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~ Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un livre pour s'évader…

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Archives de Catégorie: Romans étrangers

Un cri dans le désert – Catriona Ward

15 samedi Mar 2025

Posted by Aurélie in Fantastique, Policiers / Thrillers, Romans étrangers

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Catriona Ward, conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, lecture, Livre, quoi lire, roman, roman d'horreur, Sonatine, Sundial, Thriller psychologique, Un cri dans le désert

Les premières phrases

« C’est la varicelle qui confirme mes soupçons : mon mari me trompe à nouveau.

Je découvre le premier bouton sur Annie le matin de la fête des Goodwin. Elle est dans son bain, la fenêtre de la pièce révèle un carré bleu pâle de ciel d’hiver et les branches nues des platanes projettent des ombres tranchantes sur le carrelage blanc. Assise en tailleur dans l’eau à peine tiède, Annie remue les lèvres – elle chante une chanson secrète pour les animaux en plastique qui flottent autour d’elle. Annie refuse de prendre son bain si la température est supérieure à celle du sang, elle n’aime pas les aliments trop salés, trop sucrés ou trop amers, et ses histoires préférées sont celles où il ne se passe rien. D’une manière générale, elle se méfie des extrêmes. Physiquement, je m’inquiète beaucoup plus pour elle que pour Callie, mon aînée. Annie est si frêle, si petite pour son âge. D’ailleurs, on lui donne souvent moins que ses neuf ans. Je m’inquiète aussi pour Callie, mais pour d’autres raisons ».

Impressions

Après « La dernière maison avant les bois » et « Mirror Bay » que j’avais adorés, je ne pouvais qu’attendre avec impatience le dernier roman de l’autrice Catriona Ward, paru chez Sonatine. Encore une fois, Catriona Ward a su me tenir en haleine dès les premières pages.

Dès les premières lignes, on se rend compte que quelque chose cloche au sein de cette famille. La mère, Rob, ne s’entend plus avec son mari Irving. Il l’a à nouveau trompée. Ils n’arrêtent pas de s’envoyer des piques. Mais surtout, Rob s’inquiète pour ses filles, Annie, la plus petite, à la santé fragile, et Callie, son aînée, qui semble parler à des amis imaginaires et qui confectionne des collages d’ossements d’animaux morts. Alors, pour tenter d’aider sa fille aînée, Rob décide de l’emmener à Sundial, le ranch familial situé en plein désert californien, et de laisser sa cadette sous la garde de son père.

Impossible d’en dire plus sans trop en révéler. Sachez simplement que l’ambiance est malaisante et que ce sentiment ne fera qu’augmenter au fil des pages. Catriona Ward a le don pour nous faire douter de tout, pour brouiller les pistes, glisser quelques détails semblant à première vue insignifiants. Ici, elle décortique les relations familiales, en particulier les relations mère/fille et entre sœurs, et la question de l’acquis et de l’inné, de l’influence du sang et du passé. C’est un thriller psychologique brillant, qui glisse par moments dans l’horrifique tant la tension est prégnante et la violence de certaines scènes particulièrement dérangeante. Ce fut une lecture angoissante, éprouvante et terriblement prenante. D’autant que, dans la postface, l’autrice révèle sa source d’inspiration, donnant ainsi encore plus de sens à son histoire.

Catriona Ward – Un cri dans le désert – Février 2025 – Sonatine – traduit de l’anglais (États-Unis) par Pierre Szczeciner

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Le Passeur de Prospera – Justin Cronin

01 samedi Mar 2025

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, Justin Cronin, Le Passage, lecture, Livre, quoi lire, Robert Laffont, roman, science fiction, SF

Les premières phrases

« C’est au lever du jour qu’elle sort sans bruit de la maison. L’air est frais ; des oiseaux chantent dans les arbres. Partout, le bruit de la mer, le grand métronome du monde, bat la cadence sous un ciel velouté d’étoiles disparaissant peu à peu. Vêtue de sa pâle chemise de nuit, elle arpente le jardin. Son pas n’a rien d’hésitant ; il est simplement calme, presque serein. Elle doit vraiment ressembler à un fantôme, cette silhouette solitaire qui circule parmi les parterres de fleurs, les fontaines gargouillantes, les haies parfaitement taillées – au point qu’on pourrait se couper dessus. Derrière elle, la maison est aussi sombre qu’un monolithe, mais ses fenêtres orientées vers la mer vont bientôt s’embraser de lumière.

