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Archives de Tag: lecture

La Fille du roi des Elfes – Lord Dunsany

08 mardi Oct 2024

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans étrangers

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Callidor, Célia Beauduc, conseils de lecture, Critique de livre, Fantasy, idées de lecture, La Fille du roi des Elfes, lecture, Livres, Lord Dunsany, quoi lire, SFFF

Lord Dunsany - La Fille du roi des ElfesLes premières phrases

«  Vêtus de leurs traditionnelles vestes de cuir, hautes en couleur, qui leur descendaient jusqu’aux genoux, les hommes des Aulnes se présentèrent devant leur souverain, vieillard imposant à la tête chenue. Celui-ci les reçut dans sa longue salle carmin. Confortablement installé sur son trône sculpté, il écouta leur porte-parole.

Tels furent ses propos :

– Pendant sept cents ans, les chefs de votre ascendance nous ont admirablement gouvernés. Leurs hauts faits sont chantés par les jeunes ménestrels qui nous les font revivre dans leurs ballades argentines. Pourtant, les générations se succèdent et rien de nouveau ne se produit.

– Quel est donc votre souhait ? s’enquit le souverain.

– Nous voudrions être gouvernés par un seigneur doté de pouvoirs magiques.

– Qu’il en soit ainsi, reprit le monarque. Cela fait cinq cents ans que le parlement n’a pas adressé de requête et il en sera toujours fait selon la volonté du peuple. Vous vous êtes exprimés. Qu’il en soit donc ainsi. »

Circonstances de lecture

Qui pourrait résister à cette beauté ?

Impressions

Cette lecture hors du temps fait un bien fou ! Ce roman merveilleux, édité pour la première fois il y a tout juste cent ans, n’a pas pris une ride. D’autant que les éditions Callidor ont eu la très bonne idée de le rééditer en lui offrant un écrin superbe, illustré par Célia Beauduc.

Lord Dunsany, grâce à sa magie des mots, nous embarque dans un conte de fées intemporel situé au Val des Aulnes, un pays d’Hommes jouxtant le pays des Elfes. Grâce à la plume onirique de Lord Dunsany, on ressent la beauté des paysages de la campagne anglaise, la fraîcheur du vent soufflant sur les champs, le souffle des renards courant aux côtés d’une licorne échappée du monde enchanté, les pas légers du jeune chasseur intrépide, la ténacité et la folie d’un roi n’aspirant qu’à retrouver l’être aimé, la magie de la sorcière et celle du roi des Elfes, la frontière crépusculaire séparant les deux mondes, et la tristesse de la princesse Lirazel.

Surtout, on ressent le pouvoir du temps, ce temps si différent d’un monde à l’autre : trop pressé dans le monde des Hommes (nos contrées familières), quasiment à l’arrêt au royaume des Elfes. Lord Dunsany nous entraîne au pays des rêves, tout en nous faisant réfléchir à la tyrannie du temps, au passage à l’âge adulte, à la peur de l’inconnu et de l’étranger, ou encore au pouvoir de l’imagination et à la magie de la nature que l’on a malheureusement tendance à ne plus contempler.

Cette lecture merveilleuse m’aura touchée en plein cœur, me faisant vivre une parenthèse enchantée au ralenti, loin du temps accéléré et de l’urgence de notre monde moderne. Une pépite de la Fantasy !

À noter : Outre la couverture, Célia Beauduc a réalisé 15 illustrations qui parsèment le roman. À la fin de l’ouvrage, un cahier graphique présente  les différentes couvertures qu’a arboré au fil du temps ce classique de la Fantasy.

Lord Dunsany – La Fille du roi des Elfes – Octobre 2024 – Callidor (traduit de l’anglais par Brigitte Mariot)

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Des milliards de tapis de cheveux – Andreas Eschbach

07 lundi Oct 2024

Posted by Aurélie in SF

≈ 1 Commentaire

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Andreas Eschbach, conseils de lecture, Critique de livre, Des milliards de tapis de cheveux, idées de lecture, L'Atalante, lecture, Livres, quoi lire, SF, SFFF

