• A propos

Love In Books

~ Parce qu'il n'y a rien de mieux qu'un livre pour s'évader…

Love In Books

Archives de Tag: lecture

Appleseed – Matt Bell

12 lundi Fév 2024

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Appleseed, conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, L'Atalante, lecture, Livres, Matt Bell, quoi lire, science fiction

appleseed_carton_dos38.5.inddLes premières phrases

«  Dans les mains du faune, griffues, calleuses, le marc de pomme est riche et sucré, un trésor de trognons écrasés, de peaux cireuses et de pulpe, dix couleurs différentes dans l’espace qui sépare la meule du pressoir et sa roue. Il enfonce les doigts dans la rigole – si la roue dérape, il perdra sa main velue – et arrache une poignée de bouillie, la jette sur une étamine posée au sol. Il saute de gauche à droite, ses sabots glissent sur le plancher mouillé, ses griffées acérées aident le marc à sortir rapidement du sillon circulaire. Par moments il lève sa tête cornue pour surveiller, nerveux, la porte du pressoir : s’il tend l’oreille, il arrive à entendre la voix de son demi-frère, dehors, toujours en train de négocier les pépins déjà donnés.  » 

Circonstances de lecture

Parce que c’est édité chez L’Atalante.

Impressions

Comment résumer un tel livre ? Appleseed est l’histoire de notre monde, de ce que nous en avons tiré, de ce que nous en avons fait, de ce qu’il risque de devenir dans les années à venir, de ce qu’il en restera… C’est un tout. Un roman monde, donc, qui fait se succéder, chapitre après chapitre, trois époques.

Tout d’abord, un passé (le 18ème siècle) que nous traversons au côté de deux demi-frères, Nathaniel l’ambitieux, et Chapman, le faune devant cacher sa part bestiale aux yeux des autres. Deux frères qui se sont donnés pour mission de planter des pépins de pommes pour en tirer de l’argent pour l’un, pour pouvoir croquer dans « LA » pomme qui lui permettrait de devenir véritablement humain pour l’autre.

Puis nous passons dans un futur pas si lointain, celui de John, un scientifique qui a fui ce qui reste de la « civilisation », qui a fui la corporation Earthtrust créée par son amie d’enfance, Eury. Il erre dans une Amérique suant sous une chaleur accablante, celle qui empêche les plantes de pousser, les animaux de s’abreuver, un monde où les abeilles n’existent plus.

Enfin, l’auteur nous transporte des décennies plus tard. Une ère glaciaire semble avoir recouvert la Terre. Et une étrange créature, C-433, explore la glace, au sein de sa bulle photovoltaïque, à la recherche de souvenirs du passé.

Matt Bell nous fait passer d’une époque à une autre, réinventant les mythes (Orphée et Eurydice) et les légendes (celle de Johnny Appleseed), montrant avec justesse des hommes et des femmes tiraillés par leurs désirs, par ce qu’ils veulent pour eux, pour les autres et pour la planète. Des souhaits à la fois simples et complexes : rester soi-même tout en étant accepté par les autres, voir des abeilles butiner, laisser la nature être, arrêter de la modeler, de la détruire, ou au contraire la dominer et la transformer…

Lisez Appleseed ! C’est une lecture inclassable, riche, sucrée, acide, à la fois douce (les descriptions de la nature à travers les yeux de Chapman sont superbes), et horrible (le travail du Tisseur, la « collection » d’Eury…). Que vous soyez en phase ou en désaccord avec les décisions des personnages, vous ne pourrez en tout cas pas rester indifférents.  Et puis il y a cette question de John, « Si le monde se résume à l’humanité, vaut-il vraiment la peine d’être sauvé ? ». Je vous laisse tenter d’y répondre… Pour ma part, j’ai bien une petite idée… 

Matt Bell – Appleseed – Février 2024 – L’Atalante

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

The Unbroken -C.L. Clark

11 dimanche Fév 2024

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans étrangers

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

C.L.Clark, Colonialisme, colonisation, conseils de lecture, Critique de livre, Fantasy, idées de lecture, lecture, Livres, Magic of the Lost, quoi lire, The unbroken

C.L. Clark -The UnbrokenLes premières phrases

«  A sandstorm brewed dark and menacing against the Qazali horizon as Lieutenant Touraine and the rest of the Balladairan Colonial Brigade sailed into El-Wast, capital city of Qazal, foremost of Balladaire’s southern colonies.

