• A propos

Love In Books

~ Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un livre pour s'évader…

Love In Books

Archives de Catégorie: Fantastique

Le Livre des Portes – Gareth Brown

24 jeudi Avr 2025

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans étrangers

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

conseils de lecture, Critique de livre, Fantastique, Gareth Brown, idées de lecture, Le livre des portes, lecture, Livre, merveilleux, quoi lire, roman, Sonatine

Les premières phrases

« Chez Kellner Books, dans le quartier new-yorkais de l’Upper East Side, quelques minutes avant sa mort, John Webber lisait Le Comte de Monte-Cristo. Il était assis à sa place habituelle au centre de la librairie, son manteau soigneusement plié sur le dossier de sa chaise, le roman ouvert sur la table devant lui. Il s’interrompit un instant pour boire une gorgée de son café et referma le livre en y glissant un marque-page en cuir souple. »

Impressions

J’avais déjà repéré ce livre à sa sortie en VO. C’est donc sans grande surprise que je me suis jetée sur sa version française publiée par Sonatine. Si la couverture et le jaspage sont déjà très prometteurs, sachez que l’histoire a su combler toutes mes attentes de lectrice. Car, à mon sens, Le Livre des Portes est le roman parfait pour tous les passionnés de lecture. C’est un roman merveilleux que je n’avais aucune envie de refermer (mais bon, il faut bien aller travailler de temps en temps…) et que je rouvrais avec un immense plaisir. Imaginez : une jeune libraire se voit remettre un petit livre magique, capable de la transporter là où elle le souhaite, rien qu’en ouvrant une porte… Mais évidemment, comme tout objet magique, il comporte des risques…

J’ai tout adoré dans ce roman : l’idée de départ, les thèmes abordés (à commencer par le voyage dans le temps et la magie des livres bien sûr), tout comme les personnages auxquels je me suis fortement attachée. Que vous soyez libraire, bibliothécaire, ou encore lecteur assidu, vous ne pourrez qu’avoir un coup de foudre pour ce roman de Gareth Brown. Un roman fantastique tout simplement merveilleux !

Gareth Brown – Le Livre des Portes – Avril 2025 – Sonatine – traduit de l’anglais (Écosse) par Julie Sibony

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

Un cri dans le désert – Catriona Ward

15 samedi Mar 2025

Posted by Aurélie in Fantastique, Policiers / Thrillers, Romans étrangers

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Catriona Ward, conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, lecture, Livre, quoi lire, roman, roman d'horreur, Sonatine, Sundial, Thriller psychologique, Un cri dans le désert

Les premières phrases

« C’est la varicelle qui confirme mes soupçons : mon mari me trompe à nouveau.

Je découvre le premier bouton sur Annie le matin de la fête des Goodwin. Elle est dans son bain, la fenêtre de la pièce révèle un carré bleu pâle de ciel d’hiver et les branches nues des platanes projettent des ombres tranchantes sur le carrelage blanc. Assise en tailleur dans l’eau à peine tiède, Annie remue les lèvres – elle chante une chanson secrète pour les animaux en plastique qui flottent autour d’elle. Annie refuse de prendre son bain si la température est supérieure à celle du sang, elle n’aime pas les aliments trop salés, trop sucrés ou trop amers, et ses histoires préférées sont celles où il ne se passe rien. D’une manière générale, elle se méfie des extrêmes. Physiquement, je m’inquiète beaucoup plus pour elle que pour Callie, mon aînée. Annie est si frêle, si petite pour son âge. D’ailleurs, on lui donne souvent moins que ses neuf ans. Je m’inquiète aussi pour Callie, mais pour d’autres raisons ».

Impressions

Après « La dernière maison avant les bois » et « Mirror Bay » que j’avais adorés, je ne pouvais qu’attendre avec impatience le dernier roman de l’autrice Catriona Ward, paru chez Sonatine. Encore une fois, Catriona Ward a su me tenir en haleine dès les premières pages.