Andreas Eschbach - Des milliards de tapis de cheveuxLes premières phrases

«  Nœud après nœud, jour après jour, une vie durant, les mains de l’exécutant répétaient sans cesse les mêmes gestes, nouant et renouant sans cesse les fins cheveux, des cheveux si fins et si ténus que ses doigts finissaient immanquablement par trembler et ses yeux par faiblir de s’être si intensément concentrés – et pourtant, l’avancée de l’ouvrage était à peine perceptible ; une bonne journée de travail avait comme maigre fruit un nouveau fragment de tapis dont la taille approximative n’excédait pas celle d’un ongle. Mais, malgré tout, l’homme se tenait là, accroupi, courbé au-dessus du châssis de bois craquant sur lequel son père et le père de son père s’étaient penchés avant lui, avec sous les yeux le verre grossissant hérité de ses ancêtres et rendu presque opaque d’avoir tant servi, les bras appuyés sur une planche polie calée sous sa poitrine, et ne guidant l’aiguille qu’au seul bout de ses doigts. »

Circonstances de lecture

Parce que je voulais le lire depuis tellement longtemps !

Impressions

Imaginez une planète où chaque tisseur passe sa vie à créer un seul et unique tapis à partir des cheveux de ses femmes et de ses filles. Tapis qui sera vendu et permettra de faire vivre la prochaine génération. Tapis qui ira orner le magnifique palais de l’Empereur. Qu’il doit être grand ce palais pour pouvoir abriter autant de tapis ! Quel honneur pour les tisseurs de voir l’œuvre d’une vie orner le Palais des Étoiles ! Mais qu’en est-il de cette rumeur selon laquelle l’Empereur aurait abdiqué ? Pire, qu’il serait mort ? Et puis, est-ce une vie de ruiner ainsi sa santé à enchevêtrer des heures durant des cheveux si fins qu’ils brouillent les yeux et ruinent les doigts ? Et si ce mode de vie cachait autre chose ? Et si cet étranger venu d’ailleurs connaissait la vérité ? Et si…

Voilà un livre magnifique. En y pénétrant, on se croirait dans un livre de fantasy aux allures de contes des mille et une nuits. Chaque chapitre nous plonge dans la vie d’un protagoniste de cette histoire, du tisseur, au marchand, en passant par un flûtiste, un archiviste ou encore un rebelle. Et puis, très vite, on comprend que c’est un livre de SF, un de ceux qui resteront à jamais dans nos cœurs de lecteurs. Un de ceux qui dénoncent la folie des hommes de pouvoir et de l’endoctrinement. J’ai attendu longtemps avant de lire ce roman. N’attendez pas autant ! Lisez-le ! C’est une pépite !

Andreas Eschbach – Des milliards de tapis de cheveux – Novembre 2016 – L’Atalante (traduit de l’allemand par Claire Duval)

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La montagne dans la mer – Ray Nayler

02 mercredi Oct 2024

Posted by Aurélie in SF

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conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, Intelligence artificielle, La montagne dans la mer, Le bélial, lecture, Livres, quoi lire, Ray Nayler, SF, SFFF

Ray Nayler - La montagne dans la merLes premières phrases

«  La nuit. District Trois de la zone autonome d’échanges de Hô Chi Minh.

La pluie courait sur l’auvent en plastique du café. Sous cet abri, enveloppé par la vapeur de la cuisine et les bavardages des clients, les serveurs passaient entre les tables en portant des bols de soupe fumante, des verres de café glacé et des bouteilles de bière.

Des motos électriques filaient au-delà du rideau de pluie comme des poissons luminescents. »

Circonstances de lecture

Parce que ce titre m’intriguait.

Impressions

Il n’existe pas d’espèces plus antisociales que les pieuvres. Elles vivent seules, et quand elles se rencontrent, elles n’hésitent pas à s’entredévorer plutôt qu’à nouer un lien entre elles. Pourtant, l’archipel de Côn Dao pourrait bien abriter un mystère : une créature habiterait dans ses eaux, générant rumeurs de monstre marin chez les uns, et espoirs d’une découverte scientifique majeure chez les autres. C’est là que débarque la scientifique Ha Nguyen, autrice de l’essai « Comment pensent les océans », avec une seule obsession : communiquer avec cette créature. Pour ce faire, elle devra travailler avec une gardienne de l’île assez spéciale et un chef d’équipe androïde, seul être artificiel doté d’une conscience. 

À des kilomètres de là, des hommes sont kidnappés et servent d’esclaves sur des navires de pêche essayant de rafler les derniers poissons d’océans appauvris.

Sur le continent, des ingénieurs sont « embauchés » par une femme au visage masqué, pour tenter d’infiltrer un mystérieux programme.