Ce n’est jamais simple de quitter une vie, une demeure. »

Impressions

Ayant beaucoup aimé sa précédente trilogie Le Passage, j’étais curieuse de découvrir le nouveau roman de Justin Cronin, Le Passeur de Prospera.

J’ai globalement beaucoup apprécié ma lecture. Le début est particulièrement accrocheur, l’auteur nous propulsant sans aucune explication dans un lieu a priori idéal, caché du reste du monde, à l’abri de tout. Proctor y mène une vie tranquille, aux côtés de son épouse. Il apprécie son travail de passeur, consistant à accompagner les retraités jusqu’au ferry les menant sur une île pour y être « réitérés ». Tout se passe à merveille jusqu’au jour où il doit y conduire son père et que celui-ci lui murmure : « Le monde n’est pas le monde. Tu n’es pas toi. » Commencent alors une remise en question de ce monde paradisiaque et une quête de vérité.

Ce roman mystérieux révèle petit à petit ses clés. Quand on pense avoir tout compris, une révélation surgit, balayant au passage nos suppositions. Justin Cronin a su encore une fois créer une histoire passionnante. Seuls bémols : quelques longueurs, et je n’ai pas ressenti de réelle surprise quant aux révélations finales (je dois lire trop de SF !). Il n’en demeure pas moins que j’ai été happée par ce roman, à la fois addictif et émouvant.

Justin Cronin – Le Passeur de Prospera – Janvier 2025 – Robert Laffont – traduit de l’anglais (États-Unis) par Sébastien Guillot

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La cité aux murs incertains – Haruki Murakami

01 samedi Fév 2025

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans étrangers

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Belfond, conseils de lecture, Critique de livre, Haruki Murakami, idées de lecture, La cité aux murs incertains, lecture, Livre, quoi lire, réalisme magique, roman

Les premières phrases

« C’est toi qui m’as parlé de la Cité.

Ce soir d’été, respirant les effluves de l’herbe tendre, nous avons marché vers l’amont de la rivière. Nous avons traversé une succession de gradins formant de petites cascades, et nous nous sommes arrêtés de temps en temps pour observer des poissons argentés, filiformes, qui nageaient dans les nappes d’eau. Nous étions tous deux pieds nus depuis un bon moment. L’eau claire lavait et rafraîchissait nos chevilles, le sable fin de la rivière nous enveloppait les pieds, comme un nuage doux dans un rêve. J’avais dix-sept ans, toi, un an de moins. »

Impressions

Si j’avais été déçue par Le Meurtre du Commandeur, La cité aux murs incertains me réconcilie avec Haruki Murakami. Cette lecture m’a fait énormément de bien en ce mois de janvier assez éprouvant. J’ai fait durer le plaisir en prenant tout mon temps pour le lire car cette réécriture de La fin des temps se savoure tout doucement. Tout commence par une histoire d’amour platonique entre un jeune homme de dix-sept ans et une jeune fille de seize ans. Elle habite en ville, lui dans une banlieue en bord de mer. Pour se voir, ils doivent faire 1h30 de trajet en train. Et c’est au cours d’une de leurs rencontres qu’elle lui parle d’une Cité, ceinte de hauts murs, traversée par une rivière, dans laquelle trottinent des licornes, et dans laquelle résiderait « son vrai moi », elle n’étant qu’une « ombre ». Là-bas, dans une bibliothèque, travaille tous les soirs un liseur de rêves. Un jour, la jeune fille disparaît…

Haruki Murakami maîtrise encore une fois à la perfection le réalisme magique, en mêlant monde réel et monde imaginaire, et en brouillant la frontière entre les deux. Cette lecture est un véritable baume pour le cœur, tout en abordant avec délicatesse des thèmes forts, comme la dépression, l’autisme ou encore les incertitudes de la vie et les peurs qui nous emprisonnent. Grâce à ce roman, j’ai réalisé que ma mission de vie pouvait tout simplement être la lecture. Et que c’était suffisant.

Haruki Murakami – La cité aux murs incertains – Janvier 2025 – Belfond (traduit du japonais par Hélène Morita, avec la collaboration de Tomoko Oono)

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La Migration annuelle des nuages – Premee Mohamed

20 lundi Jan 2025

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, L'Atalante, La migration annuelle des oiseaux, lecture, Livre, Premee Mohamed, quoi lire, roman, SF

Les premières phrases

« On ne le nomme pas et on ne lui donne pas de nom. Entre eux, ils doivent utiliser des noms. Je ne sais pas comment se fait appeler le mien et, s’il me le disait, j’essaierais d’oublier, je le jure. Ce ne serait pas comme le nom secret des chiens, qu’enfant je souhaitais si fort apprendre.