Dès les premières lignes, on se rend compte que quelque chose cloche au sein de cette famille. La mère, Rob, ne s’entend plus avec son mari Irving. Il l’a à nouveau trompée. Ils n’arrêtent pas de s’envoyer des piques. Mais surtout, Rob s’inquiète pour ses filles, Annie, la plus petite, à la santé fragile, et Callie, son aînée, qui semble parler à des amis imaginaires et qui confectionne des collages d’ossements d’animaux morts. Alors, pour tenter d’aider sa fille aînée, Rob décide de l’emmener à Sundial, le ranch familial situé en plein désert californien, et de laisser sa cadette sous la garde de son père.

Impossible d’en dire plus sans trop en révéler. Sachez simplement que l’ambiance est malaisante et que ce sentiment ne fera qu’augmenter au fil des pages. Catriona Ward a le don pour nous faire douter de tout, pour brouiller les pistes, glisser quelques détails semblant à première vue insignifiants. Ici, elle décortique les relations familiales, en particulier les relations mère/fille et entre sœurs, et la question de l’acquis et de l’inné, de l’influence du sang et du passé. C’est un thriller psychologique brillant, qui glisse par moments dans l’horrifique tant la tension est prégnante et la violence de certaines scènes particulièrement dérangeante. Ce fut une lecture angoissante, éprouvante et terriblement prenante. D’autant que, dans la postface, l’autrice révèle sa source d’inspiration, donnant ainsi encore plus de sens à son histoire.

Catriona Ward – Un cri dans le désert – Février 2025 – Sonatine – traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre Szczeciner

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

La cité aux murs incertains – Haruki Murakami

01 samedi Fév 2025

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans étrangers

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Belfond, conseils de lecture, Critique de livre, Haruki Murakami, idées de lecture, La cité aux murs incertains, lecture, Livre, quoi lire, réalisme magique, roman

Les premières phrases

« C’est toi qui m’as parlé de la Cité.

Ce soir d’été, respirant les effluves de l’herbe tendre, nous avons marché vers l’amont de la rivière. Nous avons traversé une succession de gradins formant de petites cascades, et nous nous sommes arrêtés de temps en temps pour observer des poissons argentés, filiformes, qui nageaient dans les nappes d’eau. Nous étions tous deux pieds nus depuis un bon moment. L’eau claire lavait et rafraîchissait nos chevilles, le sable fin de la rivière nous enveloppait les pieds, comme un nuage doux dans un rêve. J’avais dix-sept ans, toi, un an de moins. »

Impressions

Si j’avais été déçue par Le Meurtre du Commandeur, La cité aux murs incertains me réconcilie avec Haruki Murakami. Cette lecture m’a fait énormément de bien en ce mois de janvier assez éprouvant. J’ai fait durer le plaisir en prenant tout mon temps pour le lire car cette réécriture de La fin des temps se savoure tout doucement. Tout commence par une histoire d’amour platonique entre un jeune homme de dix-sept ans et une jeune fille de seize ans. Elle habite en ville, lui dans une banlieue en bord de mer. Pour se voir, ils doivent faire 1h30 de trajet en train. Et c’est au cours d’une de leurs rencontres qu’elle lui parle d’une Cité, ceinte de hauts murs, traversée par une rivière, dans laquelle trottinent des licornes, et dans laquelle résiderait « son vrai moi », elle n’étant qu’une « ombre ». Là-bas, dans une bibliothèque, travaille tous les soirs un liseur de rêves. Un jour, la jeune fille disparaît…

Haruki Murakami maîtrise encore une fois à la perfection le réalisme magique, en mêlant monde réel et monde imaginaire, et en brouillant la frontière entre les deux. Cette lecture est un véritable baume pour le cœur, tout en abordant avec délicatesse des thèmes forts, comme la dépression, l’autisme ou encore les incertitudes de la vie et les peurs qui nous emprisonnent. Grâce à ce roman, j’ai réalisé que ma mission de vie pouvait tout simplement être la lecture. Et que c’était suffisant.