Ces trois points de vue s’enchaînent sans jamais nous perdre. J’avais peur d’une lecture difficile à appréhender. Il n’en est rien. Au contraire, les chapitres courts rendent la lecture très fluide. Chacun commence par une citation tirée de l’essai de Ha, « Comment pensent les océans » ou de la femme qui l’a embauchée, « Fabriquer des esprits ». C’est un roman passionnant, qui aborde des thèmes avec brio : l’intelligence artificielle, la surpêche, les progrès technologiques (et leurs pendants négatifs), la conscience, la communication inter-espèces, le langage, la culture, la préservation de la faune… Et le tout se lit comme un thriller. Voici un roman qui m’a profondément marquée, tant par son intelligence que par la pertinence de son propos.

Ray Nayler – La montagne dans la mer – Septembre 2024 – Le Bélial (traduit de l’américain par Henry-Luc Planchat)

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Cross The Ages – Arnaud Dollen

29 dimanche Sep 2024

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans français, SF

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Alain Damasio, Arnaud Dollen, Bragelonne, conseils de lecture, Critique de livre, Cross the ages, Fantasy, idées de lecture, La rune et le code, lecture, Livres, novella, quoi lire, SF, SFFF

Arnaud Dollen - Cross the agesLes premières phrases

«  « Bienvenue à… L’APPOLOGIUM ! »

La voix rauque de l’alguazil, arbitre des combats, devrait se noyer dans la bronca prodigieuse de l’arène. On l’entend pourtant percer avec une clarté surnaturelle.

Drapée dans une cape en or fin, la haute silhouette se perd dans les vortex de sable au beau milieu du stade immense, sans qu’on sache qui cherche le mieux à le noyer : les souffleries de Mantris la technologique ou les sortilèges d’Arkhante la magique ? »

Circonstances de lecture

Parce que j’aime beaucoup le mélange de SF et de Fantasy.

Impressions

Pas besoin de connaître l’univers du jeu de cartes à collectionner numérique Cross the Ages pour lire ce roman. Basé sur cet univers, il n’en reste pas moins totalement compréhensible par n’importe quel lecteur, joueur ou non. Arnaud Dollen nous immerge dans le monde d’Artellium, un continent ravagé, coupé en deux par le Rift, sorte de frontière écorchée, séparant deux peuples que tout oppose : les Arkhantes, adeptes des sept magies, et les Mantris, chantres de la technologie et des IA. Entre fantasy et monde cyberpunk, Cross the Ages a ravi mon petit cœur fan de SF et de magie.

J’ai particulièrement apprécié les changements de points de vue, chapitre après chapitre, qui nous font comprendre les points de vue des deux camps, et surtout les failles et fragilités des personnages principaux, que sont Solis, la jeune Malkah inexpérimentée, l’Ordonnateur de Mantris, ou encore Aurèle, le mystérieux Riftien. Je n’ai pas pu m’empêcher de comparer Solis à Daenerys dans Game of Thones (à tort ou à raison). Entre combats de gladiateurs, joutes diplomatiques, attaques et révélations de secrets enfouis, ce premier tome pose les bases d’un monde complexe particulièrement intéressant, où la source de la magie tout comme l’énergie sur laquelle repose la technologie de la cité de Mantris commencent à faiblir…

À noter : Si Arnaud Dollen est l’auteur de cet ouvrage, il l’a écrit en collaboration avec Alain Damasio, Pablo Servigne, Héloïse Brézillon, Norbert Merjagnan et Fabrice Capizzano. Le tome 2 devrait sortir fin octobre.

Arnaud Dollen – Cross The Ages – La rune et le code – Avril 2024 – Bragelonne

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Emblèmes T.1- Le cercle des géographes – Ina Siel

23 lundi Sep 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, Fantasy, Jeunesse, Romans français

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conseils de lecture, Critique de livre, Emblèmes, green academia, idées de lecture, Ina Siel, Le cercle des géographes, lecture, Livres, Naos, quoi lire

Ina Siel - Emblèmes Tome 1Les premières phrases

«  Un magnifique cerf au pelage d’un blanc fantomatique sauta du talus et passa en trombe à quelques mètres d’Érèbe. Ses yeux vermeils brillaient de panique et ses naseaux crachaient des nuages de vapeur par vagues saccadées. Dans cette journée glacée par le givre, le spectacle avait quelque chose d’irréel. Glissant le long de la tête altière, le regard d’Érèbe se posa sur ses bois. Ils se déployaient en deux arcs séparés par plus d’un mètre. Chacun d’eux se ramifiait en cinq branches immaculées. »

Circonstances de lecture

Parce que j’en avais entendu le plus grand bien.