Mais le nom sur cette enveloppe est le mien, indéniablement, imprimé en noir, bien net, sur le papier immaculé qui tremble entre mes doigts tétanisés. Imprimé par une machine. Dedans, la lettre et la sphère. Exactement comme dans les histoires. »

Impressions

Vous connaissez mon amour pour les romans post-apo. Alors, quand c’est en plus L’Atalante aux manettes, et dans un format novella, je ne peux qu’être conquise !

Au cœur du Canada, vit une communauté de survivants, et c’est là que réside Reid, une jeune fille porteuse, comme sa mère et d’autres humains, d’un parasite – un « cad » – vivant en symbiose avec son corps et ayant une influence plus ou moins consciente sur son comportement. Son quotidien se voit bouleversé par l’arrivée d’une lettre d’admission dans une mystérieuse université. Si l’envie d’y aller est forte, comment pourrait-elle abandonner sa mère ? Et puis, cette université existe-t-elle vraiment ? Ne serait-ce pas un piège pour l’attirer en dehors de la communauté où elle vit en sécurité ? À moins que ça ne soit l’unique occasion de trouver un remède pour contrer le parasite ? Ce premier tome est une jolie mise en bouche dans cet univers post-apo esquissé avec justesse par l’autrice indo-caribéenne Premee Mohamed. Vivement la suite en mars !

Premee Mohamed – La Migration annuelle des nuages – Janvier 2025 – L’Atalante (traduit de l’anglais par Marie Surgers)

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Le pays sans lune – Simon Jimenez

02 jeudi Jan 2025

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans étrangers

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British Fantasy Award, conseils de lecture, Critique de livre, Fantasy, idées de lecture, J'ai lu, Le pays sans lune, lecture, Livres, quoi lire, Simon Jimenez

Simon Jimenez - Le pays sans luneLes premières phrases

«  Avant que tu arrives,

tu te souviens de ta lola, en train de fumer. Tu te souviens de l’odeur de son tabac séché, qui ressemblait au foin après l’orage. Le doux froissement du papier à rouler. Le frottement de l’allumette, qu’elle grattait parfois contre la peau de lézard de sa jambe, pour t’impressionner. Tu te souviens de ce rituel. »

Impressions

J’ai tout simplement été bluffée par ce roman qui a obtenu le British Fantasy Award. La maîtrise de la narration ainsi que la beauté de la plume hissent ce livre tout en haut de mes coups de cœur en Fantasy.

L’histoire peut paraître classique : le peuple du Pays sans lune (inspiré de l’Asie) survit tant bien que mal sous le joug d’un empereur cruel et de ses fils tout aussi cruels et sanguinaires, tous dotés de pouvoirs hors normes hérités d’une déesse prisonnière dans les sous-sol du palais. Jusqu’au jour où le vol de l’oiseau de l’empereur conduit à ébranler le pouvoir en place. Deux figures de l’ombre émergent alors : Jun, le soldat masqué, et Keema, le paria manchot. Deux figures que j’ai adoré suivre dans leurs périples !

Là où Simon Jimenez parvient à transformer son histoire en un récit inoubliable, c’est dans sa maîtrise de trois niveaux différents de narration : un homme (vivant dans un présent ressemblant au nôtre) raconte le récit du Pays sans lune narré à la fois par sa grand-mère (sa lola), et par une troupe de théâtre dansé auquel il assiste à la représentation dans un rêve. Le tout est entrecoupé de témoignages à la première personne de fantômes du passé donnant leur point de vue sur le récit. Et, au final, cette richesse narrative transforme ce roman en un texte inoubliable, qui n’est pas sans me rappeler ce que j’avais éprouvé en lisant Confiteor de Jaume Cabré. Lisez donc ce chef d’œuvre de dark fantasy, remarquablement traduit par Patrick Dechesne !