El-Wast. City of marble and sandstone, of olives ans clay. City of the golden sun and fruits Touraine couldn’t remember tasting. City of rebellions, uncivilized god-worshippers. The city where Touraine was born.  » 

Circonstances de lecture

Parce qu’il m’a été chaudement recommandé et qu’il y ait question de colonisation.

Impressions

Si vous cherchez un nouveau cycle de fantasy historique, militaire et militante, foncez découvrir ce tome 1 de Magic of the Lost ! C.L. Clark vous embarquera auprès du Lieutenant Touraine, venant tout juste d’accoster à Qazal, colonie de l’Empire de Balladaire, avec sa troupe de « Sands », une compagnie de soldats d’origine Qazali, arrachés à leur famille durant leur enfance et élevés pour servir l’Empire. Leur mission : mater la rébellion Qazali et asseoir l’autorité de la princesse Luca, bien décidée à récupérer le trône occupé par son oncle, et à en apprendre plus sur l’ancienne magie.

À l’instar de R.F. Kuang avec Babel, C.L. Clark utilise la fantasy pour critiquer la colonisation, et notamment la colonisation française en Afrique. C’est terriblement réaliste et violent, et l’injustice infligée par les colons envers le peuple Qazali, décrit comme « non-civilisé », est tout simplement révoltante. Il y est également question de religion, avec ici l’athéisme porté comme modèle par les colons, et la religion Qazali vivement réprimée. J’ai beaucoup aimé tout ce fond historique. Les personnages clés de la rébellion sont également bien campés et on s’y attache très vite. En revanche, j’ai été moins convaincue par les réactions et les prises de décisions de Touraine, qui retourne sa veste un peu trop souvent pour être crédible… Si je comprends qu’elle soit écartelée entre ses origines et son éducation militaire qui l’a transformée en bon petit soldat de l’Empire, ses revirements de position sont trop soudains et manquent à mon sens de logique. C’est dommage car, à part ce point, j’ai adoré ma lecture.

C.L. Clark dépeint avec brio la ville de Qazal, l’ambiance chaude et étouffante, la révolte qui gronde, l’exploitation de la population par les nobles de Balladaire, le désir de pouvoir de la princesse Luca, l’écartèlement des « Sands », employés comme chair à canon. Je lirai donc le tome 2, en espérant que les réactions de Touraine me hérisseront moins le poil !

C.L. Clark – The Unbroken – Mars 2021 – Orbit

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

Le Programme Harlow – Louise Carey

05 lundi Fév 2024

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, Le programme harlow, lecture, Livres, Louise Carey, quoi lire, SF

Louise Carey - Le Programme HarlowLes premières phrases

«  Tanta dort encore quand elle reçoit sa convocation. L’alarme de son scaphe la réveille avec une poussée d’adrénaline artificielle, et elle ouvre son interface pour découvrir la notification qui l’attend au beau milieu. Reet ronfle encore près d’elle, le bras drapé sur le flanc de Tanta. Celle-ci se dégage doucement et regarde alentour en quête d’indications. Une flèche lumineuse de réalité augmentée pointe vers la porte du dortoir du cinquième étage et le couloir. Une flèche rouge – il ne s’agit donc pas d’un exercice.  » 

Circonstances de lecture

Parce que j’aime beaucoup les dystopies.