Haruki Murakami – La cité aux murs incertains – Janvier 2025 – Belfond (traduit du japonais par Hélène Morita, avec la collaboration de Tomoko Oono)

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

La maison biscornue – Gwen Guilyn

15 mercredi Jan 2025

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans français

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

conseils de lecture, Critique de livre, Fantastique, Gwen Guilyn, idées de lecture, La maison biscornue, lecture, Les éditions du Panseur, Livre, quoi lire, roman

Les premières phrases

« Pas qu’ils l’utilisent souvent, cette porte. Mais quand même. Où est-que la maison a pu la fourrer, encore ? Normalement, le Pahr s’inquièterait pas. La maison, elle aime turlupiner. C’est jamais bien méchant, hein. Les godillots qui disparaissent de là où ils étaient rangés. L’eau qui sort un peu fort du robinet et tape sur la figure. Des enfanteries. Bon, parfois quand l’est grogneuse, là, elle mord méchant, d’accord, mais c’est pas commun non plus. Faut bien que la maison cultive son respect.

Mais là, le Pahr a regardé, et la porte est nulle part. »

Impressions

Voici un roman surprenant. Attirée tout d’abord par la couverture (signée Anouck Faure), j’ai décidé d’en lire les premières lignes et ce langage bizarre m’a aussitôt happée. Et me voilà à dévorer ce roman écrit d’une plume originale par Gwen Gwilyn.

Tout commence par le Pahr qui n’arrive plus à mettre la main sur la porte de la maison. La Mahrgrand, elle le prend pour un bon à rien. Pas capable de retenir le Fils qui est parti, pas capable de bien élever ses Filles. Et parlons-en d’ailleurs de ses Filles. Normalement, il devrait y en avoir qu’une. À quoi elle sert l’aut’ Fille ? Et l’Ongre là, qui fait que donner des coups de pieds aux murs, à rire bêtement, il sert pas à grand chose non plus. Et maintenant qu’il n’y a plus de porte, qu’est-ce qu’on va faire ? C’est que la maison, elle déblatère sans arrêt, elle a la bougeotte de ses murs, elle hésite pas à tout tarabiscoter de l’intérieur. Faudrait pas que la famille, elle fasse n’importe quoi, sinon la maison pourrait bien avoir envie de les bouffer tout cru !

Vous l’aurez compris, ce roman a son parler bien à lui et c’est un régal ! C’est une lecture étrange, malaisante par moments, qui flirte avec l’horrifique pour nous proposer au final une très bonne critique des carcans familiaux. C’est en tout cas comme cela que je l’ai compris. Cette lecture va assurément rester longtemps dans ma mémoire.

Gwen Guilyn – La maison biscornue – Octobre 2024 – Les éditions du Panseur

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

Les Miracles du bazar Namiya – Keigo Higashino

23 lundi Déc 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans étrangers

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Actes Sud, Babel, Keigo Higashino, lecture, Les Miracles du bazar Namiya, Livres, quoi lire, roman

Keigo Higashino - Les Miracles du bazar NamiyaLes premières phrases

«  C’était Shota qui avait proposé qu’ils aillent dans la vieille bicoque. Elle n’était pas loin, et parfaite.

– Comment ça, pas loin et parfaite ? demanda Atsuya en le toisant de haut.

Il était plus grand que Shota dont le visage avait gardé quelque chose d’enfantin.

– Elle est pas loin, et parfaite pour se planquer. Je suis tombé dessus par hasard quand je suis venu en reconnaissance. Même si je n’ai pas du tout pensé qu’on en aurait besoin.

– Je vous demande pardon à tous les deux, dit Kohei, qui regardait en se faisant tout petit la veille Crown arrêtée au bord de la route. Je ne m’attendais pas à ce que la batterie lâche.