Impressions

Lire Emblèmes, c’est pénétrer dans un univers à mi-chemin entre Jane Eyre de Charlotte Brontë, Les fiancés de l’hiver de Christelle Dabos, ou encore des livres d’aventures à l’ambiance un brin poisseuse où des créatures fantastiques rôdent sous le couvert des arbres et de la brume. C’est surtout rencontrer Érèbe et Cécilie et se prendre d’une affection inconditionnelle pour ces deux êtres aux caractères opposés. Érèbe est indiscutablement mon personnage préféré de ce roman ! Reclus dans un manoir décrépit, victime du même cauchemar nuit après nuit, il souffre de troubles anxieux lui rendant la compagnie des autres bien difficile. Il préfère la compagnie des animaux, et notamment de son loup Noctis, à celle des hommes. C’est donc contre toute attente qu’une jeune femme, Cécilie, surgit dans sa vie, et entreprend de le demander en mariage, en lui cachant son véritable objectif… 

L’autrice Ina Siel nous plonge dans une ambiance « Green Academia » particulièrement réussie, à l’image du cabinet de curiosités du manoir d’Aigremort, regorgeant de créatures chimériques à la fois belles et effrayantes. A l’instar de la plume d’Ina Siel, tout y est envoûtant, des sous-bois au manoir, en passant par la jungle d’Exotica. Les animaux et créatures étranges y ont une place de choix, aussi bien les loups, que les « soiraignées » ou encore les « blasons ». Au final, l’ambiance de ce roman oscille entre une atmosphère chaleureuse et réconfortante et des passages poisseux et dérangeants, à l’image des cauchemars d’Érèbe. Et que dire de cette fin qui vous laissera pantois, avec une seule urgence en tête : lire le tome 2 ! Et cela tombe bien car il vient juste de sortir ! Ce roman est une pépite.

Ina Siel – Emblèmes Tome 1, Le cercle des géographes – Septembre 2023 – Naos

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Legends & Lattes – Travis Baldree

16 lundi Sep 2024

Posted by Aurélie in En VO, Fantasy

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conseils de lecture, cosy fantasy, Critique de livre, Fantasy, idées de lecture, lecture, Legends & Lattes, Livres, quoi lire, Travis Baldree, Ynnis

Les premières phrases

«  Viv buried her greatsword in the scalvert’s skull with a meaty crunch. Blackblood thrummed in her hands, and her muscular arms strained as she tore it back and out in a spray of gore. The Scalvert Queen gave a long, vibrating moan… and then thundered to the stone in a heap. »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais besoin d’une lecture doudou.

Impressions

Si vous avez besoin d’une lecture douce et réconfortante, Legends & Lattes est le livre doudou par excellence. Ici, pas de combats ni de grandes scènes d’actions (à part dans les toutes premières lignes du prologue). L’orc Viv a décidé de changer de vie. Finies les grandes aventures sur les routes, elle range son épée… au profit d’une machine à café car elle a comme grand projet d’ouvrir son coffee shop ! Dans une ville où les habitants ne savent même pas ce qu’est ce breuvage, son pari n’est pas gagné d’avance. Mais elle dispose d’un atout de taille, une pierre de chance…

Je ne suis pas du tout adepte des lectures cosy… Mais là, j’ai adoré du début à la fin ! J’ai adoré suivre la création de ce café aux côtés de Viv, mais également de toutes les personnes qui vont l’y aider. Ils sont tous plus adorables les uns que les autres et participent grandement au plaisir de lecture. Attention cependant, un danger réside dans ce livre : celui d’avoir tout le temps faim en le lisant ! Car les arômes de café, de pâte feuilletée, de cardamone ou encore de chocolat viendront constamment titiller vos narines. Oui, vous aurez besoin d’un bon plaid, d’une tasse de café fumante et de viennoiseries pour pleinement apprécier votre lecture. Et vous en redemanderez !

Travis Baldree – Legends & Lattes – Novembre 2022 – Tor (en VF en mai 2023 chez Ynnis, traduit par Stéphanie Chaptal)

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Le téléphone carnivore – Jo Nesbo

11 mercredi Sep 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, Policiers / Thrillers

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conseils de lecture, Critique de livre, Gallimard, horreur, idées de lecture, Jo Nesbo, lecture, Livres, quoi lire, Roman fantastique, roman horrifique, Thriller

G07599_LeTelephoneCarnivore_JAQ.inddLes premières phrases

«  « T-t-t-t’es dingue », fit Tom, et je sus qu’il avait peur, car son bégaiement comptait une répétition de plus que d’habitude. « 

Circonstances de lecture

Parce que cette couverture très gore m’intriguait.