Impressions

J’ai découvert Louise Carey, avec La Cité de soie et d’acier, co-écrit avec ses parents Linda et Mike Carey. Voici ici son premier roman solo, une dystopie cyberpunk (en trois tomes) menée tambour battant. Dans un monde dominé par des corporations concurrentes, Tanta est une jeune pupille de la corpo InTech, à laquelle elle est totalement dévouée. Jamais elle ne remettrait en question les ordres qu’on lui donne. Jusqu’à ce qu’une mission l’amène à voir le monde dans lequel elle vit sous un autre jour… et à découvrir un mystérieux programme, le programme Harlow.

Ce premier tome regorge d’actions et de rebondissements. La société décrite par Louise Carey fait froid dans le dos, d’autant qu’elle est tout à fait crédible : la ville est découpée en zones dirigées par des grandes entreprises, les ouvriers des usines sont déshumanisés, le « Scaphe » que tout le monde doit porter rappelle notre cher téléphone portable… Cette lecture se dévore. Si j’ai assez vite deviné certains points clés de l’histoire, j’ai passé un très bon moment aux côtés de Tanta et de Cole, son coéquipier scientifique, et j’ai hâte de lire la suite.

Louise Carey – Le Programme Harlow T.1 Aux ordres – Janvier 2024 – L’Atalante

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

Migrant – Marina & Sergueï Diatchenko

30 mardi Jan 2024

Posted by Aurélie in Romans étrangers, SF

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, L'Atalante, lecture, Livres, Marina et Sergueï Diatchenko, Migrant, quoi lire, SF

Marina & Sergueï Diatchenko - MigrantLes premières phrases

«  Il n’y eut ni éclair ni coup de tonnerre. Un instant plus tôt, la rue s’étirait, humide et brumeuse. Les nuages s’étaient écartés et deux ou trois étoiles brillaient dans le long interstice. Les lampadaires se reflétaient dans les fenêtres éteintes, sur les parebrises des voitures garées, sur l’asphalte mouillé. Krokodile marchait sans regarder son chemin ; des éclaboussures jaillissaient de sous ses semelles ; non pas des gouttes dodues chargées d’une riche terre printanière, mais des gouttelettes frivoles de flaques urbaines rehaussées d’une pellicule arc-en-ciel d’essence.

Puis tout disparut soudain, la rue et les étoiles, les lampadaires et l’asphalte.  » 

Circonstances de lecture

Parce que c’est le dernier tome du triptyque initié avec le formidable Vita Nostra par les auteurs ukrainiens Marina et Sergueï Diatchenko.

Impressions

Migrant est un ovni littéraire. Il m’est d’ailleurs très difficile de le décrire ! Prenez un homme, Krokodile, qui marche tranquillement dans la rue. Faites-le arriver subitement au bureau universel de migration. Sans savoir pourquoi ni comment il est arrivé là, le voilà avec un choix à faire : migrer sur la planète Limbe ou sur Raa. Et tout frais débarqué sur la planète choisie, il doit encore opter entre deux options : devenir un migrant « dépendant » (choix de la majorité des migrants) ou revendiquer le statut de citoyen à part entière. Mais pour ce faire, il devra passer des épreuves, essayer de comprendre le monde qui l’entoure, se faire comprendre dans une nouvelle langue dont il ne maîtrise pas toutes les nuances, s’adapter sans pour autant perdre son identité, réussir à s’affirmer, aussi. C’est clairement une lecture déstabilisante, qui amène à réfléchir notamment sur le statut des migrants et sur l’accès à la citoyenneté.

Avec ce troisième tome, Marina et Sergueï Diatchenko terminent leur cycle inspiré des Métamorphoses d’Ovide, initié avec Vita Nostra que j’avais adoré. Trois tomes qui se lisent indépendamment les uns des autres et que je ne peux que vous inviter à découvrir pour leur originalité, avec une préférence pour Vita Nostra et Migrant. Si vous aimez les lectures originales, déstabilisantes et intelligentes, foncez !