Atsuya soupira.

– A quoi bon dire ça maintenant ?

– Quand même, je comprends pas. Elle marchait bien jusqu’à ce qu’on arrive ici, et on n’a pas laissé les phares allumés non plus.

– Elle était en fin de course, fit Shota. T’as vu le compteur ? La bagnole a plus de cent mille kilomètres. Elle était quasi morte. Ça l’a achevée, de venir jusqu’ici. Je t’avais pourtant dit d’en prendre une neuve si t’en volais une. « 

Circonstances de lecture

Parce que cette couverture invite à la lecture.

Impressions

Keigo Higashino est un auteur japonais de romans policiers. C’est ici sa première incursion dans le domaine du roman fantastique et c’est une réussite.

On y suit trois jeunes garçons qui ont commis un méfait et qui décident de se cacher pour la nuit dans un magasin abandonné, le bazar Namiya. Sauf que leur nuit est interrompue par une lettre que quelqu’un glisse dans la fente du rideau métallique du bazar… Une lettre demandant conseil à l’ancien propriétaire des lieux, une lettre du passé écrite quelque 32 ans plus tôt… La première de plusieurs lettres…

Voici une histoire teintée de réalisme magique, un roman touchant, prônant l’écoute, l’entraide et la tolérance. C’est aussi un livre sur la transmission, et la rédemption. Un très beau livre à offrir, à lire et relire pour comprendre toutes les imbrications entre les différents protagonistes.

« J’ai eu pour la première fois de ma vie l’impression que je servais à quelque chose. »

Keigo Higashino – Les Miracles du bazar Namiya – Babel – Octobre 2021

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

Le Changelin – Victor LaValle

12 jeudi Déc 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans étrangers

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Actusf, conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, Le Changelin, lecture, Livres, prix locus, quoi lire, roman d'horreur, Roman fantastique, Roman social, Victor LaValle

Victor Lavalle - Le ChangelinLes premières phrases

«  Ce conte de fées débute en 1968, pendant la grève des éboueurs. Au mois de février, les agents de propreté de la ville de New York refusèrent huit jours durant de collecter les déchets. Cent mille tonnes d’ordures s’amoncelaient sur les trottoirs et se déversaient sur la chaussée. Les rats accompagnaient les coureurs dans leur jogging matinal. Des feux de poubelles troublaient l’atmosphère. Les cinq arrondissements avaient été laissés pour morts. Pourtant, l’air était imprégné d’une magie singulière, puisque ce fut le moment où Lillian et Brian se rencontrèrent. L’un et l’autre avaient dû quitter leur lointaine contrée pour se retrouver ensemble dans le Queens. Ni l’un ni l’autre n’aurait pu deviner le chaos que leur amour allait engendrer. »

Impressions

Livre d’horreur multiprimé (Prix Locus du meilleur roman d’horreur, World Fantasy Award et British Fantasy du meilleur roman d’horreur), Le Changelin faisait partie de mes grosses attentes en cette fin d’année. Et je dois dire qu’il a répondu parfaitement à mon désir de frissons, même si je le considère au final plus comme un roman social que comme un roman horrifique.

Tout commence comme un conte de fées pour ensuite basculer dans une ambiance de plus en plus sombre, avec des scènes bien glauques, effrayantes et horribles ! Victor LaValle nous embarque dans une histoire fantastique qui fait froid dans le dos. Il entraîne un jeune couple, Apollo et Emma, nouvellement parents, dans une spirale de noirceur infernale. Quand Emma se met à se comporter de plus en plus bizarrement, leur bonheur bascule et Apollo voit sa vie bouleversée.