Impressions

Jo Nesbo change de style et nous propose une lecture horrifique. C’est sûr, dès les premières pages, l’étrange et le gore sont bien présents. Quand une blague tourne mal, et que Richard voit son camarade de classe se faire littéralement aspirer par le combiné d’une cabine téléphonique, les problèmes commencent à s’acharner sur lui. Car qui pourrait bien le croire ? En tout cas, pas la police !

Si vous aimez les histoires d’ados, les scènes où l’hémoglobine coule à flot, les personnages fêlés, et les vieilles bâtisses bien lugubres, « Le téléphone carnivore » devrait vous plaire ! C’est en tout cas un roman d’horreur efficace qui se dévore… jusqu’à la deuxième partie qui donne une autre vision du roman… puis une troisième partie qui vous montre l’histoire sous un autre angle encore. Et là, on se dit que Jo Nesbo a vraiment bien construit son histoire pour embrouiller brillamment son lecteur.

Jo Nesbo – Le téléphone carnivore – Septembre 2024 – Gallimard – traduit du norvégien par Céline Romand-Monnier

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L’agneau égorgera le lion – Margaret Killjoy

09 lundi Sep 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, SF

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Argyll, conseils de lecture, Critique de livre, Fantastique, idées de lecture, L'agneau égorgera le lion, lecture, Livres, Margaret Killjoy, novella, post-apo, quoi lire, RéciFs, SF, SFFF

Les premières phrases

«  Parfois, on n’a pas d’autre choix que dégainer un couteau. Ce n’est pas une bonne chose. Ça ne me plaît pas. Mais de temps à autre, tout ce qu’on peut faire, c’est sortir son arme et annoncer clairement où ira se ficher le bout pointu. »

Circonstances de lecture

Pour découvrir la nouvelle collection RéciFs des éditions Argyll.

Impressions

Après des années d’errance en solitaire dans un monde post-apo, Danielle décide de se rendre à Freedom, petite ville de l’Iowa où vit une communauté d’anarchistes. Elle n’a qu’une idée en tête : comprendre pourquoi son meilleur ami s’est suicidé après y avoir vécu. Mais un autre mystère plane sur ce village aux allures de petit paradis : des animaux mutants y résident et font planer un climat pesant, entre vénération et frayeur.

J’adore l’ambiance des romans post-apo et j’ai adoré me plonger dans cette novella mêlant habilement survie, justice et fantastique. Déjà publiée aux éditions Argyll avec le très bon Un pays de fantômes, Margaret Killjoy inaugure la nouvelle collection RéciFs des éditions Argyll, une collection de textes courts écrits par des femmes du monde entier. L’agneau égorgera le lion sort le 13 septembre, en même temps que Le bracelet de jade de Mu Ming, qui vous transporte quant à elle en 1640 dans la Chine ancienne. Une collection à découvrir, qui fait autant voyager que réfléchir ! Mention spéciale aux magnifiques couvertures signées Anouck Faure !

Margaret Killjoy – L’agneau égorgera le lion – Septembre 2024 – RéciFs / Argyll

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L’homme superflu – Mary Robinette Kowal

04 mercredi Sep 2024

Posted by Aurélie in Policiers / Thrillers, Romans étrangers, SF

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conseils de lecture, cosy crime, Critique de livre, Denoël, idées de lecture, L'homme superflu, lecture, Livres, Lunes d'Encre, Mary Robinette Kowal, quoi lire, roman policier, SF, SFFF

Mary Robinette Kowal - L'homme superfluLes premières phrases

«  Agenouillée sur le sol de sa suite, Tesla Crane percevait distraitement les vibrations de l’anneau centrifuge qui pivotait autour du Lindgren, le navire de croisière interplanétaire. Ou probablement s’agissait-il plutôt du ronron de l’air conditionné. L’anneau du niveau terrien était suffisamment vaste pour qu’on ne perçoive même pas la force de Coriolis, à moins qu’on propulse un objet.« 

Circonstances de lecture

Parce que j’avais très envie de découvrir Mary Robinette Kowal.

Impressions

Envie d’une lecture légère et prenante à la fois ? Lisez donc « L’homme superflu » de Mary Robinette Kowal! Embarquez à bord du Lindgren, ce vaisseau de croisière interplanétaire en route pour Mars. À bord, vous suivrez les aventures d’un couple de jeunes mariés, la célèbre (et richissime) Tesla Crane et son époux (et ancien détective) Shal, dont la lune de miel va être quelque peu entachée par un meurtre dont Shal apparaît comme le suspect tout désigné.