Marina & Sergueï Diatchenko – Migrant – Janvier 2024 – L’Atalante

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

Symphonie atomique – Étienne Cunge

23 mardi Jan 2024

Posted by Aurélie in Romans français, SF

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

conseils de lecture, Critic, Critique de livre, Etienne Cunge, idées de lecture, lecture, Livres, quoi lire, SF, Symphonie atomique

Etienne Cunge - Symphonie AtomiqueLes premières phrases

«  Chers auditrices et auditeurs, nous sommes le 5 juin et nous vous souhaitons la bienvenue sur Radio Collapse, la fréquence de la fin du monde.

Sans transition, un nouvel épisode de notre série culte, « L’Effondrement près de chez vous ».

Je vous rappelle le principe de l’émission : vous nous faites part de votre expérience, que vous soyez #désespéré, #écoeuré, #révolté ou #autresémotionsfortes. Si votre récit nous plaît, nous le diffusons en quatre-vingt-trois langues sur nos ondes, anonymat garanti.

Racontez-nous vos petites histoires et entrez dans la grande avec notre chaîne cent pour cent libre et non censurée.

N’oubliez pas notre baseline : soyez écoresponsable, suicidez-vous.

Mais tout de suite, votre programme.  » 

Circonstances de lecture

Parce que c’est un roman sur la fin du monde !

Impressions

Dès les premières lignes, le ton est donné ! Étienne Cunge nous plonge dans un monde dévasté par le changement climatique, la menace d’une guerre nucléaire, et les joutes entre les grandes puissances mondiales. On sent d’emblée que l’auteur connaît son sujet. Et pour cause, ce biologiste de formation est un expert en développement durable. Les conséquences du bouleversement climatique à l’œuvre sont donc tout à fait plausibles et documentées, ce qui participe à rendre ce roman de SF réaliste et crédible.

Soyez avertis : si vous commencez à lire ce roman, vous n’arriverez pas à le lâcher ! Étienne Cunge vous fera vivre des heures de lecture haletantes. Symphonie atomique est un vrai page-turner, à mi-chemin entre un roman de SF, un roman d’espionnage et un thriller géopolitique. Je l’ai dévoré en un jour et demi… Chaque chapitre commence par un témoignage d’un terrien lambda relayé sur les ondes de Radio Collapse, la radio de la fin du monde. Il se focalise ensuite sur un des personnages principaux du récit. Vous suivrez ainsi alternativement le destin de Juan, astronaute au sein de la station orbitale européenne (station munie d’ogives nucléaires, comme ses consœurs américaine, russe et chinoise), Agathe, une espionne française experte en hacking, ou encore Ashkat, un chef de guerre Kazakh. En alternant les points de vue, en passant du plancher des vaches à des scènes dans l’espace, Étienne Cunge parvient à ce qu’il n’y ait aucun temps mort et à créer une tension maximale tout au long de l’histoire qui se déroule majoritairement sur deux jours. 

Vous l’aurez compris, j’ai adoré cette lecture. Cynique, réaliste, parfois optimiste, Symphonie atomique nous entraîne dans un futur où l’apocalypse nucléaire plane sur une Terre déjà mise à mal par les changements climatiques. C’est glaçant, passionnant, perturbant, captivant. Gros coup de cœur !

 

Étienne Cunge – Symphonie atomique – Février 2023 – Pocket (Octobre 2021 en grand format chez Critic)

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

Les Soeurs Carmines – Ariel Holzl

08 lundi Jan 2024

Posted by Aurélie in Fantastique, Fantasy, Romans français

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Ariel Holzl, conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, lecture, Livres, Mnémos, Naos, quoi lire

Ariel Holzl - Les soeurs carminesLes premières phrases

«  L’oiseau matinal attrape le ver de terre. L’oiseau malchanceux sert de dîner aux asticots.