À travers ce roman fantastique, Victor LaValle dénonce les travers de notre société (racisme, individualisme, place de la femme dans le couple et dans le monde professionnel, les non-dits au sein d’une famille, l’exploitation des réseaux sociaux…). Notre héros (et la figure du père parfait) en prendra également pour son grade, tout comme l’image idéalisée de la parentalité. Jeunes (ou futurs) parents, attention ! Certaines scènes pourraient vous heurter… Maintenant que vous êtes prévenus, foncez lire ce roman ! Une fois commencé, vous aurez bien du mal à le lâcher !

Victor LaValle – Le Changelin – Novembre 2024 – Actusf (traduit de l’anglais par Claire Chevalier)

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

Vert-de-Lierre – Louise Le Bars

11 mercredi Déc 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans français

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

conseils de lecture, Critique de livre, Fantastique, idées de lecture, lecture, Livres, quoi lire

Louise Le Bars - Vert-de-LierreLes premières phrases

«  Son corps est de bois sec et dur

Qui craque et grince

Ses doigts griffent, ses doigts pincent,

Son visage est une blessure

Pour quiconque le regarde

Du Vert-de-Lierre prenez garde,

Dans ses yeux guette le Profane

Prêt à bondir sur votre âme. » 

Circonstances de lecture

Parce que j’avais très envie de lire un roman de Louise Le Bars.

Impressions

Après avoir été conquise par la plume onirique de Louise Le Bars dans sa nouvelle Âmes sœurs, publiée chez Goater dans l’anthologie Nous parlons depuis les ténèbres, je me devais de lire un de ses romans. C’est aujourd’hui chose faite avec ma lecture de son premier roman Vert-de-Lierre, dévorée en à peine deux jours. Il faut dire que l’histoire est prenante et la plume encore une fois superbe. Dans ce conte gothique, Louise Le Bars nous propose une véritable mise en abyme avec son personnage principal, écrivain souffrant du syndrome de la page blanche, cherchant l’inspiration dans le village natal de sa grand-mère récemment décédée, devenant à son tour lecteur d’un manuscrit, jusqu’à ce que la frontière entre le réel et l’imaginaire se floute et qu’il rentre lui-même dans l’histoire.

En nous plongeant dans une légende populaire, celle du Vert-de-Lierre, Louise Le Bars nous propose une revisite du mythe de la métamorphose, mais aussi une véritable ode à la liberté des femmes, longtemps (et encore souvent aujourd’hui) corsetées dans un rôle et un moule décidés par la société. Les passages où Rose laisse parler sa vraie nature au milieu des arbres de la forêt sont particulièrement réussis. Voici un texte gothique envoûtant, sensoriel et sensuel, mêlant habilement légendes, féérie et discours féministe.

Louise Le Bars – Vert-de-Lierre- Mars 2019 – Noir d’Absinthe (la maison d’édition ayant malheureusement fermé, vous pourrez retrouver ce livre en occasion)

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

Les amitiés fantômes – Morgane Stankiewiez

08 dimanche Déc 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans français

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

conseils de lecture, Critique de livre, Goater, idées de lecture, lecture, Les amitiés fantômes, Livres, Morgane Stankiewiez, quoi lire

Morgane Stankiewiez - Les amitiés fantômesLes premières phrases

«  – C’est Ève… Elle est morte. »

Circonstances de lecture

Parce que j’avais très envie de découvrir ce roman.

Impressions

Voici un roman d’une grande sensibilité, qui aborde avec justesse le thème difficile du deuil. Quand sa meilleure amie, Ivy, décède, Nora se sent perdue. Si son corps ne réagit pas au début, si nulle larme ne coule, bien vite la dépression la rattrape. En retrouvant une liste de choses à faire avant la mort qu’Ivy avait rédigée avec elle au lycée, Nora reprend petit à petit pied dans l’existence, et parvient à convoquer le fantôme de son amie. Réalité ou folie ? Peu importe. Car ici, le surnaturel surgit pour aider dans le long travail du deuil et de la reconstruction.