Mélangez une bonne dose de « La croisière s’amuse » avec un soupçon de cosy crime et un filet de space opera à la sauce huis clos,  le tout bien secoué d’humour noir, et vous obtiendrez un très bon cocktail ! D’autant que vous ne pourrez que tomber en adoration devant la véritable héroïne de ce roman, j’ai nommé : Gimlet, la petite chienne Westie d’assistance de Tesla, laquelle souffre de mobilité réduite et de trouble de stress post-traumatique depuis qu’elle a subi un grave accident. Un sujet très bien traité par l’autrice.

Et, histoire de bien vous mettre dans l’ambiance très chic du vaisseau, l’autrice commence chaque chapitre par une recette de cocktail (avec ou sans alcool). L’homme superflu s’avère être une lecture rafraichissante, drôle, cynique aussi, forte en rebondissements, avec des personnages attachants, et surtout une petite chienne adorable. 

Mary Robinette Kowal – L’homme superflu – Février 2024 – Denoël / Lunes d’encre – traduit de l’anglais (États-Unis) par Patrick Imbert

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Paresse pour tous – Hadrien Klent

02 lundi Sep 2024

Posted by Aurélie in Romans français

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conseils de lecture, Critique de livre, Hadrien Klent, idées de lecture, Le Tripode, lecture, Livres, Paresse pour tous, quoi lire

Hadrien Klent - Paresse pour tousLes premières phrases

«  Il va être vingt heures. Sur la pendule molle, énorme imitation d’une peinture de Salvador Dali offerte par un bénévole, devenue le gri-gri de la campagne, la grosse aiguille des minutes s’approche de la verticale. C’est le moment de bascule.

Il va être vingt heures : jamais un horaire n’aura signifié tant, pour eux. Jamais la règle du temps n’aura été aussi implacable. »

Circonstances de lecture

Parce que j’ai comme des envies de changements sociétaux.

Impressions

Travailler 3 heures par jour, ça vous dit ? C’est en tout cas la proposition d’Emilien Long, prix Nobel d’économie, auteur d’un essai sur le droit à la paresse, et candidat aux élections présidentielles. Voilà le résumé en quelques mots de ce roman qui fait souffler un vent de révolution démocratique des plus bienvenus en ces temps politiques troublés.

J’avais peur d’être déçue par ce livre. C’est tout le contraire qui s’est produit. J’ai été emballée, et ce dès les premières pages. Car c’est une société utopique  – et réaliste – que nous dépeint Hadrien Klent dans ce roman. En se basant sur des données économiques et scientifiques, il propose tout simplement un changement de paradigme : arrêter de subir le temps, arrêter de passer sa vie à travailler, s’accorder le temps de vivre, construire sa vie à son rythme. « La paresse au XXIe siècle c’est avoir du temps pour s’occuper de soi, des autres, de la planète : c’est se préoccuper enfin des choses essentielles à la bonne marche d’une société. C’est renoncer à l’individualisme, à l’égoïsme, à la destruction méthodique de notre planète. C’est ouvrir un espace ; des espaces. C’est se poser. Et même se re-poser : se poser à nouveau, chaque jour, la question de ce qu’on est, de ce qu’on veut faire, de ce qu’on doit faire. Ne plus être un robot allant travailler, s’usant la semaine pour dépenser son fric une fois le week-end venu, en drogues de toutes sortes (numériques, chimiques, matérielles, culturelles, peu importe, ce sont autant de misérables voyages consuméristes) : on ne rattrape rien en dépensant l’argent qu’on a gagné en étant privé de sa vie. » 

Voici son idée de société : une société qui arrête d’épuiser les ressources de la planète et ses habitants, une société qui permet ne de plus subir le rapport au temps, mais de se construire sa propre vie. Alors, si vous en avez marre des politiciens au pouvoir, si vous êtes fatigués par votre vie, lisez « Paresse pour tous ». Parce que ce livre donne de l’espoir et aussi une furieuse envie de changer les choses, de voir la vie autrement et de faire en sorte que notre société change. Ce livre montre que c’est possible. Et c’est en ce sens que cette lecture me paraît essentielle, nécessaire et salvatrice.

Hadrien Klent – Paresse pour tous – Mai 2021 – Le Tripode

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