Le corbeau sur lequel s’ouvrait ce récit appartenait – hélas ! – à la seconde catégorie. Ce matin-là, il aurait mieux fait de rester couché… Tiré du sommeil par l’aurore, il s’apprêtait à croasser sa joie de vivre lorsqu’un poignard d’argent fila à travers le cimetière et lui cloua le bec. Le corbeau dégringola de branche en branche, réveillant en sursaut ses congénères. Les volatiles affolés s’égaillèrent dans le ciel – un tourment de nuages qui ne se dispersait jamais et donnait à la ville son nom : Grisaille. L’épaisse brume au pied du saule recouvrit la dépouille du corbeau comme un linceul.  » 

Circonstances de lecture

Parce que je n’ai pas pu résister à cette magnifique réédition des Sœurs Carmines, en intégrale.

Impressions

De toute beauté, cette intégrale des Sœurs Carmines regroupe les trois tomes de la série d’Ariel Holzl, Le complot des corbeaux, Belle de gris, et Dolorine à l’école. A mi-chemin entre l’ambiance d’un film de Tim Burton et l’humour noir de Jeanne A. Debats dans L’héritière, Les Sœurs Carmines vous embarque dans une ambiance lugubre à souhait. Dans la ville de Grisaille, tous les coups sont permis. Et les trois sœurs Carmines essaient de s’en sortir tant bien que mal. Chaque tome se focalise sur une des sœurs, le premier sur Merry (ma préférée), le deuxième sur Tristabelle (magnifiquement détestable), et le troisième sur la plus jeune, Dolorine (accompagnée de sa peluche Monsieur Nyx).

J’ai beaucoup aimé cette lecture, aussi bien les intrigues, que les personnages, l’humour grinçant et l’univers de Grisaille. Une lecture plaisante, légère et sombre à la fois, à l’image de cette phrase énoncée par la petite Dolorine : « Parfois, à trop traîner avec les morts, j’ai l’impression que j’en oublie de vivre… ».

Ariel Holzl – Les Sœurs Carmines – Novembre 2023 – Mnémos / Naos

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

Les Hygialogues de Ty Petersen – Saul Pandelakis

27 lundi Nov 2023

Posted by Aurélie in Romans français, SF

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

conseils de lecture, Critique de livre, extra-terrestre, Goater, idées de lecture, La séquence Aardtman, lecture, Les Hygialogues de Ty Petersen, Livres, quoi lire, Saul Pandelakis, SF

Saul Pandelakis - Les Hygialogues de Ty PetersenLes premières phrases

«  J’étais un corps céleste parmi les autres et ma trajectoire n’était pas claire.

Je parle de trajectoire globale, car celle que mon corps suivait ce matin-là avait le mérite d’être déterminée. C’était celle du bus X27. Il traversait la ville pour m’emmener au travail, moi, et beaucoup d’autres encore tout pleins de sommeil, la tête dans les écrans en attendant la caféine.  » 

Circonstances de lecture

Parce que La Séquence Aardtman de Saul Pandelakis avait été un gros coup de cœur !

Impressions

Après mon énorme coup de cœur pour le précédent roman de l’auteur, La Séquence Aardtman, je ne pouvais que me ruer sur le deuxième roman de Saul Pandelakis, acheté en avant-première (et dédicacé avec mon prénom en sunduz) aux Utopiales. Ici, Saul Pandelakis nous plonge dans le quotidien de Ty, jeune Française vivant à New York, jonglant avec sa langue natale, l’anglais, et le sunduz, langue des extra-terrestres ayant atterri en plein Central Park à bord de leur vaisseau aujourd’hui cerné par un énorme bâtiment administratif, le Centre. C’est là que Ty travaille, en tant que Médiautrice. Sa tâche : dialoguer avec un Médiauteur sunduz, Akarnasasari, le tout sous l’écoute attentive du Documentaliste Mohr Corbyn. Chaque jour, ils doivent échanger sur un thème précis. Chaque jour, ils se voient, se parlent, essaient plus ou moins de se comprendre, l’un et l’autre séparé par la barrière de la langue, les travers de la traduction… et une vitre épaisse. Il y a de la frustration dans ces dialogues, de l’incompréhension, de la gêne, de la curiosité, de l’énervement, de la méfiance aussi, de la lassitude… Il y a enfin la rencontre de deux êtres brisés, et de deux cultures. 