Simon Jimenez – Le pays sans lune – Avril 2024 – J’ai lu (traduit de l’anglais (États-Unis) par Patrick Dechesne)

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Les Miracles du bazar Namiya – Keigo Higashino

23 lundi Déc 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans étrangers

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Actes Sud, Babel, Keigo Higashino, lecture, Les Miracles du bazar Namiya, Livres, quoi lire, roman

Keigo Higashino - Les Miracles du bazar NamiyaLes premières phrases

«  C’était Shota qui avait proposé qu’ils aillent dans la vieille bicoque. Elle n’était pas loin, et parfaite.

– Comment ça, pas loin et parfaite ? demanda Atsuya en le toisant de haut.

Il était plus grand que Shota dont le visage avait gardé quelque chose d’enfantin.

– Elle est pas loin, et parfaite pour se planquer. Je suis tombé dessus par hasard quand je suis venu en reconnaissance. Même si je n’ai pas du tout pensé qu’on en aurait besoin.

– Je vous demande pardon à tous les deux, dit Kohei, qui regardait en se faisant tout petit la veille Crown arrêtée au bord de la route. Je ne m’attendais pas à ce que la batterie lâche.

Atsuya soupira.

– A quoi bon dire ça maintenant ?

– Quand même, je comprends pas. Elle marchait bien jusqu’à ce qu’on arrive ici, et on n’a pas laissé les phares allumés non plus.

– Elle était en fin de course, fit Shota. T’as vu le compteur ? La bagnole a plus de cent mille kilomètres. Elle était quasi morte. Ça l’a achevée, de venir jusqu’ici. Je t’avais pourtant dit d’en prendre une neuve si t’en volais une. « 

Circonstances de lecture

Parce que cette couverture invite à la lecture.

Impressions

Keigo Higashino est un auteur japonais de romans policiers. C’est ici sa première incursion dans le domaine du roman fantastique et c’est une réussite.

On y suit trois jeunes garçons qui ont commis un méfait et qui décident de se cacher pour la nuit dans un magasin abandonné, le bazar Namiya. Sauf que leur nuit est interrompue par une lettre que quelqu’un glisse dans la fente du rideau métallique du bazar… Une lettre demandant conseil à l’ancien propriétaire des lieux, une lettre du passé écrite quelque 32 ans plus tôt… La première de plusieurs lettres…

Voici une histoire teintée de réalisme magique, un roman touchant, prônant l’écoute, l’entraide et la tolérance. C’est aussi un livre sur la transmission, et la rédemption. Un très beau livre à offrir, à lire et relire pour comprendre toutes les imbrications entre les différents protagonistes.

« J’ai eu pour la première fois de ma vie l’impression que je servais à quelque chose. »

Keigo Higashino – Les Miracles du bazar Namiya – Babel – Octobre 2021

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Archives de l’exode – Becky Chambers

15 dimanche Déc 2024

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

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Archives de l'exode, Becky Chambers, conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, L'Atalante, lecture, Les voyageurs, Livres, quoi lire, SF, Space opera

archives_EXODE_2022_carton_dos34.inddLes premières phrases

«  « Maman, je peux aller voir les étoiles ? »

Tessa se détourna de son petit établi pour regarder sa fille plus petite encore. « Pour le moment, je ne peux pas t’y emmener, ma puce. » Du menton, elle désigna le robot nettoyeur qu’elle s’efforçait de ranimer. « Je veux terminer avant l’appel de ton oncle Ashby. »

Aya sautillait sur place. De toute sa vie, elle n’avait jamais été immobile, ni quand elle dormait, ni quand elle était malade, ni même quand elle était encore dans le ventre de Tessa. « Je n’ai pas besoin de toi, dit Aya. Je peux y aller toute seule. »

L’affirmation débordait d’une assurance qui fit lâcher son tournevis à Tessa. La phrase « Je n’ai pas besoin de toi » lui serra le cœur, mais c’était là pour ça, non, les parents ? Pour aider les enfants à se passer d’eux ? »

Impressions

Tome 3 de la saga des Voyageurs, Archives de l’exode se focalise sur la vie au sein de la Flotte d’exode, infrastructure vieillissante composée de nombreux vaisseaux, à bord desquels les Humains ont fui la Terre il y a des siècles pour trouver refuge dans l’espace. Ici, les Spatiaux font perdurer leurs traditions. S’ils sont nombreux à ne pas s’imaginer quitter la Flotte, beaucoup tentent l’aventure ailleurs, sur une planète notamment, pour essayer de trouver leur place.

