon, chaque nouvelle au prochain nom de fille, c’est comme ça et pas autrement, voilà ce que dit Mlle J. 

Il n’y a eu aucun nouveau ni aucune nouvelle depuis un moment, Melanie ne sait pas pourquoi. Avant, il en arrivait plein, toutes les une ou deux semaines. On entendait des voix dans la nuit, des ordres à voix basse, des plaintes, des fois un juron et un claquement de porte de cellule. Et ensuite, au bout d’un moment, un mois ou deux en général, une nouvelle tête était là dans la classe, un enfant qui n’avait même pas encore appris à parler. Enfin, bon, ça rentrait vite.

Melanie aussi a été nouvelle un jour, mais elle a du mal à s’en souvenir, parce que ça remonte à longtemps. A une époque d’avant les mots, où il n’y avait que des choses sans nom, et les choses sans nom ne vous restent pas dans la tête. Elles en tombent, et après, plus rien.

Maintenant, Melanie a dix ans, et un teint de princesse de conte de fées : une blancheur de neige. Donc elle sait que quand elle sera grande, une beauté, les princes se bousculeront pour escalader son donjon et pour la sauver.

En supposant qu’elle ait un donjon, bien sûr.

D’ici là, elle a cette cellule, le long couloir, la salle de classe et celle des douches.  »

Circonstances de lecture

Parce que j’aime les histoires de fin du monde !

Impressions

Melanie croit être une petite fille comme les autres. Elle va en cours tous les jours, avec d’autres enfants, attachés, comme elle, dans un fauteuil. Elle aime particulièrement les cours de Mlle Justineau, son professeur préféré. Elle adore écouter Mlle Justineau leur raconter des histoires, des contes et des légendes. Mais voilà, Melanie n’est pas vraiment comme les autres. Et un jour, elle prend brusquement conscience qu’elle est une enfant… zombie… Une enfant zombie surdouée. Comment vivre avec cette révélation ?

Voici une histoire de zombie captivante et plus subtile qu’il n’y paraît. Un livre à dévorer !

Un passage parmi d’autres

 Quand la clé tourne dans la serrure, elle arrête de compter et elle ouvre les yeux. Sergent entre, son arme braquée sur elle. Ensuite, deux membres de son équipe arrivent pour boucler les sangles du fauteuil bien serré autour des poignets et des chevilles de Melanie. Il y en a aussi une pour son cou. C’est celle qu’ils serrent en dernier, quand elle a les mains et les pieds attachés de partout, et il le font toujours par-derrière. La sangle est conçue pour qu’ils n’aient jamais à passer les mains devant le visage de Melanie.

–  Je ne vais pas vous mordre, dit-elle certaines fois.

C’est une plaisanterie, sauf que l’équipe de Sergent ne rit jamais. Sergent, si, il l’a fait une fois, la première, mais c’était un rire méchant. Et il a ajouté :

– Comme si on allait t’en laisser l’occasion, mon petit chou.

Quand Melanie est toute sanglée sur le fauteuil, qu’elle ne peut plus bouger les mains ni les pieds ni la tête, ils la poussent jusqu’à la salle de cours et l’installent à son bureau.

 

 

M.R. Carey – Celle qui a tous les dons – avril 2018 (Le Livre de Poche)

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