Ce roman est court, trop peut-être, tellement j’aurais aimé rester encore un petit moment aux côtés de Ty et d’Akarnasasari, à les écouter échanger moitié en sunduz, moitié en français, tout en grignotant les cookies de Corbyn, et peut-être même franchir la porte du vaisseau pour apercevoir ce qu’il y a derrière. J’ai beaucoup aimé cette lecture. Encore une fois, j’ai adoré le style de Saul Pandelakis, et toutes les réflexions qu’il émet à travers son histoire et ses personnages. Le choix qu’il a fait de créer le langage sunduz et d’écrire les dialogues en sunduz, en sunduz latinisé (pour avoir la phonétique) et en français est juste génial. Tout comme son choix d’écrire les dialogues en anglais (avec leur traduction en français). Cela crée un véritable sentiment d’immersion dans le cadre multiculturel dans lequel évolue Ty. La difficulté qu’ont Ty et Akarnasasari à se faire comprendre l’un de l’autre montre bien à quel point la traduction peut être inexacte, incomplète, et belle tout à la fois. L’émotion déborde de ce court roman, car si Ty et Akarnasasari ne peuvent se toucher physiquement à cause de la vitre qui les sépare, leurs échanges touchent au plus profond d’eux-mêmes. Leurs émotions percent dans les termes qu’ils choisissent d’employer, dans les non-dits aussi, dans leurs sautes d’humeurs.

Saul Pandelakis parvient à renouveler le genre du premier contact extra-terrestre. Ici, ce n’est pas une énième histoire d’invasion, non, il s’agit plutôt d’une histoire sur la découverte et la compréhension de l’autre, sur le choc culturel, sur l’altérité, sur les barrières (de la langue, des frontières, des identités…) et la manière de traiter l’étranger. Des thèmes hautement d’actualité…

Ce roman est suivi d’une nouvelle Suntown qui se déroule quelque temps après l’histoire du roman, et qui est également vibrante d’émotions. Suivent un essai sur le thème de la vitre en SF, une interview de l’auteur par Antoine Mottier (passionnante), ainsi qu’une annexe sur le travail de création de la langue sunduz. J’ai particulièrement apprécié d’en apprendre plus sur le procédé créatif de Saul et sur ses inspirations, sa façon de travailler. Vous l’aurez compris, j’ai adoré ma lecture. J’attends maintenant avec impatience le troisième roman de l’auteur.

Saul Pandelakis – Les Hygialogues de Ty Petersen – Novembre 2023 – Goater

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

Un étranger en Olondre – Sofia Samatar

20 lundi Nov 2023

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans étrangers

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

Argyll, conseils de lecture, Critique de livre, Fantasy, idées de lecture, lecture, Livres, quoi lire, Sofia Samatar, Un étranger en Olondre

Sofia Samatar - Un étranger en OlondreLes premières phrases

«  Lorsque j’étais étranger en Olondre, je ne connaissais rien des splendeurs de ses côtes, ni de Bain, la cité-port dont les lumières et les couleurs se déversent dans l’océan telle une cascade de roses. Je ne connaissais pas l’immensité du marché aux épices de Bain, dont les effluves capiteux rendent fous les marchands. Je n’avais jamais vu se lever les brumes matinales à la surface de la verte Illoun chantée par les poètes ; je n’avais jamais vu de femme porter des joyaux dans ses cheveux ou contemplé l’éclat cuivré de dômes, ni ne m’étais tenu sur les plages mélancoliques du Sud tandis que le vent soufflait sa tristesse de la mer.  » 

Circonstances de lecture

Parce que ce titre est paru il y a peu en poche (chez J’ai lu) et que je l’avais depuis bien trop longtemps dans ma PAL, depuis sa sortie en grand format chez Argyll.