Becky Chambers donne le ton dès le premier chapitre. Si vous pensiez vous lover dans une lecture réconfortante, détrompez-vous ! Ce troisième opus est beaucoup plus sombre que les deux premiers tomes de la saga. Il y sera notamment question de traumatismes, d’accidents spatiaux, de migrations, et de la place de la mort dans nos vies. Mais Becky Chambers est une reine en SF et, encore une fois, elle parle comme personne du vivre ensemble, de tolérance et du sens de la vie. Alors, si elle bouscule ses lecteurs, elle le fait avec un humanisme fou. Vous passerez par tout un éventail d’émotions en lisant ce space opera centré sur des gens ordinaires.

Becky Chambers – Archives de l’exode – Mars 2023 pour l’édition collector – L’Atalante (traduit de l’anglais par Marie Surgers)

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Le Changelin – Victor LaValle

12 jeudi Déc 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans étrangers

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Actusf, conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, Le Changelin, lecture, Livres, prix locus, quoi lire, roman d'horreur, Roman fantastique, Roman social, Victor LaValle

Victor Lavalle - Le ChangelinLes premières phrases

«  Ce conte de fées débute en 1968, pendant la grève des éboueurs. Au mois de février, les agents de propreté de la ville de New York refusèrent huit jours durant de collecter les déchets. Cent mille tonnes d’ordures s’amoncelaient sur les trottoirs et se déversaient sur la chaussée. Les rats accompagnaient les coureurs dans leur jogging matinal. Des feux de poubelles troublaient l’atmosphère. Les cinq arrondissements avaient été laissés pour morts. Pourtant, l’air était imprégné d’une magie singulière, puisque ce fut le moment où Lillian et Brian se rencontrèrent. L’un et l’autre avaient dû quitter leur lointaine contrée pour se retrouver ensemble dans le Queens. Ni l’un ni l’autre n’aurait pu deviner le chaos que leur amour allait engendrer. »

Impressions

Livre d’horreur multiprimé (Prix Locus du meilleur roman d’horreur, World Fantasy Award et British Fantasy du meilleur roman d’horreur), Le Changelin faisait partie de mes grosses attentes en cette fin d’année. Et je dois dire qu’il a répondu parfaitement à mon désir de frissons, même si je le considère au final plus comme un roman social que comme un roman horrifique.

Tout commence comme un conte de fées pour ensuite basculer dans une ambiance de plus en plus sombre, avec des scènes bien glauques, effrayantes et horribles ! Victor LaValle nous embarque dans une histoire fantastique qui fait froid dans le dos. Il entraîne un jeune couple, Apollo et Emma, nouvellement parents, dans une spirale de noirceur infernale. Quand Emma se met à se comporter de plus en plus bizarrement, leur bonheur bascule et Apollo voit sa vie bouleversée.

À travers ce roman fantastique, Victor LaValle dénonce les travers de notre société (racisme, individualisme, place de la femme dans le couple et dans le monde professionnel, les non-dits au sein d’une famille, l’exploitation des réseaux sociaux…). Notre héros (et la figure du père parfait) en prendra également pour son grade, tout comme l’image idéalisée de la parentalité. Jeunes (ou futurs) parents, attention ! Certaines scènes pourraient vous heurter… Maintenant que vous êtes prévenus, foncez lire ce roman ! Une fois commencé, vous aurez bien du mal à le lâcher !

Victor LaValle – Le Changelin – Novembre 2024 – Actusf (traduit de l’anglais par Claire Chevalier)

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Roi Sorcier – Martha Wells

02 lundi Déc 2024

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans étrangers

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conseils de lecture, Critique de livre, Fantasy, idées de lecture, L'Atalante, lecture, Livres, Martha Wells, quoi lire, Roi Sorcier

WELLS_ROI-SORCIER_MAKET-CARTON_381x240.inddLes premières phrases

«  Contrairement à ce que Kai s’imaginait, s’éveiller revint à remonter à la surface d’un monde d’eau soyeux. Sondant ces ténèbres, il ne perçut que le flux et reflux d’une froide houle noire qui se dérobait à la manière d’une marée descendante. Son corps ne réagissait pas comme il aurait dû ; tout lui semblait étonnamment lointain. Il émit une pensée : Ziede ?

Elle tarda à réagir, d’une voix curieusement faible. Il ne la voyait pas. Je dors, Kai.

Tu ne dors pas, puisque tu me parles. Il aurait dû pouvoir la localiser, il savait toujours où elle se trouvait grâce à la goutte de sang qu’il lui avait donnée, cristallisée en une perle rouge qu’elle avait enchâssée dans le cœur. »

Circonstances de lecture

Parce que cette couverture signée Cynthia Sheppard m’a tout de suite attirée.