Cette lecture m’a beaucoup touchée. Sans jamais tomber dans le pathos (le texte n’est d’ailleurs pas dénué d’humour !), les mots choisis par Morgane Stankiewiez sonnent juste, aussi bien quand elle aborde le thème du deuil que de l’amitié et de la renaissance. Je retiendrai un message fort : faire tomber les barrières (sociales mais aussi celles qu’on érige soi-même) pour vivre pleinement et être soi, tout simplement. On n’a qu’une vie après tout, et elle peut passer très vite…

Morgane Stankiewiez – Les amitiés fantômes – Mai 2024 – Goater

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

Monstres ordinaires – J.M. Miro

18 lundi Nov 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans étrangers

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

conseils de lecture, Critique de livre, Fantastique, idées de lecture, JMMiro, lecture, Livres, Monstres, quoi lire

J.M. Miro - Monstres ordinairesLes premières phrases

«  La première fois qu’Eliza Grey posa les yeux sur le bébé, c’était au crépuscule, dans un wagon de marchandises qui avançait au ralenti sur une portion de rail balayée par la pluie, cinq kilomètres à l’ouest de Bury St Edmunds, Suffolk, Angleterre. Elle était âgée de seize ans, illettrée, naïve, les yeux noirs comme la pluie, affamée, car elle n’avait pas mangé depuis deux jours, sans manteau ni chapeau, car elle s’était enfuie dans le noir sans réfléchir à l’endroit où elle irait ni à ce qu’elle ferait. Sa gorge portait toujours la marque des pouces de son employeur ; ses côtes, les hématomes laissés par ses bottes. Dans son ventre grandissait l’enfant dont il était le père, quoiqu’elle ne le sache pas encore. L’homme gisait, mort, dans sa chemise de nuit, une épingle à cheveux plantée dans l’œil. »

Circonstances de lecture

Parce que ce titre m’intriguait.

Impressions

J’avais envie d’une lecture sombre et Monstres ordinaires a parfaitement répondu à mes attentes. Un mystérieux institut recueille des enfants étranges, dotés de talents pour le moins extraordinaires. Deux détectives parcourent le monde pour les retrouver et les ramener à Cairndale, avant que des créatures effrayantes ne s’en emparent.

D’emblée, J.M. Miro nous plonge dans une ambiance poisseuse où la survie de ses personnages ne semblent tenir constamment qu’à un fil. L’auteur, également poète, dépeint parfaitement les lieux, des rues humides et brumeuses de Londres, à la moiteur du Mississippi, en passant par l’Écosse et Tokyo. Monstres Ordinaires a quelque chose de très cinématographique. J.M. Miro prend son temps pour dépeindre les scènes, permettant d’imaginer avec facilité et détails les lieux de son histoire. En 700 pages, il nous embarque dans un grand roman fantastique, à mi-chemin entre Charles Dickens, Ransom Riggs (Miss Peregrine et les enfants particuliers) ou encore Stephen King, avec quelques passages me rappelant Harry Potter (l’enfant miraculé, le pensionnat), mais en une version beaucoup plus sombre et nuancée. Ici, les personnages semblent toujours hésiter entre le bien et le mal, échappant ainsi à tout manichéisme. Et c’est ce qui m’a particulièrement plu dans ce roman, tout comme les personnages particulièrement attachants… ou/et  répugnants. Voici un premier tome qui m’aura transportée dans une ambiance de cauchemars où la frontière entre le monde des vivants et des morts est de plus en plus poreuse. Une lecture marquante à conseiller aux amateurs d’aventures fantastiques et horrifiques.

À noter : le tome 2 sera publié le 12 décembre 2024.