Impressions

« Un étranger en Olondre« , c’est une invitation au voyage, une réflexion sur l’intolérance religieuse, la perception de l’étranger, les esprits, la mort, les livres, et la transmission orale. C’est aussi deux magnifiques histoires d’amour. C’est enfin une plume (et une traduction de Patrick Dechesne) superbe. Il faut savoir prendre son temps pour lire ce roman. Si je me suis un peu ennuyée au milieu du récit, je suis ensuite totalement tombée sous le charme du dernier tiers du livre. Les passages où Jevick nous raconte l’histoire de Jissavet sont à vous briser le cœur. Impossible de lâcher la cinquième partie de l’histoire (mon passage préféré), « Un jardin de ronces »… Un roman magique qui marie la puissance de l’écriture à des personnages inoubliables.

Sofia Samatar – Un étranger en Olondre – Avril 2022 – Argyll (Septembre 2023 chez J’ai lu)

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

La Cité de soie et d’acier – Linda, Louise & Mike Carey

12 dimanche Nov 2023

Posted by Aurélie in Fantasy, Romans étrangers

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

conseils de lecture, conte des Mille et une nuits, Critique de livre, Fantasy, féminisme, idées de lecture, L'Atalante, lecture, Linda Louise & Mike Carey, Livres, M.R. Carey, quoi lire, révolte

CITE-SOIE_CAREY_MAKET2.inddLes premières phrases

«  Jadis existait une cité de femmes.

Il n’en reste aujourd’hui guère plus que le nom. Les rares traces qui en subsistent sont incomplètes et contradictoires. La plupart la disent inaccessible, lovée au cœur d’un lointain désert, hors de portée du commun des voyageurs. Mais toutes ces chroniques commencent par « Jadis… ». L’isolement de la cité était peut-être davantage une question de temps que de distance. Toujours est-il que, dans les récits qui nous sont parvenus, rares sont les narrateurs en mesure d’en révéler l’emplacement ; encore plus rares sont ceux qui l’auraient vue de leurs yeux. Voici l’histoire de celui qui le prétend.  » 

Circonstances de lecture

Parce que j’ai beaucoup aimé « Le livre de Koli », et « Celle qui a tous les dons » de M.R. Carey.

Impressions

Asseyez-vous confortablement et écoutez Linda, Louise et Mike Carey vous conter l’histoire de la Cité de soie et d’acier, une cité de femmes nichée en plein désert, à un emplacement désormais inconnu de tous, ou presque…

Écrit à six mains, ce roman foisonnant est une merveille. De chapitre en chapitre, des voix s’élèvent pour nous raconter le destin de ces femmes qui ont uni leurs forces pour échapper à la mort, se venger et faire renaître leur belle cité en créant une société matriarcale basée sur le dialogue et la liberté. Les voix de Rem, la bibliothécaire, de Zuleika, la guerrière, de Gursoon, la matriarche, resteront gravées en vous telles des grains de sable collés à votre peau. Leurs mots résonneront longtemps à vos oreilles, et peut-être que leur vision de la vie fera germer en vous un souffle d’espoir, de révolte et de renouveau.

Voici un grand roman de fantasy féministe aux allures de conte des Mille et une nuits. Un vrai joyau.

Linda, Louise & Mike Carey – La Cité de soie et d’acier – Octobre 2023 – L’Atalante

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…

Cimqa – Auriane Velten

23 lundi Oct 2023

Posted by Aurélie in Romans français, SF

≈ 5 Commentaires

Étiquettes

Auriane Velten, Cimqa, conseils de lecture, Critique de livre, idées de lecture, Imagination, lecture, Livres, Mnémos, quoi lire, SF

Auriane Velten - CimqaLes premières phrases

«  Quelqu’un crie dans le rêve de Sarah.

Ensuite, elle est dans sa chambre.