Impressions

Roi Sorcier est un texte de Fantasy complexe, dense, et passionnant. Kaiisteron, un prince démon, et son amie sorcière Ziede se réveillent prisonniers d’un tombeau abandonné, les souvenirs les ayant conduits en ce lieu totalement effacés. Commence alors pour eux une quête pour comprendre ce qui leur est arrivé et retrouver l’épouse de Ziede sur un continent en proie à des tractations et complots entre différents peuples. D’un chapitre à l’autre, Martha Wells passe du présent à des époques passées, nous donnant petit à petit des clés pour mieux comprendre ses personnages, les systèmes de magie et la situation politique et diplomatique. C’est passionnant, original, et surtout captivant. Certes, ce roman demande de la concentration, notamment pour ne pas se perdre dans la double temporalité, mais vous serez récompensé pour votre effort, tant le monde imaginé par Martha Wells vaut le détour. Un premier tome qui me donne très envie de lire la suite…

Martha Wells – Roi Sorcier – Septembre 2024 – L’Atalante (traduit de l’anglais par Mathilde Montier)

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Monstres ordinaires – J.M. Miro

18 lundi Nov 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, Romans étrangers

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conseils de lecture, Critique de livre, Fantastique, idées de lecture, JMMiro, lecture, Livres, Monstres, quoi lire

J.M. Miro - Monstres ordinairesLes premières phrases

«  La première fois qu’Eliza Grey posa les yeux sur le bébé, c’était au crépuscule, dans un wagon de marchandises qui avançait au ralenti sur une portion de rail balayée par la pluie, cinq kilomètres à l’ouest de Bury St Edmunds, Suffolk, Angleterre. Elle était âgée de seize ans, illettrée, naïve, les yeux noirs comme la pluie, affamée, car elle n’avait pas mangé depuis deux jours, sans manteau ni chapeau, car elle s’était enfuie dans le noir sans réfléchir à l’endroit où elle irait ni à ce qu’elle ferait. Sa gorge portait toujours la marque des pouces de son employeur ; ses côtes, les hématomes laissés par ses bottes. Dans son ventre grandissait l’enfant dont il était le père, quoiqu’elle ne le sache pas encore. L’homme gisait, mort, dans sa chemise de nuit, une épingle à cheveux plantée dans l’œil. »

Circonstances de lecture

Parce que ce titre m’intriguait.

Impressions

J’avais envie d’une lecture sombre et Monstres ordinaires a parfaitement répondu à mes attentes. Un mystérieux institut recueille des enfants étranges, dotés de talents pour le moins extraordinaires. Deux détectives parcourent le monde pour les retrouver et les ramener à Cairndale, avant que des créatures effrayantes ne s’en emparent.

D’emblée, J.M. Miro nous plonge dans une ambiance poisseuse où la survie de ses personnages ne semblent tenir constamment qu’à un fil. L’auteur, également poète, dépeint parfaitement les lieux, des rues humides et brumeuses de Londres, à la moiteur du Mississippi, en passant par l’Écosse et Tokyo. Monstres Ordinaires a quelque chose de très cinématographique. J.M. Miro prend son temps pour dépeindre les scènes, permettant d’imaginer avec facilité et détails les lieux de son histoire. En 700 pages, il nous embarque dans un grand roman fantastique, à mi-chemin entre Charles Dickens, Ransom Riggs (Miss Peregrine et les enfants particuliers) ou encore Stephen King, avec quelques passages me rappelant Harry Potter (l’enfant miraculé, le pensionnat), mais en une version beaucoup plus sombre et nuancée. Ici, les personnages semblent toujours hésiter entre le bien et le mal, échappant ainsi à tout manichéisme. Et c’est ce qui m’a particulièrement plu dans ce roman, tout comme les personnages particulièrement attachants… ou/et  répugnants. Voici un premier tome qui m’aura transportée dans une ambiance de cauchemars où la frontière entre le monde des vivants et des morts est de plus en plus poreuse. Une lecture marquante à conseiller aux amateurs d’aventures fantastiques et horrifiques.

À noter : le tome 2 sera publié le 12 décembre 2024.

J.M. Miro – Monstres ordinaires – Mars 2023 – De Saxus – traduit de l’anglais (Canada) par Thibaud Eliroff

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