J.M. Miro – Monstres ordinaires – Mars 2023 – De Saxus – traduit de l’anglais (Canada) par Thibaud Eliroff

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

Emblèmes T.1- Le cercle des géographes – Ina Siel

23 lundi Sep 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, Fantasy, Jeunesse, Romans français

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

conseils de lecture, Critique de livre, Emblèmes, green academia, idées de lecture, Ina Siel, Le cercle des géographes, lecture, Livres, Naos, quoi lire

Ina Siel - Emblèmes Tome 1Les premières phrases

«  Un magnifique cerf au pelage d’un blanc fantomatique sauta du talus et passa en trombe à quelques mètres d’Érèbe. Ses yeux vermeils brillaient de panique et ses naseaux crachaient des nuages de vapeur par vagues saccadées. Dans cette journée glacée par le givre, le spectacle avait quelque chose d’irréel. Glissant le long de la tête altière, le regard d’Érèbe se posa sur ses bois. Ils se déployaient en deux arcs séparés par plus d’un mètre. Chacun d’eux se ramifiait en cinq branches immaculées. »

Circonstances de lecture

Parce que j’en avais entendu le plus grand bien.

Impressions

Lire Emblèmes, c’est pénétrer dans un univers à mi-chemin entre Jane Eyre de Charlotte Brontë, Les fiancés de l’hiver de Christelle Dabos, ou encore des livres d’aventures à l’ambiance un brin poisseuse où des créatures fantastiques rôdent sous le couvert des arbres et de la brume. C’est surtout rencontrer Érèbe et Cécilie et se prendre d’une affection inconditionnelle pour ces deux êtres aux caractères opposés. Érèbe est indiscutablement mon personnage préféré de ce roman ! Reclus dans un manoir décrépit, victime du même cauchemar nuit après nuit, il souffre de troubles anxieux lui rendant la compagnie des autres bien difficile. Il préfère la compagnie des animaux, et notamment de son loup Noctis, à celle des hommes. C’est donc contre toute attente qu’une jeune femme, Cécilie, surgit dans sa vie, et entreprend de le demander en mariage, en lui cachant son véritable objectif… 

L’autrice Ina Siel nous plonge dans une ambiance « Green Academia » particulièrement réussie, à l’image du cabinet de curiosités du manoir d’Aigremort, regorgeant de créatures chimériques à la fois belles et effrayantes. A l’instar de la plume d’Ina Siel, tout y est envoûtant, des sous-bois au manoir, en passant par la jungle d’Exotica. Les animaux et créatures étranges y ont une place de choix, aussi bien les loups, que les « soiraignées » ou encore les « blasons ». Au final, l’ambiance de ce roman oscille entre une atmosphère chaleureuse et réconfortante et des passages poisseux et dérangeants, à l’image des cauchemars d’Érèbe. Et que dire de cette fin qui vous laissera pantois, avec une seule urgence en tête : lire le tome 2 ! Et cela tombe bien car il vient juste de sortir ! Ce roman est une pépite.

Ina Siel – Emblèmes Tome 1, Le cercle des géographes – Septembre 2023 – Naos

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…
← Articles Précédents
Articles Plus Récents →

Catégories

  • BD
  • Citations
  • En image
  • En vidéo
  • En VO
  • Essais
  • Fantastique
  • Fantasy
  • Grands classiques
  • Jeunesse
  • Mangas
  • Poésie
  • Policiers / Thrillers
  • Romans étrangers
  • Romans français
  • SF
  • Sondages

Articles récents

  • Empire of the Dawn – Jay Kristoff
  • Dans l’ombre de Paris – Morgan of Glencoe
  • Des Ombres sur le Foyer – Judith Merril
  • The river has roots – Amal El-Mohtar
  • La Cabane dans les arbres – Vera Buck

Archives

En train de lire

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et recevoir des notifications à chaque publication de nouveaux posts par mail.

Mes réseaux sociaux

  • Voir le profil de aurecha22 sur Instagram

En train de lire

Jonathan Strange et Mr Norrell

Propulsé par WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • S'abonner Abonné
    • Love In Books
    • Rejoignez 170 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Love In Books
    • S'abonner Abonné
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…
 

    %d