Les aiguilles du réveil pointent « en bas, en bas », et Sarah sait que cela veut dire qu’elle doit rester encore un peu au lit. Cela signifie aussi que maman vient de se lever et d’allumer la bouilloire. L’eau est toujours chaude pile au moment où elle finit de se maquiller. Quand elle vient réveiller Sarah, elle sent bon le parfum et est déjà toute prête pour le travail, sauf qu’elle a encore ses chaussons-lapins roses, parce que les chaussures à talons, celles qui « font un peu mal aux pieds, ma chérie », attendent le dernier moment, sur le paillasson de l’entrée.

L’enfant tend l’oreille, à l’affût des bruits qui doivent maintenant s’élever de la salle de bain et de la cuisine. Elle n’entend rien. Mais, dans la chambre d’à côté, il y a un, oui, un grognement.

« Maman ? »

Elle n’a pas peur. Elle ne craint plus les monstres du noir, plus depuis le dernier Noël et la veilleuse aux dinosaures emballée dans le papier bleu et or. Et, à six ans, elle croit encore que les adultes ont toujours une solution.  » 

Circonstances de lecture

Parce que j’avais adoré le premier roman d’Auriane Velten, After®.

Impressions

Imaginez qu’un matin le monde ne soit plus tout à fait le même au réveil, qu’une autre dimension, la cinquième, se soit immiscée subitement dans votre vie. Et qu’elle vous permette de faire apparaître, pendant quelques secondes, des choses sorties de votre imagination. Comment réagiriez-vous ?

C’est de ce postulat que part Auriane Velten dans son deuxième roman, publié encore une fois aux éditions Mnémos. J’avais adoré After®, je me suis régalée dès les premières lignes de Cimqa. Les personnages sont attachants et on prend un intérêt croissant à les suivre tout au long de l’histoire. D’autant que les chapitres alternent entre deux époques et points de vue différents : pendant l’apparition de cette nouvelle dimension, et quelques années après.

Avec Cimqa, Auriane Velten nous interroge sur le pouvoir de l’art et de l’imagination, leur beauté, et leur monétisation. Car tout se chiffre dans une société basée sur le profit. Que deviennent nos rêves d’enfant une fois l’âge adulte atteint ? Quelles concessions acceptons-nous de faire pour travailler de notre passion ? Pourquoi acceptons-nous de nous couler dans un moule, au risque d’en subir des conséquences physiques et mentales (stress, fatigue, angoisse, psoriasis, burn-out) ? L’imagination doit-elle être réglementée, limitée, bridée, et monétisée ? Voici un roman passionnant invitant à la réflexion sur notre propre créativité.

Auriane Velten – Cimqa – Octobre 2023 – Mnémos

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Partager :

  • Cliquer pour partager sur X(ouvre dans une nouvelle fenêtre) X
  • Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Facebook
  • Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre) LinkedIn
  • Cliquez pour partager sur Pinterest(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Pinterest
J’aime chargement…
← Articles Précédents
Articles Plus Récents →

Catégories

  • BD
  • Citations
  • En image
  • En vidéo
  • En VO
  • Essais
  • Fantastique
  • Fantasy
  • Grands classiques
  • Jeunesse
  • Mangas
  • Poésie
  • Policiers / Thrillers
  • Romans étrangers
  • Romans français
  • SF
  • Sondages

Articles récents

  • Model Home – Rivers Solomon
  • Colorer le monde – Mu Ming
  • Empire of the Dawn – Jay Kristoff
  • Dans l’ombre de Paris – Morgan of Glencoe
  • Des Ombres sur le Foyer – Judith Merril

Archives

En train de lire

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et recevoir des notifications à chaque publication de nouveaux posts par mail.

Mes réseaux sociaux

  • Voir le profil de aurecha22 sur Instagram

En train de lire

Jonathan Strange et Mr Norrell

Propulsé par WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • S'abonner Abonné
    • Love In Books
    • Rejoignez 170 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Love In Books
    • S'abonner Abonné
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…
 

    %d